Avec notre correspondant à Moscou, Alexandre Billette
Pas d'ingérence dans les affaires intérieures de ce pays. C'est la position officielle de Moscou, depuis le tout début des révoltes en Libye.
La Russie s'est abstenue lors du vote de la résolution 1973 à l'ONU. Une résolution adoptée « à la hâte », selon la diplomatie russe, qui s'oppose à l'intervention armée de la coalition occidentale.
Ce dimanche 20 mars 2011, le ministère des Affaires étrangères a repris le bilan communiqué par les autorités libyennes et a déploré la mort de 48 civils par les bombardements de la coalition. Il faut « cesser de recourir à un usage non-sélectif de la force », a dit le porte-parole du ministère.
Malgré tout, Moscou garde profil bas dans cette crise, alors que le colonel Kadhafi était un allié du Kremlin jusque-là : les autorités ont annoncé il y a dix jours que le colonel et son entourage étaient persona non grata sur le territoire russe.
Plus encore, un embargo sur les armes a été décrété à l'encontre de Tripoli. Un marché qui était pourtant prometteur pour Moscou : plus de 4 milliards de dollars par année.
Par ailleurs, la Russie évacue une partie du personnel de son ambassade à Tripoli et certains ressortissants russes toujours sur place. C'est la Russie qui représente les intérêts de la France en Libye depuis la fermeture de l'ambassade française le 26 février dernier.
Pas d'ingérence dans les affaires intérieures de ce pays. C'est la position officielle de Moscou, depuis le tout début des révoltes en Libye.
La Russie s'est abstenue lors du vote de la résolution 1973 à l'ONU. Une résolution adoptée « à la hâte », selon la diplomatie russe, qui s'oppose à l'intervention armée de la coalition occidentale.
Ce dimanche 20 mars 2011, le ministère des Affaires étrangères a repris le bilan communiqué par les autorités libyennes et a déploré la mort de 48 civils par les bombardements de la coalition. Il faut « cesser de recourir à un usage non-sélectif de la force », a dit le porte-parole du ministère.
Malgré tout, Moscou garde profil bas dans cette crise, alors que le colonel Kadhafi était un allié du Kremlin jusque-là : les autorités ont annoncé il y a dix jours que le colonel et son entourage étaient persona non grata sur le territoire russe.
Plus encore, un embargo sur les armes a été décrété à l'encontre de Tripoli. Un marché qui était pourtant prometteur pour Moscou : plus de 4 milliards de dollars par année.
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