lundi 21 mai 2012

Pauvreté en Equateur : KENGO, BOMBOLE,… interpellés

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Léon Kengo Wa Dondo - Président du sénat de la RDC


Selon la Banque mondiale, plus de 93% d’habitants de la province de l’Equateur en RDC vivent dans la pauvreté. L’extrême pauvreté que connaît la province de l’Equateur est justifiée par la mauvaise utilisation des ressources financières que mobilise cette province.

Les résultats d’enquête de la Banque indiquent également que la province de l’Equateur est confrontée à un problème d’infrastructures. Seulement 43 km des routes sont asphaltées sur les 14 000 que compte la province.

Selon la Banque mondiale, plus de 93% d’habitants de la province de l’Equateur vivent dans la pauvreté. Cette institution financière recommande aux autorités provinciales d’élaborer un plan de développement pour améliorer la situation sociale et économique des habitants.

L’extrême pauvreté que connaît la province de l’Equateur est justifiée par la mauvaise utilisation des ressources financières que mobilise cette province.

L’institution de Bretton Woods indique qu’actuellement plus de 75% des finances de la province, principalement constituées des fonds rétrocédés par le gouvernement central, sont orientées vers les dépenses de souveraineté, sécurité, réparation des dégâts causés par des catastrophes naturelles, réputées improductives.

Seulement 15% des recettes de la province seraient affectées au secteur prioritaire (éducation, santé, eau, électricité, etc.).

Pour réduire la pauvreté dans cette partie de la République, la Banque mondiale suggère que 40% des finances de la province soient affectées aux dépenses de souveraineté. Le secteur prioritaire bénéficierait de la même dotation.

Les 20% restants seraient affectés aux autres dépenses de la province. Les résultats d’enquête de la Banque indiquent également que la province de l’Equateur est confrontée à un problème d’infrastructures. Seulement 43 km des routes sont asphaltées sur les 14 000 que compte la province.

Dans le secteur de l’agriculture, l’institution note aussi d’importants déficits, notamment le manque d’investissements. Seuls 5% de 33 millions d’hectares arables sont cultivés.

ACP/LP

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