samedi 21 mai 2011

Tragédie Africaine, le cas de la Côte d’Ivoire

Contribution-21/5/2011
 
“Quand l’Occident a faim, l’Afrique doit mourir” disait Calixthe Beyala. Je reste positive sur cette assertion pour y ajouter que quand l’Occident a soif de pétrole, l’Afrique doit saigner… or malheureusement, l’occident aura toujours faim et soif et donc l’Afrique saignera et mourra toujours…
Malheureusement aussi, le problème de l’Afrique a une double responsabilité. D’un côté les Africains eux-mêmes et d’autre côté les occidentaux.
Pendant la crise postélectorale, certaines opinions se sont engagées d’une part à mettre en exergue la responsabilité réservée aux occidentaux parce qu’il fallait freiner leur élan de recolonisation de la Côte d’Ivoire, dans le but de gagner le combat de l’Indépendance effective. D’autre part montrer la responsabilité des africains dans leur sous-développement.
Les choses se sont passées de sorte que la force militaire de la France, de l’ONU et de leurs alliés a eu raison sur la souveraineté de notre pays. Par conséquent, nous nous retrouvons aujourd’hui dans une position où l’occident, plus que jamais est mieux positionné pour piller la côte d’Ivoire et autres pays d’Afrique. Ainsi va l’Histoire entre l’Occident et l’Afrique…
Il faut alors prendre acte de ce fait, en faire le bilan et réfléchir sur l’avenir.
Les acteurs clés:
• Les Occidentaux et autres vautours et vampires aux allures négrières
• Les dirigeants politiques et politiciens Africains (les politiciens de conviction et les politiciens alimentaires)
• Le peuple d’Afrique
La part de responsabilité de chacun:
J’évaluerais la part de responsabilité qui revient à l’occident à 50% qui peut se repartir comme suite: 10% de philosophie basée sur la loi de la jungle, 10% de philosophie fondée sur “l’Afrique est la vache à lait de l’occident”, 10% de “mindset” qui se repose sur “l’Africain est un sous-homme”, 10% de discrimination culturelle et de race qui se traduit en “le blanc est le maître de la terre”, et enfin 10% de sorcellerie occidentale (franc-maçonnerie, matérialisme et j’en passe).
Les autres 50% de part de responsabilité qui reviennent à l’Afrique pourraient se repartir de la sorte: 10 de cupidité, 10% d’ignorance et d’immaturité humaine, 10% de « pouvoirisme », 10% d’esclavagisme et 10% de méchanceté gratuite et de sorcellerie africaine (la liste qui compose la sorcellerie Africaine est longue…)
Un peu de Mathématiques:
Ceci étant, les 50 % de part de responsabilité de l’Occident + les 50% qui reviennent à l’Afrique = 100% de MISÈRE de l’Afrique.
Les victimes de cette misère:
A- Les dirigeants politiques et politiciens Africains

Pour ce qui concerne les dirigeants politiques et politiciens Africains, on peut les juger d’une part sur leur combat de souveraineté ou leur soumission vis-à-vis de l’Occident et d’autre part sur la bonne gouvernance. Deux choses à ne pas confondre à mon humble sens.
Un bon combat de souveraineté n’est pas synonyme de bonne gouvernance et on ne pourrait parler de bonne gouvernance dans l’esclavage total ou partiel.
Pour ce fait, je classerais nos leaders politiques et politiciens dans deux groupes principaux composé de deux catégories chacun: Un groupe de leader soumis et un autre de leaders insoumis.
Les soumis:
La première catégorie de soumis concerne ces dirigeants qui souffrent dans leur chair comme « une servante qui fait tout ce que sa patronne dit, mais qui pleure dans sa cachette, parce que consciente de ses mauvaises conditions de vie et de travail.»
À côté, il y a aussi l’autre catégorie de soumis qui dans l’inconscience absolue sont fiers de se voir assis à la même table que le colon qui leur fait croire qu’ils sont amis. Juste cette soi-disant «amitié» pour endormir le nègre est satisfaisante pour que ces pseudo-dirigeants bradent les biens de leur pays et du continent moins cher qu’un miroir couterait au temps de la traite négrière.
