mardi 11 janvier 2011

Ravisseurs des deux Français


"Ils sont de peau blanche, parlent arabe, français et haoussa"
Le Président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu hier en audience le ministre nigérien des Affaires étrangères, Touré Aminata Djibrilla Maïga. Comme il fallait s’y attendre, à sa sortie, le chef de la diplomatie nigérienne a évoqué l’actualité sur le rapt des deux Français et a indiqué que leurs ravisseurs au nombre de quatre sont de peau blanche et parlent arabe, français et haoussa.
Deux jeunes Français de 25 ans, Antoine de Léocour et Vincent Delory, ont été enlevés le vendredi 7 janvier 2011 dans le restaurant "Le Toulousain" situé en plein cœur de Niamey, la capitale nigérienne.
En réaction, les Forces armées nationales, appuyées par des forces françaises ont engagé une course poursuite contre les ravisseurs. Bilan : les deux citoyens de l’Hexagone ont péri ainsi que trois militaires nigériens.
Reçue en audience par le locataire de Kosyam, le ministre des Affaires étrangères du Niger, Touré Aminata Djibrilla Maïga, qui dit être venue porter un message d’amitié, de fraternité et de vœux du général de corps d’Armée Salou Djibo à son homologue et frère Blaise Compaoré, a confirmé ce triste bilan.
Puis, elle a indiqué que pour l’instant, on ne peut pas donner l’identité des terroristes mais une chose est connue, "ce sont des individus de peau blanche, parlant français, arabe et haoussa".
Pour l’hôte du jour de Blaise Compaoré, le Niger reste déterminé à combattre le terrorisme sous toutes ses formes avec l’ensemble de sa population. A l’heure actuelle, le climat serait calme à Niamey à en croire l’envoyée du chef de l’Etat Salou Djibo et dès ce mardi 11 janvier, les Nigériens iront aux urnes pour les élections municipales et régionales.
Au-delà du message principal du Président nigérien à Blaise Compaoré, Touré Aminata Djibrilla, qui a souligné l’excellente relation entretenue par les deux pays, a demandé le soutien du numéro 1 burkinabè pour la candidature du Niger à la présidence de l’UEMOA.
Adama Ouédraogo Damiss
Source: L'observateur de Paalga

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