Contribution-22/5/2011
Ce titre quelque peu insolite s’inspire du roman de l’écrivain Ivoirien Ahmadou Kourouma qui s’intitule et je cite: “En attendant le vote des bêtes sauvages”. Kourouma, paix à son âme, dépeignait à travers son récit-fiction-réalité la situation socio-politique qui prévalait dans un Etat Ouest-Africain: la République du Golfe. Dans cette fiction, Koyaga, maître-Chasseur de la tribu des Hommes nus, qui rentrait des guerres d’Indochine et d’Algérie, devint Président de la République du Golfe, usant de la magie et de la sorcellerie. Mais ce qui frappera beaucoup l’attention de l’auteur dans cette fiction-réalité, c’est plutôt le comportement démoniaque de Koyaga Le Président-Tyran, allusion faite au Togo du Général Eyadéma, qui accordait plus d’égards, d’aucuns diraient plus de droits, à ses animaux de ferme qu’il ne le faisait pour les citoyens togolais et qu’il serait à même de faire voter ces animaux en lieu et place de la population togolaise, du fait de son autoritarisme.
Comparaison n’est pas raison, dit l’adage. Mais la très grande similitude entre le récit de Kourouma et ce qu’il nous est donné de constater en Côte d’Ivoire depuis l’irruption d’Allassane Dramane Ouattara sur la scène politique nous dédouane.
-Comme Koyaga, Dramane rentrait douze ans plus tôt de la BCEAO (Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et du FMI (Fond Monétaire International) oú il a flirté avec toutes sortes d’organisations mafieuses.
-Comme Koyaga le larbin, dont la mission occulte était de grossir les rangs de la Françafrique, Dramane devrait assurer le maintien de la mainmise des multi-nationales françaises (Bouygues, Bollore, Total etc..) sur l’économie ivoirienne.
-Comme Koyaga, élu grâce à l’usage de pratiques peu commodes dans ce monde de lumière à la tête d’une République appelée Golfe, Dramane, fort de ses accointances avec Sarkozy et tous les puissants Hommes de cette panète-terre (Franc-maconnerie), fut illégalement déclaré vainqueur des élections présidentielles à l’Hôtel du Golf, son QG de campagne, malgré des fraudes massives de son camp dans les zones rebelles.
-Enfin comme Koyaga qui était indifférent aux souffrances de son Peuple, comme l’atteste d’ailleurs sa très grande propension à se soucier plus des bêtes sauvages que du Peuple qui l’avait “élu”, Ouattara se fout des Ivoiriens, y compris tous ceux et toutes celles qui sont tombés au cours de cette guerre. Sinon comment comprendre qu’un chef d’Etat (pas un Président de la République, car c’est nuancé) organise des journées de deuil national et en même temps s’absente du pays au nom de visites d’Etat qui ne font qu’amplifier la suspicion(?): le jeu trouble de Compaoré et de Wade dans la crise ivoirienne. Mais nous allons au-delà de ce fait peu banal pour mettre à nu le cynisme de Ouattara: en effet depuis sa prise du Pouvoir, Dramane fait règner la terreur dans le pays en faisant arrêter tout ce qui restait en vie de l’opposition politique. Son appel aux éléments des FDS (Forces de Défense et de Sécurité) pour intégrer sa nouvelle armée n’est qu’un guet-apens aux fins d’éliminer tous ceux qui sont de l’ethnie Bété ou jugés très proches de l’ancien régime. Son armée, estampillée “Forces Républicaines de Cote d’Ivoire” (FRCI), n’est qu’une horde d’assassins et de pillards sous le commandement d’un inculte avide de grosses cylindrées, des Ferrari et des Lamborgini, s’exprimant à peine dans la langue de Molière et nommé Wattao. Les milliers de prisonniers qu’il avait fait libérer pour créer l’effroi au sein de la population civile deviennent de plus en plus encombrants pour Ouattara. Les mercenaires guinéens, maliens, serraléonnais… rançonnent les pauvres paysans dans les villages. Une source dont nous protégeons l’identité indique que les Rebelles demandent une somme de 2000 000 F CFA aux villages de sa Sous-Préfecture pour, dit-on, service rendu; parce qu’ils seraient sur le départ. Au plan humanitaire, il ne reste plus de Guéré ni à Duékoué-Carrefour, ni à Yopougon-Yaosséhi, jadis lieux de prédilection pour un peuple paisible toujours prêt à manifester sa joie. Une pauvreté écrasante avec son lot de corollaires décime la population qui attend des mesures d’urgence de la part du nouveau pouvoir mais en vain.