Ces deux catégories de dirigeants soumis (les marionnettes dans les pleures et les marionnettes dans la joie) sont aidés à maintenir leur poste, à changer la constitution de leur pays selon leur mesure et à s’enrichir sur le dos du peuple en complicité avec les grands maîtres de l’occident. Aussi longtemps qu’ils feraient la volonté du maître colon, leur fauteuil est assuré pendant plusieurs décennies, au nom de la démon-cratie «occidentafricaine».
Les insoumis:
Ceux qui ne se soumettent pas souffrent dans leur chair comme de bons esclaves rebelles, sur qui, les mesures les plus sévères pleuvent à tout moment.
Néanmoins, il y a les dirigeants de cette première catégorie d’insoumis qui se distinguent de leur insoumission à l’esclavage et à la colonisation, en vivant de façon intègre, doublée d’une bonne gouvernance comme le fit Thomas Sankara pour ne citer que lui.
La deuxième catégorie de ce deuxième groupe est composé de ces dirigeants non soumis à l’occident, qui tout en manifestant leur volonté de se libérer de l’impérialisme occidentale, s’enrichissent sur le dos du peuple parallèlement au combat de libération.
Malgré ce combat noble face à l’occident, les caisses de l’état sont tout de même abusées par ceux-ci.
Ce groupe est beaucoup plus complexe car il peut dans le même temps être soutenu pour son idéal de souveraineté, et se faire combattre pour sa cupidité, voire sa mauvaise gouvernance. La possibilité de supporter ce groupe d’un pied et de s’en plaindre d’un autre pied est assez grande. Cette situation de fait sied bien à la phrase de Feu Balla Kéita selon laquelle: «Un pied dedans, un pied dehors, c’est dehors…» Avait-il raison? Avait-il tort? La vérité est relative, et donc je ne saurai la détenir pour l’imposer ici.
En dépit des traitements différents à leur infligé par les occidentaux, nos leaders politiques soumis comme non soumis ont tous, à quelques exceptions près la possibilité et la manie de se servir des caisses de l’Etat, se transformer en milliardaires à une vitesse vertigineuse et d’envoyer leurs enfants en Occident pour leurs études dans les meilleurs conditions crées par ces occidentaux au détriment des systèmes éducatifs dans leur pays respectifs.
B- Le peuple d’Afrique
Dans tout ce contexte politique “occidentafricain” ou de révolution Africaine, le peuple Africain est bien celui-là même qui souffre à tout moment, que ce soit sous un régime de président soumis, comme sous un régime de président non-soumis. Que ce soit avec un pays qui veut sa souveraineté ou un pays qui se plait dans l’esclavage.
Quel est donc le combat qui s’impose à nous, peuple d’Afrique?
NB 1: Notre Indépendance

Une grande victoire du combat du Président Laurent Gbagbo est d’avoir éveillé la conscience ivoirienne en particulier et Africaine en général en nous informant que l’indépendance (politique comme économique) de l’Afrique n’est pas encore acquise…
L’autre victoire sera de parachever ce combat jusqu’à conquérir cette Indépendance pleine et entière car n’être à la charge de personne doit être notre devise désormais en Afrique.
Pendant 50 ans l’information que nous ne sommes pas indépendant a été camouflée. En 1960, sur conseil du général Charles de Gaule, la France a fait semblant de donner l’Indépendance à la Côte d’Ivoire. Elle nous a fait croire que nous sommes indépendants… À l’inverse, la Côte d’Ivoire a fait semblant d’être indépendante… Depuis 1960 donc, nous vivons dans le mensonge et, de mensonge en mensonge, nous sommes devenus un peuple mythomane et perdu. Perdu sur son propre sol… Un peuple où les uns et les autres se plaisent dans les titres vides, soi-disant un peuple souverain dont la décision du Conseil Constitutionnel est contestée par une soi-disant communauté internationale…
NB 2: Le combat de Souveraineté
Pour ma part, le combat de souveraineté est un combat non négociable. Nous devons le mener et nous devons le gagner tôt ou tard. Il le faut !
