Il n’y a plus aveugle que celui qui refuse de voir, dit l’adage. Le régime Ouattara semble être dans ce cas. Sa quête de bouc émissaire à qui, il faut faire porter le chapeau des menaces de déstabilisation, lui fait oublier que son propre mur est fissuré.
Les tenants du pouvoir refusent de voir que le mal est à l’intérieur du régime lui-même.
Et nul par ailleurs comme, l’affirment certaines voix officielles qui continuent de pointer le doigt accusateur sur les partisans du président Laurent Gbagbo.
Il suffit pour s’en convaincre de voir les actions subversives à répétition des éléments des forces pro-ouattara (Frci) et de ceux qui sont issus des de la rébellion armée du nord de la Côte d’ivoire (les forces nouvelles) qui causent biens des soucis aux populations, devenues leurs souffre douleurs.
En la matière, les méfaits ne se comptent plus. Les braquages sur les autres, dans les domiciles, et dans les entreprises sans oublier les tueries et les enlèvements sont à leur actif.
La tournure que ces forces pro-ouattara ont donné aux rafles générales de ces derniers jours en est une illustration parfaite. Profitant de cette opération « coup de poing », ces soldats, comme leur habitude, ont préféré dévoyer cette noble mission.
Au lieu de traquer les malfrats, les Frci s’en prennent aux honnêtes citoyens.
Pis, elles accentuent la galère de la population en les dépouillant de tous leurs biens lors des contrôles de routines ou en les traumatisant par des enlèvements pour des destinations, après violation des domiciles privés.
Tels des vers dans le fruit, les hommes de Guillaume Soro sabotent de l’intérieur les actions du gouvernement de leur mentor, Alassane Ouattara. Lequel n’y prête aucune attention, préférant jeter son dévolu sur les militants et sympathisants du Front Populaire ivoirien (Fpi), le parti politique du président Laurent Gbagbo, trop occupés à leur propre survie depuis la chute de leur mentor, plutôt qu’à réfléchir à des projets funestes.
Les Frci et les forces nouvelles (FN) délaissées mais pas toujours désarmées, constituent le gros lot du mal ivoirien, et sont à surveiller de prês comme du lait sur le feu. En tout cas les témoignages sont légions.
Les autorités administratives ne s’en cachent pas, et crient leur ras-le-bol. A Abengourou, par exemple, le Maire Nicolas Kouassi Akon a déclaré persona non grata les miliciens « dozos » du régime dans sa localité.
Dépité par les nombreux barrages non autorisés et des contrôles de pièces d’identité auxquels s’adonnent les chasseurs traditionnels (pour la plupart analphabètes) dans sa commune, il a décidé d’y mettre fin.
Le préfet de Sinématiali et celui de Ferkéssedougou dans le nord de la Côte d’ivoire, ne disent pas autres choses. Pour eux, les troubles fêtes dans leur département respectif sont les ex-combattants issus des FN.
« 80% des coupeurs de route sont des ex-combattants » avait déclaré l’administrateur civil de Ferkéssedougou dans les colones d’un confrère de la place.
Comme on le voit, ce sont des actes de déstabilisation concrets sur lesquels le gouvernement devait se pencher davantage.
Source « Le Quotidien »
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