Et c’est dans cette situation délétère qu’Allassane annonça au lendemain du 11 Avril 2011 la création d’une “Comité”, que dis-je, de sa Commission vérité-reconciliation, comme cela s’est fait en Afrique du Sud post-Apartheid. Nous apprenons qu’il aurait déjà nommé M. Charles Konan Banny, un politique et probable successeur de Konan Bédié pour le leadership du PDCI, à la tête de cette Commission. Quelle incohérence? Il va falloir être un pantin pour avoir de tels agissements. Car on ne peut pas promettre de juger et condamner un Laurent Gbagbo pour qui des milliers de jeunes Ivoiriens ont accepé de mourir en marthyr et en même temps vouloir se reconcilier avec le reste de ces jeunes patriotes encore terrés chez eux ou pour les plus chanceux, en exile dans les pays voisins. Pour l’Afrique du Sud, Nelson Mandela avait choisi le Bishop Anglican Desmond TUTU pour pésider aux destinées de la Commission “Truth and Reconciliation”. C. Konan Banny est un personnage politiquement trop marqué et jugé indélicat par le camp LMP à cause de ces nombreuses accointances avec le RHDP au temps de son concept de “Concommitance”. Avec quels Ivoiriens Ouattara pourra-t-il se reconcilier donc?
C’est la reponse à cette énigme qui nous rapproche encore plus du récit de Kourouma. “En attendant sa reconciliation avec les bêtes sauvages” doit être perçu comme le cri de coeur de l’observateur qui vient constater le chaos dans lequel la Communauté Internationale et sa marionnette de Ouattara ont mis la Côte d’Ivoire. Tant que les choses resteront en l’état, Laurent Gbagbo et son entourage emprisonnés, l’insécurité gallopante dans le pays, plus d’un million d’Ivoiriens exilés, l’économie ivoirienne complètement à genoux et ce ne sont pas les quelques milliards de francs de dette supplémentaire reçus de la part des multi-nationales francaises qui nous feront trésaillir, aucune reconciliation véritable ne sera possible en Côte d’Ivoire. Même la Présence de Mamadou Koulibali, le seul rescapé de la LMP aux côtés de Dramane, ne changera pas la donne. C’est le lieu de revenir sur les accusations de traîtrise que nous avions portées sur la personne de ce Monsieur. Aujourd’hui, force est de constater que notre point de vue constitue la trame de toutes les interviews qu’il (Koulibali) accorde à la presse, à savoir le leadership du Front Populaire Ivoirien, le sabotage par ses revélations d’une victoire potentielle de la LMP au premier tour des dernières élections et son indifférence vis-à -vis des souffrances des autres leaders du parti.
Quant à Amadou Kourouma, en publiant son livre en 1998, il ne savait pas que treize années plus tard, sa République du Golfe se reincarnerait en Côte d’Ivoire et que la mission sacrée de son héro, le mystérieux Général Koyaga, serait menée à terme par Allassane Dramane Ouattara dans le même style et au prix des souffrances des Peuples Africains. Au moment oú nous mettons sous-presse, une soi-disant investiture d’Allassane a lieu à Yamoussoukro sur fonds de foire ésothérique car ce sont toutes les forces des ténèbres avec SARKOZY en tête mais sans OBAMA, qui y sont invitées. Nous veillerons pour que cet écrivain ivoirien ait un prix pour son oeuvre. A titre posthume.