Ceci étant, le combat de souveraineté ne peut se gagner avec un peuple non éduqué;
Le combat de souveraineté ne peut se gagner avec un peuple qui a faim;
Le combat de souveraineté ne peut se gagner avec un peuple qui ne peut se soigner;
le combat de souveraineté ne peut se gagner avec un peuple qui craint de se faire tuer par le politicien de la gauche comme le politicien de la droite;
Le combat de souveraineté ne peut se gagner dans une politique de copinage ou des affinités tribales;
Le combat de souveraineté ne peut se gagner dans les stratégies festives et populiste, même là où le sérieux s’impose;
Le combat de souveraineté ne peut se gagner dans les appréciations et jugements sélectifs, fondés en grande partie sur la mauvaise foi, la méchanceté gratuite et la philosophie tribaliste.
Et pourtant nous devons gagner le combat de souveraineté…
Que devons nous faire donc?
Nous devons avoir des stratégies constructives à court, à moyen et à long terme.
Il faut Eduquer le peuple, lui donner la possibilité de se nourrir et se soigner et non les moyens de s’entretuer. Il faut redonner à ce peuple sa sérénité, sa sécurité et sa quiétude.
Toute la côte d’Ivoire ne peut fuir pour se refugier au Ghana, au Togo, au Benin, au Liberia et j’en passe. Il faut compter avec cette partie du peuple qui veut bien fuir “l’Imposture pouvoirisée” mais qui ne peut pas. D’ailleurs, ceux qui ont réussi à se refugier hors de la Côte d’Ivoire y sont malgré eux et doivent survivre. Ainsi, les survivants de la guerre de la France contre la souveraineté Ivoirienne, réfugiés en Côte d’Ivoire ou réfugies ailleurs doivent continuer de vivre.

Mais comment?

Chacun de nous doit contribuer à cela. Nous sommes face à une réalité complexe, et notre sens d’être humain nous demande de savoir résoudre les problèmes mêmes les plus complexes de la vie.
NB 3: La bonne gouvernance:

N’étant ni politicienne, ni politologue, je ne saurai juger ici la bonne gouvernance des différents régimes qui se sont succédés en Côte d’Ivoire (Houphouët, Bedié, Guéi et Gbagbo). D’ailleurs pour le faire, il faut définir les paramètres et variables de Bonne Gouvernance et analyser chacun de ces régimes en fonction de ces paramètres et variables. Une telle analyse n’est pas la priorité du moment à mon avis.
Néanmoins, je peux apprécier les faits, l’Infrastructure, le système éducatif, l’environnement, la corruption, le chômage, la politique intérieure comme extérieure, le combat de libération totale……
Le fait principal à apprécier aujourd’hui pour ma part est la situation de vie que le peuple de côte d’Ivoire a connue les 20 dernières années, par la faute de TOUS:
1: la politique de “ce pays, si je ne le gouverne pas, je le rendrai ingouvernable…”
2: la politique d’immaturité qui fait qu’on ne prend pas une telle phrase au sérieux, en faire un débat national pour mieux comprendre les pour et les contres;
3: la politique du caméléon et du manque de conséquence de tous: le matin on prend Ouattara pour un étranger, à midi on s’associe à lui pour combattre un ennemi commun, l’après-midi, on lance un mandat d’arrêt contre lui ou alors on l’aide à combattre le nationalisme Ivoirien appelé « Ivoirité », le soir on lui fait plaisir en fêtant avec ses rebelles et en le récompensant avec la naturalisation Ivoirienne, et en pleine nuit, on est surpris qu’il a rendu le pays ingouvernable pour les autres pour pouvoir le gouverner lui-même enfin!
Et tout ceci dans un contexte de Mensonge, d’Hypocrisie, de Mauvaise foi, de Méchanceté gratuite, de Légèreté, de Tribalisme, de Favoritisme, de Corruption de part et d’autre, de l’est à l’ouest, du nord au sud en passant par le centre…
Pendant tout ce temps, le peuple ivoirien a souffert, a été tué, brulé et continue de souffrir… L’école Ivoirienne, avenir du pays est dans un état qui ressemble à un cauchemar… C’est bien le résultat de 30 années de mépris envers ce système éducatif que certaines personnes essaieraient de mettre de manière sélective et malhonnête à l’actif des 5 ou 10 dernières années. (Je préfère ne pas revenir dessus, mais je demande aux uns et aux autres de retrouver mes ” cri de cœurs acte 1 et acte 2″ sur google écrits en Mai – juin 2010, pour se rafraichir la mémoire).
