Faut-il se contenter de l’expulsion de Ghassan et célébrer? Que nenni ! Cette décision administrative salutaire illustre le début du retour d’un Etat de droit et, droit dans ses bottes ! Il faudra dans un avenir très proche des jugements pour couler en force de loi toutes les décisions administratives prises. Pour ce faire, la loi foncière et le code pénal offrent l’arsenal nécessaire pour rétablir l’Etat dans ses droits. Plusieurs spoliateurs sont présents dans la ville.
Après des jours, des mois, des années de lutte contre la spoliation des biens du domaine public de l’Etat, particulièrement les écoles publiques de la capitale, SOS KINSHASA a le plaisir d’annoncer à la population kinoise que les autorités du pays ont enfin entendu son plaidoyer et ont expulsé, le jeudi 7 avril 2011, M. Ghassan Abdoul. Ce sujet libanais, identifié et réputé premier spoliateur des biens du domaine public de l’Etat et grand corrupteur des magistrats et des politiques devant Allah, a été déclaré persona non grata pour ses méfaits vis-à-vis des enfants et des citoyens congolais. Il est désormais hors d’état de nuire.
Pour rappel, SOS KINSHASA est née suite à sa tentative de spoliation du Jardin Botanique de Kinshasa après une destruction méchante des arbres centenaires. Il tentait de transformer ce site unique par son microclimat en un centre de vente de la quincaillerie. C’est ainsi que quelques Kinois se sont révoltés et ont amené les autorités à stopper les constructions. La démolition de cet ouvrage immonde n’avait pas arrêté ce spoliateur qui obtiendra du gouverneur de la ville un avis de non objection dans ses œuvres de déstructuration de la ville de Kinshasa. Grâce à SOS KINSHASA et à la perspicacité du ministre de l’Environnement et conservation de la nature, son projet de destruction du Jardin a été définitivement enterré. M. Ghassan ayant nombre de magistrats dans sa poche à travers la corruption se serait fait obtenir un jugement contre la RDC assorti des dommages et intérêts d’un million de dollars pour son éviction du Jardin Botanique.
Par ailleurs, M. Ghassan a spolié de nombreuses veuves dans la ville de Kinshasa toujours avec la complicité des magistrats et des conservateurs de titres fonciers de la capitale. Il prenait des propriétés en location et quelques temps après y mettait le feu pour les racheter à vil prix. Il a ruiné de nombreuses familles. «La spoliation est le moyen d’obtenir une chose soit par la ruse, soit par la force». M. Ghassan maîtrisait les deux moyens. A tel enseigne qu’il avait le plus grand nombre de dossiers fonciers au Palais de Justice de Kinshasa qui avait changé de dénomination en «Palais Ghassan» où le droit n’était dit qu’en sa faveur. Une honte pour la Justice de notre pays.
La liste des méfaits de ce capo di tutti capi est longue, néanmoins en voici quelques uns. Le périmètre du Zoo de Kinshasa est transformé en boutique de quincaillerie ainsi que le périmètre des écoles Salutistes de Kinshasa. Il faut souligner ici la connivence de la hiérarchie de cette congrégation religieuse. Or, il faut rappeler aux Kinois que toutes les congrégations religieuses avaient reçus de la Colonie des domaines aux destinations précises, ceux réservés à l’éducation ne devraient et doivent en aucun cas cohabiter avec d’autres activités ne contribuant pas à l’épanouissement des élèves et étudiants. Le ministre de la Justice, garde des sceaux et des affaires religieuses doit le rappeler à toutes les congrégations quoiqu’elles soient propriétaires de ces domaines. La violation de cette convention est intolérable, d’où la nécessité de détruire tous les magasins bordant leurs écoles et universités.