François Mayolli
(C’est de bonne guerre)
Ce titre quelque peu insolite s’inspire du roman de l’écrivain Ivoirien Ahmadou Kourouma qui s’intitule et je cite: “En attendant le vote des bêtes sauvages”. Kourouma, paix à son âme, dépeignait à travers son récit-fiction-réalité la situation socio-politique qui prévalait dans un Etat Ouest-Africain: la République du Golfe. Dans cette fiction, Koyaga, maître-Chasseur de la tribu des Hommes nus, qui rentrait des guerres d’Indochine et d’Algérie, devint Président de la République du Golfe, usant de la magie et de la sorcellerie. Mais ce qui frappera beaucoup l’attention de l’auteur dans cette fiction-réalité, c’est plutôt le comportement démoniaque de Koyaga Le Président-Tyran, allusion faite au Togo du Général Eyadéma, qui accordait plus d’égards, d’aucuns diraient plus de droits, à ses animaux de ferme qu’il ne le faisait pour les citoyens togolais et qu’il serait à même de faire voter ces animaux en lieu et place de la population togolaise, du fait de son autoritarisme.
Comparaison n’est pas raison, dit l’adage. Mais la très grande similitude entre le récit de Kourouma et ce qu’il nous est donné de constater en Côte d’Ivoire depuis l’irruption d’Allassane Dramane Ouattara sur la scène politique nous dédouane.
-Comme Koyaga, Dramane rentrait douze ans plus tôt de la BCEAO (Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et du FMI (Fond Monétaire International) oú il a flirté avec toutes sortes d’organisations mafieuses.
-Comme Koyaga le larbin, dont la mission occulte était de grossir les rangs de la Françafrique, Dramane devrait assurer le maintien de la mainmise des multi-nationales françaises (Bouygues, Bollore, Total etc..) sur l’économie ivoirienne.
-Comme Koyaga, élu grâce à l’usage de pratiques peu commodes dans ce monde de lumière à la tête d’une République appelée Golfe, Dramane, fort de ses accointances avec Sarkozy et tous les puissants Hommes de cette panète-terre (Franc-maconnerie), fut illégalement déclaré vainqueur des élections présidentielles à l’Hôtel du Golf, son QG de campagne, malgré des fraudes massives de son camp dans les zones rebelles.
-Enfin comme Koyaga qui était indifférent aux souffrances de son Peuple, comme l’atteste d’ailleurs sa très grande propension à se soucier plus des bêtes sauvages que du Peuple qui l’avait “élu”, Ouattara se fout des Ivoiriens, y compris tous ceux et toutes celles qui sont tombés au cours de cette guerre. Sinon comment comprendre qu’un chef d’Etat (pas un Président de la République, car c’est nuancé) organise des journées de deuil national et en même temps s’absente du pays au nom de visites d’Etat qui ne font qu’amplifier la suspicion(?): le jeu trouble de Compaoré et de Wade dans la crise ivoirienne. Mais nous allons au-delà de ce fait peu banal pour mettre à nu le cynisme de Ouattara: en effet depuis sa prise du Pouvoir, Dramane fait règner la terreur dans le pays en faisant arrêter tout ce qui restait en vie de l’opposition politique. Son appel aux éléments des FDS (Forces de Défense et de Sécurité) pour intégrer sa nouvelle armée n’est qu’un guet-apens aux fins d’éliminer tous ceux qui sont de l’ethnie Bété ou jugés très proches de l’ancien régime. Son armée, estampillée “Forces Républicaines de Cote d’Ivoire” (FRCI), n’est qu’une horde d’assassins et de pillards sous le commandement d’un inculte avide de grosses cylindrées, des Ferrari et des Lamborgini, s’exprimant à peine dans la langue de Molière et nommé Wattao. Les milliers de prisonniers qu’il avait fait libérer pour créer l’effroi au sein de la population civile deviennent de plus en plus encombrants pour Ouattara. Les mercenaires guinéens, maliens, serraléonnais… rançonnent les pauvres paysans dans les villages. Une source dont nous protégeons l’identité indique que les Rebelles demandent une somme de 2000 000 F CFA aux villages de sa Sous-Préfecture pour, dit-on, service rendu; parce qu’ils seraient sur le départ. Au plan humanitaire, il ne reste plus de Guéré ni à Duékoué-Carrefour, ni à Yopougon-Yaosséhi, jadis lieux de prédilection pour un peuple paisible toujours prêt à manifester sa joie. Une pauvreté écrasante avec son lot de corollaires décime la population qui attend des mesures d’urgence de la part du nouveau pouvoir mais en vain.