Le taux de chômage est digne d’un Etat rendu ingouvernable comme promis… les routes qui succombent sous le poids de grosses cylindrés fabriquées spécialement pour les autoroutes des Etats-Unis.
La mort par-ci, la mort par-là…
Les survivants quant à eux doivent survivre pour que les combats du pain quotidien, de la souveraineté et aussi de la bonne gouvernance soient une réalité un jour. Pour songer gagner ces combats qui s’imposent à nous, il faut bien qu’il y ait des survivants…
La réconciliation:
Le mot réconciliation est si noble et si divin… Néanmoins il ne sert à rien de l’utiliser hors de son contexte ou alors dans un contexte malsain et malpropre…
Dans cette course de prise de pouvoir Ivoirien « par tous les moyens », je me demande bien parfois, qui sont ceux qui sont en conflit pour qu’on parle de réconciliation? Quel sont les groupe en conflit qui par conséquent ont besoin de se réconcilier? Pourquoi? Quel est le problème? Quel est l’origine du problème?
Un 19 Septembre 2002, des rebelles sortent des broussailles du Burkina Faso, habillés presque dans les mêmes trellis que l’armée française et se sont mis à tuer les Ivoiriens après un coup d’Etat manqué contre le Pouvoir du Président Gbagbo. Que s’est-il passé avant le 19 Septembre 2002 pour que la solution soit ces tueries engendrées par la rébellion de Ouattara et de Soro Guillaume ?
Les années sont passées, la France et ses alliés ont fini par aider Ouattara et ses rebelles à prendre enfin le fauteuil présidentiel tant recherché « par tous les moyens… »
Depuis le 11 Avril 2011 donc, la France a réussi à capturer le Président Gbagbo pour pouvoir installer Ouattara, le représentant de la France et de leurs alliés en Côte d’Ivoire. Ouattara et ses hommes sont au pouvoir enfin par la voie de la fameuse philosophie ” de la prise du pouvoir par tous les moyens”. ( les animaux et les hommes ont été sacrifiés, les armes africaines et occidentales on sévi pour que Satan jubile enfin victoire… Quoi de plus normal, puisque nous sommes sur terre où Satan est roi!)
Qu’on soit d’accord avec cette manière atroce d’accéder au pouvoir ou pas c’est cela la réalité pour le moment.
S’il y a donc une réconciliation à faire, c’est bien entre Ouattara et le Président Laurent Gbagbo que cela doit se faire, puisque c’est contre le Pouvoir du Président Laurent Gbagbo que Ouattara et ses amis ont œuvré ces 10 dernières années.
Il est vrai que le peuple de Côte d’Ivoire a subit du tort, mais n’est pour autant pas en conflit dans le contexte-ci. Que ces politiciens ne déplacent pas le débat pour faire croire au peuple que c’est lui qui est en conflit, d’où le besoin de réconciliation.
Autant Ouattara et ses amis se sont réconciliés avec le Président Bedié (à la suite des épisodes de la prise de pouvoir après le décès du Président Houphouët, du coup d’Etat contre Bédié, du mandat d’arrêt contre Ouattara et du lancement de l’Ivoirité…), autant ils doivent pouvoir se réconcilier avec le Président Gbagbo, sans faire croire au peuple que c’est lui qui est en conflit, d’où le besoin de se réconcilier.
Soit Ouattara rejoint Gbagbo en prison pour faire une réconciliation de prisonniers, soit il libère Gbagbo pour faire une réconciliation d’hommes étant libres.