Faut-il se contenter de l’expulsion de Ghassan et célébrer ? Que nenni ! Cette décision administrative salutaire illustre le début du retour d’un Etat de droit et, droit dans ses bottes ! Il faudra dans un avenir très proche des jugements pour couler en force de loi toutes les décisions administratives prises. Pour ce faire, la loi foncière et le code pénal offrent l’arsenal nécessaire pour rétablir l’Etat dans ses droits. Il ne s’agira pas d’expropriation inique par la reprise des biens spoliés. Il s’agira pour l’Etat de sauvegarder les biens du domaine public et de protéger les pauvres citoyens contre les tentatives de spoliations orchestrées par des étrangers avec la complicité des congolais. Il s’agira aussi de :
1. mettre en vente publique les biens en propre de M. Ghassam et les revenus y générés à verser à la réhabilitation des infrastructures publiques détruites, particulièrement les écoles de la capitale ;
2. réaménager les espaces publics aux fins de permettre à nos enfants de s’épanouir à travers les sports et autres activités récréatives ;
3. traduire en justice ses complices actifs ou passifs ;
4. révoquer les magistrats, conservateurs des titres et les autres officiels encore en fonction qui seront condamnés comme complices dans ses forfaits ;
SOS KINSHASA ne se satisfait pas de l’expulsion de M. Ghassam. Plusieurs spoliateurs sont présents dans la ville. Nous en citons quelques uns :
1. la société Scizac SPRL de M. Zaidam spoliateur de l’école publique Athénée de la Gare détentrice du Certificat d’enregistrement Vol. AL. 401 Folio 90 du 22 février 2006. Nous avions en son temps porté plainte auprès du Procureur général de la république. Nous exigeons la récupération par l’Etat du polygone de cette prestigieuse école de référence de la Commune de la Gombe ;
2. l’Athénée de la Gare couvre tout le polygone et pas seulement la partie qu’occupe illégalement Scizac. M. Zaidam a obtenu un jugement inique contre la RDC sur cette école sous RH49.326. SOS KINSHASA Asbl exige à travers une action judiciaire l’annulation de ce jugement pris par des juges Congolais contre les intérêts de la patrie. La corruption est le chemin le plus court en RDC ;
3. ayant commencé depuis les années 70, la spoliation de ce polygone ne peut constituer une excuse pour ceux qui « auraient acheté de bonne foi ». En matière de spoliation des biens publics de l’Etat, la bonne foi n’existe pas. En effet, ces biens sont inaliénables, incessibles et imprescriptibles ;
4. l’Athénée de la Gombe ou Institut de la Gombe où certains membres du gouvernement ont investi dans des immeubles non destinés à l’éducation de nos enfants. Situé en face du Grand Hôtel de Kinshasa où débarquent d’éminents visiteurs étrangers qui prennent malheureusement la mesure du niveau de la corruption dans notre pays. Aucun des certificats d’enregistrement n’est valide car les éléments constitutifs des dossiers sont des faux. La fraude corrompt tout. A ce titre, l’Etat doit récupérer tout le polygone de cet Athénée pour une éducation d’excellence de nos enfants. La construction d’une école consulaire turque dans ce site n’est que l’illustration d’une spoliation facilitée par le Ministre de l’EPSP.
Elle doit revenir à l’école publique. Qui construit chez autrui, construit pour autrui ;
5. la société Congo Futur Sprl doit dégager illico presto de l’enceinte de l’école primaire Dima où ses exploitations de scierie et de chambre froide causent des fortes nuisances sonores réduisant la réceptivité des enfants ;
6. le ministre de l’ESU (Enseignement supérieur et universitaire) qui a suggéré au Rectorat de l’UPN (Université pédagogique nationale) la construction des magasins de quincaillerie devrait regretter l’expulsion de M. Ghassan qui ne pourra plus terminer la spoliation partielle de cet Institut. SOS KINSHASA l’avait dénoncé ;
7. l’école publique Complexe scolaire Kabinda spoliée par M. Kalonji Buteyi doit être récupérée par la Ville et la Commune de Kinshasa. C’est la conclusion du rapport de la commission de lutte contre la spoliation des aires publiques de la Capitale. Cette école est un bien du domaine public de l’Etat et est destinée à la formation de la jeunesse de la Commune de Kinshasa. Monsieur le gouverneur de la Ville cessez de tergiverser. Reprenons ce bien commun !
La liste exhaustive des écoles publiques spoliées dans la capitale a été transmise au chef de l’Etat, garant de la Nation donc de la protection des biens du domaine public. La corruption gangrène notre pays. Il est temps d’agir et vite. Les instruments juridiques sont disponibles. Si nous ne prenons garde, un jour, nous serons tous surpris de voir la maffia produire un certificat d’enregistrement pour occuper le palais de la nation. Le secrétariat général de la Présidence de la République se démènera au «Palais Ghassan» pour recouvrer cette propriété publique.
Pour arrêter cette dérive, en date du 18 mai 2008, l’Assemblée nationale avait pris une résolution qu’elle avait transmise au gouvernement et au Procureur général de la République aux fins de :
1. procéder à l’annulation des certificats d’enregistrement délivrés sur des propriétés relavant du domaine public de l’Etat ;
2. poursuivre les Ministres en fonction ou honoraires ainsi que toute personne impliquée de près ou de loin dans chacune des spoliations des biens publics.
Depuis cette résolution, certaines personnalités se croient au dessus des lois de la République et de tous les Congolais représentés sein cette Assemblée nationale. Elles ont ouvert des nouveaux chantiers de construction à titre privé dans ces domaines publics malgré la forte publicité de cette résolution et les plaidoyers de SOS KINSHASA, tandis que ceux déjà dénoncés se poursuivent allègrement. Le 8 avril 2011, l’Assemblée nationale a réitéré sa résolution du 18 mai 2008. C’est notre représentation à nous tous. Mobilisons-nous pour que cette fois-ci cette résolution soit opposable à tous.
