Abidjan est désormais encerclé et le camp de Laurent Gbagbo vient de connaître une première défection de taille. Selon un communiqué venu de Pretoria, le chef d’état-major des armées, le général Philippe Mangou s’est réfugié mercredi soir avec sa famille à la résidence de l’ambassadeur sud-africain à Abidjan.
Pour obtenir d’autres défections voir même des ralliements demandés par Alassane Ouattara, Guillaume Soro est à la manœuvre. Alors que les troupes des forces républicaines progressent en direction de la capitale économique ivoirienne, le Premier ministre d’Alassane Ouattara tente de ranger à ses côtés la hiérarchie militaire de Laurent Gbagbo. Selon ses dires, beaucoup d’officiers acceptent le principe d’un ralliement et les discussions portent actuellement sur les modalités. Ces appels menés depuis Yamoussoukro sont capitaux puisqu’ils devraient déterminer si Abidjan connaîtra ou non une violente bataille de rue.
La capitale économique ivoirienne est aujourd’hui une ville morte. Le quartier administratif et des affaires du Plateau est désert, seulement jalonné de barrages de jeunes Patriotes. Des tirs à l’arme lourde ont également été entendus près du camp de gendarmerie d’Agban, au nord de la ville.
Dans la capitale, tout le monde est suspendu à l’adresse à la nation que Laurent Gbagbo devrait effectuer dans les prochaines heures. Va-t-il démissionner et demander des discussions directes avec Alassane Ouattara ou bien annoncer qu’il résistera jusqu’au bout et quel qu’en soit le prix ? C’est désormais la question que tout le monde se pose.
Pour l'heure, c'est Alassane Ouattara qui s'est exprimé sur sa télévision, Télé Côte d'Ivoire, pour appeler au ralliement les Forces de défense et de sécurité, fidèles à Laurent Gbagbo.
Le porte-parole du ministère sud-africain des Affaires étrangères a démenti, ce jeudi, les rumeurs selon lesquelles Laurent Gbagbo serait en route vers l'Afrique du Sud. « Il est dans sa résidence officielle, il continue à travailler », a déclaré de son côté, depuis Paris à l'agence Reuters, Alain Toussaint, un conseiller du président sortant.
Portrait
Le général Philippe Mangou, 59 ans, avait été nommé à la tête de l'armée par Laurent Gbagbo le 13 novembre 2004. Il avait succédé au général Mathias Doué. Le général Mangou était la cheville ouvrière de « l'Opération dignité » qui visait, à partir du 4 novembre 2004, à reprendre le contrôle du nord du pays contrôlé par les rebelles ivoiriens des Forces nouvelles.
Cette opération avait été interrompue brutalement à la suite du bombardement d'une position de la force française Licorne à Bouaké, dans le centre du pays, au cours duquel neuf soldats français avaient trouvé la mort.
Depuis la crise née du second tour de la présidentielle, le 28 novembre dernier, Philippe Mangou avait à plusieurs reprises réaffirmé sa fidélité au président sortant Laurent Gbagbo.
La capitale économique ivoirienne est aujourd’hui une ville morte. Le quartier administratif et des affaires du Plateau est désert, seulement jalonné de barrages de jeunes Patriotes. Des tirs à l’arme lourde ont également été entendus près du camp de gendarmerie d’Agban, au nord de la ville.
Dans la capitale, tout le monde est suspendu à l’adresse à la nation que Laurent Gbagbo devrait effectuer dans les prochaines heures. Va-t-il démissionner et demander des discussions directes avec Alassane Ouattara ou bien annoncer qu’il résistera jusqu’au bout et quel qu’en soit le prix ? C’est désormais la question que tout le monde se pose.
Pour l'heure, c'est Alassane Ouattara qui s'est exprimé sur sa télévision, Télé Côte d'Ivoire, pour appeler au ralliement les Forces de défense et de sécurité, fidèles à Laurent Gbagbo.
Le porte-parole du ministère sud-africain des Affaires étrangères a démenti, ce jeudi, les rumeurs selon lesquelles Laurent Gbagbo serait en route vers l'Afrique du Sud. « Il est dans sa résidence officielle, il continue à travailler », a déclaré de son côté, depuis Paris à l'agence Reuters, Alain Toussaint, un conseiller du président sortant.
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Le général Philippe Mangou, 59 ans, avait été nommé à la tête de l'armée par Laurent Gbagbo le 13 novembre 2004. Il avait succédé au général Mathias Doué. Le général Mangou était la cheville ouvrière de « l'Opération dignité » qui visait, à partir du 4 novembre 2004, à reprendre le contrôle du nord du pays contrôlé par les rebelles ivoiriens des Forces nouvelles.
Cette opération avait été interrompue brutalement à la suite du bombardement d'une position de la force française Licorne à Bouaké, dans le centre du pays, au cours duquel neuf soldats français avaient trouvé la mort.
Depuis la crise née du second tour de la présidentielle, le 28 novembre dernier, Philippe Mangou avait à plusieurs reprises réaffirmé sa fidélité au président sortant Laurent Gbagbo.
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