Hosni Moubarak le 8 janvier 2011 au Caire. (© AFP Khaled Desouki)
L’ex-président égyptien Hosni Moubarak a été placé en détention pour 15 jours dans le cadre d’une enquête sur l’usage de la violence contre des manifestants, a annoncé mercredi le porte-parole du procureur général.
Le porte-parole a aussi confirmé une information de la télévision selon laquelle une mesure similaire a visé ses deux fils dans le cadre de la même enquête.
Ils sont accusés d’avoir incité à tirer sur les manifestants pendant la révolte populaire du 25 janvier au 11 février, jusqu’à la démission sous la pression de la rue de leur père. Près de 800 personnes sont mortes pendant le soulèvement.
Avant la révolte, Gamal Moubarak était considéré comme le successeur désigné de son père.
La télévision a aussi indiqué que la première séance d’interrogatoire de Hosni Moubarak s’était achevée dans l’hôpital international de Charm el-Cheikh.
Victime d'une crise cardiaque
L’ex-président a été victime d’une crise cardiaque durant l’interrogatoire hier. Il a dû être été placé en soins intensifs, selon l’agence officielle égyptienne Mena.
Dimanche, le président déchu était sorti de son silence pour la première fois en deux mois pour défendre son «intégrité» et récuser les accusations de malversations, se disant victime d’une «campagne de diffamation», dans une allocution sonore diffusé par la chaîne Al-Arabiya.
Sa convocation ne préjuge pas de l’ouverture d’un procès, mais constitue un premier pas qui pourrait y conduire.
Le pouvoir militaire, à qui M. Moubarak a cédé la place, a également bloqué les fonds de M. Moubarak en Egypte et engagé des démarches pour geler les avoirs qu’il pourrait détenir à l’étranger.
Mais ces mesures apparaissent trop timides aux yeux d’une grande partie de la population et des mouvements à l’origine de la révolte, qui exigent un procès.
(Source AFP)
L’ex-président égyptien Hosni Moubarak a été placé en détention pour 15 jours dans le cadre d’une enquête sur l’usage de la violence contre des manifestants, a annoncé mercredi le porte-parole du procureur général.
Le porte-parole a aussi confirmé une information de la télévision selon laquelle une mesure similaire a visé ses deux fils dans le cadre de la même enquête.
Ils sont accusés d’avoir incité à tirer sur les manifestants pendant la révolte populaire du 25 janvier au 11 février, jusqu’à la démission sous la pression de la rue de leur père. Près de 800 personnes sont mortes pendant le soulèvement.
Avant la révolte, Gamal Moubarak était considéré comme le successeur désigné de son père.
La télévision a aussi indiqué que la première séance d’interrogatoire de Hosni Moubarak s’était achevée dans l’hôpital international de Charm el-Cheikh.
Victime d'une crise cardiaque
L’ex-président a été victime d’une crise cardiaque durant l’interrogatoire hier. Il a dû être été placé en soins intensifs, selon l’agence officielle égyptienne Mena.
Dimanche, le président déchu était sorti de son silence pour la première fois en deux mois pour défendre son «intégrité» et récuser les accusations de malversations, se disant victime d’une «campagne de diffamation», dans une allocution sonore diffusé par la chaîne Al-Arabiya.
Sa convocation ne préjuge pas de l’ouverture d’un procès, mais constitue un premier pas qui pourrait y conduire.
Le pouvoir militaire, à qui M. Moubarak a cédé la place, a également bloqué les fonds de M. Moubarak en Egypte et engagé des démarches pour geler les avoirs qu’il pourrait détenir à l’étranger.
Mais ces mesures apparaissent trop timides aux yeux d’une grande partie de la population et des mouvements à l’origine de la révolte, qui exigent un procès.
(Source AFP)
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