Tolérance Zéro, nous ne cesserons de le rappeler, ne doit pas être un slogan ou une rigueur judiciaire applicable qu’aux lampistes. SOS KINSHASA ASBL se constitue partie civile à tous les procès y relatifs.
ELENGI YA KINSHASA : MBOKA BATUTA TOLO TE !
Fait à Kinshasa, le 8 avril 2011.
Pour rappel, SOS KINSHASA est née suite à sa tentative de spoliation du Jardin Botanique de Kinshasa après une destruction méchante des arbres centenaires. Il tentait de transformer ce site unique par son microclimat en un centre de vente de la quincaillerie. C’est ainsi que quelques Kinois se sont révoltés et ont amené les autorités à stopper les constructions. La démolition de cet ouvrage immonde n’avait pas arrêté ce spoliateur qui obtiendra du gouverneur de la ville un avis de non objection dans ses œuvres de déstructuration de la ville de Kinshasa. Grâce à SOS KINSHASA et à la perspicacité du ministre de l’Environnement et conservation de la nature, son projet de destruction du Jardin a été définitivement enterré. M. Ghassan ayant nombre de magistrats dans sa poche à travers la corruption se serait fait obtenir un jugement contre la RDC assorti des dommages et intérêts d’un million de dollars pour son éviction du Jardin Botanique.
Par ailleurs, M. Ghassan a spolié de nombreuses veuves dans la ville de Kinshasa toujours avec la complicité des magistrats et des conservateurs de titres fonciers de la capitale. Il prenait des propriétés en location et quelques temps après y mettait le feu pour les racheter à vil prix. Il a ruiné de nombreuses familles. «La spoliation est le moyen d’obtenir une chose soit par la ruse, soit par la force». M. Ghassan maîtrisait les deux moyens. A tel enseigne qu’il avait le plus grand nombre de dossiers fonciers au Palais de Justice de Kinshasa qui avait changé de dénomination en «Palais Ghassan» où le droit n’était dit qu’en sa faveur. Une honte pour la Justice de notre pays.
La liste des méfaits de ce capo di tutti capi est longue, néanmoins en voici quelques uns. Le périmètre du Zoo de Kinshasa est transformé en boutique de quincaillerie ainsi que le périmètre des écoles Salutistes de Kinshasa. Il faut souligner ici la connivence de la hiérarchie de cette congrégation religieuse. Or, il faut rappeler aux Kinois que toutes les congrégations religieuses avaient reçus de la Colonie des domaines aux destinations précises, ceux réservés à l’éducation ne devraient et doivent en aucun cas cohabiter avec d’autres activités ne contribuant pas à l’épanouissement des élèves et étudiants. Le ministre de la Justice, garde des sceaux et des affaires religieuses doit le rappeler à toutes les congrégations quoiqu’elles soient propriétaires de ces domaines. La violation de cette convention est intolérable, d’où la nécessité de détruire tous les magasins bordant leurs écoles et universités.
Faut-il se contenter de l’expulsion de Ghassan et célébrer ? Que nenni ! Cette décision administrative salutaire illustre le début du retour d’un Etat de droit et, droit dans ses bottes ! Il faudra dans un avenir très proche des jugements pour couler en force de loi toutes les décisions administratives prises. Pour ce faire, la loi foncière et le code pénal offrent l’arsenal nécessaire pour rétablir l’Etat dans ses droits. Il ne s’agira pas d’expropriation inique par la reprise des biens spoliés. Il s’agira pour l’Etat de sauvegarder les biens du domaine public et de protéger les pauvres citoyens contre les tentatives de spoliations orchestrées par des étrangers avec la complicité des congolais. Il s’agira aussi de :
1. mettre en vente publique les biens en propre de M. Ghassam et les revenus y générés à verser à la réhabilitation des infrastructures publiques détruites, particulièrement les écoles de la capitale ;
2. réaménager les espaces publics aux fins de permettre à nos enfants de s’épanouir à travers les sports et autres activités récréatives ;
3. traduire en justice ses complices actifs ou passifs ;
4. révoquer les magistrats, conservateurs des titres et les autres officiels encore en fonction qui seront condamnés comme complices dans ses forfaits ;
SOS KINSHASA ne se satisfait pas de l’expulsion de M. Ghassam. Plusieurs spoliateurs sont présents dans la ville. Nous en citons quelques uns :
1. la société Scizac SPRL de M. Zaidam spoliateur de l’école publique Athénée de la Gare détentrice du Certificat d’enregistrement Vol. AL. 401 Folio 90 du 22 février 2006. Nous avions en son temps porté plainte auprès du Procureur général de la république. Nous exigeons la récupération par l’Etat du polygone de cette prestigieuse école de référence de la Commune de la Gombe ;