Et c’est dans cette situation délétère qu’Allassane annonça au lendemain du 11 Avril 2011 la création d’une “Comité”, que dis-je, de sa Commission vérité-reconciliation, comme cela s’est fait en Afrique du Sud post-Apartheid. Nous apprenons qu’il aurait déjà nommé M. Charles Konan Banny, un politique et probable successeur de Konan Bédié pour le leadership du PDCI, à la tête de cette Commission. Quelle incohérence? Il va falloir être un pantin pour avoir de tels agissements. Car on ne peut pas promettre de juger et condamner un Laurent Gbagbo pour qui des milliers de jeunes Ivoiriens ont accepé de mourir en marthyr et en même temps vouloir se reconcilier avec le reste de ces jeunes patriotes encore terrés chez eux ou pour les plus chanceux, en exile dans les pays voisins. Pour l’Afrique du Sud, Nelson Mandela avait choisi le Bishop Anglican Desmond TUTU pour pésider aux destinées de la Commission “Truth and Reconciliation”. C. Konan Banny est un personnage politiquement trop marqué et jugé indélicat par le camp LMP à cause de ces nombreuses accointances avec le RHDP au temps de son concept de “Concommitance”. Avec quels Ivoiriens Ouattara pourra-t-il se reconcilier donc?
C’est la reponse à cette énigme qui nous rapproche encore plus du récit de Kourouma. “En attendant sa reconciliation avec les bêtes sauvages” doit être perçu comme le cri de coeur de l’observateur qui vient constater le chaos dans lequel la Communauté Internationale et sa marionnette de Ouattara ont mis la Côte d’Ivoire. Tant que les choses resteront en l’état, Laurent Gbagbo et son entourage emprisonnés, l’insécurité gallopante dans le pays, plus d’un million d’Ivoiriens exilés, l’économie ivoirienne complètement à genoux et ce ne sont pas les quelques milliards de francs de dette supplémentaire reçus de la part des multi-nationales francaises qui nous feront trésaillir, aucune reconciliation véritable ne sera possible en Côte d’Ivoire. Même la Présence de Mamadou Koulibali, le seul rescapé de la LMP aux côtés de Dramane, ne changera pas la donne. C’est le lieu de revenir sur les accusations de traîtrise que nous avions portées sur la personne de ce Monsieur. Aujourd’hui, force est de constater que notre point de vue constitue la trame de toutes les interviews qu’il (Koulibali) accorde à la presse, à savoir le leadership du Front Populaire Ivoirien, le sabotage par ses revélations d’une victoire potentielle de la LMP au premier tour des dernières élections et son indifférence vis-à -vis des souffrances des autres leaders du parti.
Quant à Amadou Kourouma, en publiant son livre en 1998, il ne savait pas que treize années plus tard, sa République du Golfe se reincarnerait en Côte d’Ivoire et que la mission sacrée de son héro, le mystérieux Général Koyaga, serait menée à terme par Allassane Dramane Ouattara dans le même style et au prix des souffrances des Peuples Africains. Au moment oú nous mettons sous-presse, une soi-disant investiture d’Allassane a lieu à Yamoussoukro sur fonds de foire ésothérique car ce sont toutes les forces des ténèbres avec SARKOZY en tête mais sans OBAMA, qui y sont invitées. Nous veillerons pour que cet écrivain ivoirien ait un prix pour son oeuvre. A titre posthume.
François Mayolli
(C’est de bonne guerre)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire