Samedi, 09 Juillet 2011
Les victimes de viol sont difficilement acceptées, non pas seulement dans la société africaine mais aussi occidentale et même orientale. C'est aujourd'hui une vérité universelle qui exige, après tout, que les personnes victimes de cette méchanceté soit, non seulement protégées mais évacuées pour vivre sous d'autres cieux afin de reprendre leur vie normale.
Il en est ainsi de Mme Solange Kibeti, originaire du Nord-Kivu, veuve et mère de deux enfants, victime d'un viol, il y a deux ans. Elle vient de retrouver la paix de l'âme et le courage de refaire face aux exigences de la vie parce qu'elle a eu la chance d'être acceptée en asile politique dans un pays scandinave. Pourtant, après le viol, elle avait été abandonnée et par son mari et par sa famille. Celle-ci lui avait même demandé, un peu méchamment, de quitter la maison familiale et d'aller se débrouiller ailleurs. Tout est bien qui finit bien, dit-on. Pour une mère de deux enfants, ces avec une certaine fierté et maîtrise de la vie qu'elle revenue, cette année, rendre visite aux siens vivants encore dans la ville de Goma.
Un autre cas similaire est celui de Mme Pamela Biata. A peine mariée à un jeune milicien du Mlc, elle a été arrachée à l'affection de ce dernier parce qu'abattu sauvagement par des hommes en armes qui font encore la loi à Mbandaka, dans la province de l'Equateur. Revenue chez elle à Kinshasa, elle a été considérée comme une pestiférée même par les siens au point qu'elle est partie sans laisser des traces. Ses parents, toujours sans nouvelle d'elle, espèrent qu'elle aura la chance de refaire sa vie et qu'elle leur reviendra.
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