2. l’Athénée de la Gare couvre tout le polygone et pas seulement la partie qu’occupe illégalement Scizac. M. Zaidam a obtenu un jugement inique contre la RDC sur cette école sous RH49.326. SOS KINSHASA Asbl exige à travers une action judiciaire l’annulation de ce jugement pris par des juges Congolais contre les intérêts de la patrie. La corruption est le chemin le plus court en RDC ;
3. ayant commencé depuis les années 70, la spoliation de ce polygone ne peut constituer une excuse pour ceux qui « auraient acheté de bonne foi ». En matière de spoliation des biens publics de l’Etat, la bonne foi n’existe pas. En effet, ces biens sont inaliénables, incessibles et imprescriptibles ;
4. l’Athénée de la Gombe ou Institut de la Gombe où certains membres du gouvernement ont investi dans des immeubles non destinés à l’éducation de nos enfants. Situé en face du Grand Hôtel de Kinshasa où débarquent d’éminents visiteurs étrangers qui prennent malheureusement la mesure du niveau de la corruption dans notre pays. Aucun des certificats d’enregistrement n’est valide car les éléments constitutifs des dossiers sont des faux. La fraude corrompt tout. A ce titre, l’Etat doit récupérer tout le polygone de cet Athénée pour une éducation d’excellence de nos enfants. La construction d’une école consulaire turque dans ce site n’est que l’illustration d’une spoliation facilitée par le Ministre de l’EPSP.
Elle doit revenir à l’école publique. Qui construit chez autrui, construit pour autrui ;
5. la société Congo Futur Sprl doit dégager illico presto de l’enceinte de l’école primaire Dima où ses exploitations de scierie et de chambre froide causent des fortes nuisances sonores réduisant la réceptivité des enfants ;
6. le ministre de l’ESU (Enseignement supérieur et universitaire) qui a suggéré au Rectorat de l’UPN (Université pédagogique nationale) la construction des magasins de quincaillerie devrait regretter l’expulsion de M. Ghassan qui ne pourra plus terminer la spoliation partielle de cet Institut. SOS KINSHASA l’avait dénoncé ;
7. l’école publique Complexe scolaire Kabinda spoliée par M. Kalonji Buteyi doit être récupérée par la Ville et la Commune de Kinshasa. C’est la conclusion du rapport de la commission de lutte contre la spoliation des aires publiques de la Capitale. Cette école est un bien du domaine public de l’Etat et est destinée à la formation de la jeunesse de la Commune de Kinshasa. Monsieur le gouverneur de la Ville cessez de tergiverser. Reprenons ce bien commun !
La liste exhaustive des écoles publiques spoliées dans la capitale a été transmise au chef de l’Etat, garant de la Nation donc de la protection des biens du domaine public. La corruption gangrène notre pays. Il est temps d’agir et vite. Les instruments juridiques sont disponibles. Si nous ne prenons garde, un jour, nous serons tous surpris de voir la maffia produire un certificat d’enregistrement pour occuper le palais de la nation. Le secrétariat général de la Présidence de la République se démènera au «Palais Ghassan» pour recouvrer cette propriété publique.
Pour arrêter cette dérive, en date du 18 mai 2008, l’Assemblée nationale avait pris une résolution qu’elle avait transmise au gouvernement et au Procureur général de la République aux fins de :
1. procéder à l’annulation des certificats d’enregistrement délivrés sur des propriétés relavant du domaine public de l’Etat ;
2. poursuivre les Ministres en fonction ou honoraires ainsi que toute personne impliquée de près ou de loin dans chacune des spoliations des biens publics.
Depuis cette résolution, certaines personnalités se croient au dessus des lois de la République et de tous les Congolais représentés sein cette Assemblée nationale. Elles ont ouvert des nouveaux chantiers de construction à titre privé dans ces domaines publics malgré la forte publicité de cette résolution et les plaidoyers de SOS KINSHASA, tandis que ceux déjà dénoncés se poursuivent allègrement. Le 8 avril 2011, l’Assemblée nationale a réitéré sa résolution du 18 mai 2008. C’est notre représentation à nous tous. Mobilisons-nous pour que cette fois-ci cette résolution soit opposable à tous.
Tolérance Zéro, nous ne cesserons de le rappeler, ne doit pas être un slogan ou une rigueur judiciaire applicable qu’aux lampistes. SOS KINSHASA ASBL se constitue partie civile à tous les procès y relatifs.
ELENGI YA KINSHASA : MBOKA BATUTA TOLO TE !
Fait à Kinshasa, le 8 avril 2011.
Leny Ilondo Ye Nkoy, Président
Ornelie Lelo, Chargée de la Communication
Ornelie Lelo, Chargée de la Communication
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