Le peuple quant à lui veut être gouverné vivant, non égorgé, non brulé, non fusillé, non massacré et pas « par tous les moyens…»
On ne fait pas de réconciliation avec des gens qu’on traque, qu’on tue, qu’on emprisonne, qu’on déshabille aux yeux du monde parce qu’on a la force impérialiste avec soi… Une telle réconciliation n’est que moquerie pour soi-même et moquerie pour les autres…
Le peuple Ivoirien n’a jamais eu de problème, n’a jamais fait de guerre civile et ne fera pas sienne la guerre de prise de pouvoir « par tous les moyens » de Ouattara et ses amis Sénégalais, Burkinabé, français, Américains, Onusien, du FMI et j’en passe.
Pourquoi venir se moquer d’un tel peuple en parlant de réconciliation pour une guerre de fauteuil présidentiel Ouattara-Gbagbo qui n’est autre qu’une guerre Occident-Afrique?
S’il y a besoin de réconciliation, c’est bien la réconciliation Occident-Afrique!
En effet, l’occident doit nous dire pourquoi l’Afrique est abusé de la sorte et les Africains doivent pouvoir faire comprendre à l’occident qu’ils sont d’accord ou pas de leur traitement. Voilà la Réconciliation qui s’impose. Le reste, c’est bien continuer de profiter de l’ignorance pour distraire la galerie Ivoirienne en particulier et africaine en général.
Voyez-vous ? Pour un problème de fauteuil présidentiel entre Ouattara et Gbagbo ou Occident-Afrique, on n’appelle pas le peuple Ivoirien pour dire vient te réconcilier!
Le jour Ouattara et Gbagbo vont se réconcilier, les partisans de Ouattara suivront leur leader dans cette réconciliation et les partisans de Gbagbo suivront Gbagbo dans cette réconciliation… Les autres apprécieront.
Si Ouattara a réussi avec ses amis à travers le monde à arracher le pouvoir à Laurent Gbagbo et à le jeter en prison pour la deuxième fois, c’est que le problème entre Ouattara et Laurent Gbagbo n’est pas terminé. On ne se réconcilie pas avec une telle personne en son absence, incarcérée parce que ayant choisi de respecter la décision du conseil constitutionnel de son pays. Cette même personne qu’on a jetée hier en prison et qu’on jette en prison aujourd’hui bien qu’on ait reçu sa naturalisation ivoirienne grâce elle… et faire croire au peuple que c’est lui qui a besoin de réconciliation, ce n’est pas juste!
Ce n’est pas le peuple Ivoirien qui s’est soulevé un matin pour faire une rébellion et s’entretuer!
Par contre, tous ceux qui ont tué depuis le 19 Septembre 2002 jusqu’ aujourd’hui peuvent chercher à faire la Paix avec ceux qu’ils ont tués. Nous sommes Africains et nous communiquons avec nos morts. Demandez donc pardon à tous ceux que vous avez tués et s’ils acceptent vos pardons, vous vous seriez ainsi réconciliés avec les morts, vos nombreuses victimes.
Une fois réconciliés avec les morts, réconciliez-vous aussi avec les survivants emprisonnés. Après quoi, les survivants en liberté conditionnée sauront vous apprécier.
Pour les familles et autres proches des victimes, que les uns et les autres qui savent qu’ils ont tué se repentissent et demandent pardon aux uns et aux autres. Ceux qui sont prêts à pardonner, pardonneront. Ceux qui ne sont pas prêts à pardonner ne pardonneront pas et il faut créer les conditions d’un éventuel pardon. La solution ne serait pas de continuer de les tuer pour les obliger à pardonner ou à se réconcilier…
Réconciliez-vous aussi avec vos consciences puisque chacun en a une, pour vos actes posés pendant ces 20 dernières années et mêmes les années d’avant dans vos politiques respectives, et le reste se fera avec le bon sens des uns et des autres.
Que chacun assume pleinement sa part de responsabilité afin que la lutte pour la bonne gouvernance d’une part et la lutte contre l’impérialisme d’autre part continuent de se faire si possible dans la complémentarité un jour…
A la place de réconciliation, je dirais plutôt arrêtez les TUERIE, l’épuration ethnique, la chasse à l’homme, le mensonge, la malhonnêteté, la haine et la mauvaise foi… Ce n’est pas de cette manière qu’on parvient à se faire aimer par un peuple.
