Les affrontements ont eu lieu notamment dans les localités de Cheguei et Chodak. Un chef misseriya a accusé les Dinka Ngok d’avoir déclenché les hostilités vendredi 7 janvier 2011. Ils ont répliqué par l’attaque des postes de police le 9 janvier.
De leur côté, les Dinka Ngok majoritaires dans l’enclave pétrolifère disent que les Misseriya ont ouvert le feu les premiers comme l’affirme Luka Biong, ministre sudiste dans le gouvernement de Khartoum : « C’est malheureux, des Dinka Ngok ont été attaqué chez eux, sur leur territoire. Je n’accuse pas directement les Misseriya , mais je dis que ces attaques avaient un motif politique » .
Les affrontements auraient fait 33 morts si l’on comptabilise les pertes déclarées par chacun des deux camps, un chiffre que la mission de la paix des Nations unies, l’Unmis n’a pas été en mesure de confirmer.
Depuis des décennies, chaque année, les nomades nordistes misseriya en quête d’eau et de pâturage pour leur bétail traversent les zones habitées par les sudistes dinka pendant la saison sèche. Les commentateurs disent qu’ils étaient plus nombreux cette année afin de gonfler les rangs des électeurs susceptibles de voter pour l’unité du Soudan au cours du référendum.
Les Misseriya quant à eux disent avoir été agressés par les Dinka. Un membre du parti d’opposition Oumma s’exprime au nom des Misseriya : « Nous cherchons à tout prix à éviter les provocations et la guerre. Nos troupeaux sont dans cette région. Nous ne voulons pas de problème. Ce sont les Dinka Ngok qui ont perpétré ces attaques ».
Les deux clans rivaux devraient se retrouver le 11 janvier autour d’une table à Difra, dans le nord d’Abyei pour tenter d’enrayer l’escalade de la violence dans l’enclave Toujours est-il, que ces migrations sont souvent source de tensions. Les affrontements de 2008 ont même fait craindre un retour à la guerre entre le Sud et le Nord, et des incidents moins graves ont été signalés aux mois de mars, juin et juillet denier.
De leur côté, les Dinka Ngok majoritaires dans l’enclave pétrolifère disent que les Misseriya ont ouvert le feu les premiers comme l’affirme Luka Biong, ministre sudiste dans le gouvernement de Khartoum : « C’est malheureux, des Dinka Ngok ont été attaqué chez eux, sur leur territoire. Je n’accuse pas directement les Misseriya , mais je dis que ces attaques avaient un motif politique » .
Les affrontements auraient fait 33 morts si l’on comptabilise les pertes déclarées par chacun des deux camps, un chiffre que la mission de la paix des Nations unies, l’Unmis n’a pas été en mesure de confirmer.
Les Misseriya quant à eux disent avoir été agressés par les Dinka. Un membre du parti d’opposition Oumma s’exprime au nom des Misseriya : « Nous cherchons à tout prix à éviter les provocations et la guerre. Nos troupeaux sont dans cette région. Nous ne voulons pas de problème. Ce sont les Dinka Ngok qui ont perpétré ces attaques ».
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