On ne se fait pas passer pour juste quand on est conscient qu’on est un tueur et un assassin!
On ne se fait pas passer pour juge quand on est conscient qu’on est celui-là même qui doit être jugé!
On ne se fait pas passer pour victime, quand on est conscient qu’on est l’agresseur!
On ne se moque pas de tout un peuple quand on est conscient qu’on a rendu ce peuple meurtri!
Le besoin immédiat de mon peuple :
• Arrêtez les Tuerie et la Violence dont vous seuls détenez le secret! (accordez-moi ici l’espoir que la répétition vous aidera à comprendre.)
• Eradiquez la pauvreté en Côte d’Ivoire;
• Redonnez l’école instrutive et constructive aux ivoiriens;
• Redonnez la possibilité aux Ivoiriens de se soigner;
• Faites en sorte qu’il n’y ait plus d’enfants qui trainent dans les rues;
• Créez du travail et les conditions qui favorisent le travail;
Cela pourrait peut-être soulager des cœurs meurtris de se voir pris en captivité par la force de l’imposture…
Il est inacceptable de vivre ce fait que la France et ses alliés nous ramènent à l’ère avant la pseudo “Indépendance”, mais c’est là où nous sommes aujourd’hui et il faut sauver ce qui peut être sauvé…
Dieu dans tout cela:
«Nous savons du reste, que Tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein…» (Romain 8:28)
Les décisions les plus inhumaines contre la Côte d’Ivoire afin de réussir le coup d’Etat international ont été prises à New York, au siège de la fameuse ONU qui a donné son ok à la France d’appliquer son droit colonial sur la Côte d’Ivoire, en complicité avec le FMI… EMBARGO SUR LES MEDICAMMENTS, fermeture des banques en Côte d’Ivoire pour affamer les Ivoiriens afin de pourvoir installer l’homme qui fait l’affaire de l’occident… Une fois New York donne son ok, tous les perroquets de l’Europe d’Afrique et d’ailleurs répètent en cœur ou à tour de rôle, au grand bonheur de Satan… C’est pour quoi, Dieu à son tour commencera à New York, parmi les décideurs du monde… Suivez mon regard.
(Pour la petite anecdote, je crois avoir entendu un jour Mr Dominique Strauss-Kahn dire dans une interview que «le Président Gbagbo est infréquentable et cherche les femmes partout…» Aujourd’hui le temps révèle que lui ne cherchant pas les femmes partout mais les force dans les hôtels… Entre deux avions, le plaisir sexuel d’une negresse est au menu afin d’avoir la force de développer son mépris pour les Africains qui ont compris le jeu diabolique occidental. C’est donc lui le « fréquentable » Dominique qui aujourd’hui se fait arrêter, menotter pour agression sexuelle dans un hôtel selon l’actualité. Comme quoi, entre «chercher les femmes partout» et «forcer les femmes dans les hôtels», seul Dieu maîtrise le destin de chacun…
Continuons de faire confiance à Dieu en toute circonstance, même quand on a l’impression qu’on n’y comprend rien.
«Heureuse la nation dont l’Eternel est Dieu…» (Psaume 33:12). Si nous avons choisi sincèrement l’Eternel comme notre Dieu, si notre Nation l’a fait, alors nous serons heureux car tout ce qui se passe aujourd’hui va concourir à notre bien selon le plan de Dieu.
On me demandera comment?
Eh bien! Les voies de Dieu sont insondables, mais le temps nous en dira plus, et comme le Président Gbagbo aime bien le dire, le TEMPS EST L’AUTRE NOM DE DIEU… L’Humiliation de la Côte d’Ivoire déterminera l’Humiliation des ennemis de la Côte d’Ivoire… Suivez mon regard. Continuons donc de prier ce Dieu car il sait mieux que nous et n’a pas encore dit son dernier mot…
Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.

Copenhague, le 21 Mai 2011
Rosalie Kouamé «Roska»
Ingénieur en Management & Strategy Development
Activiste de la Paix, des Droits de l’Homme, de l’Education, de la Culture, de Jésus et des lois Divines
Présidente Fondatrice – Fondation Roska
roska_net@hotmail.com roska_net@yahoo.com

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