lundi 21 mai 2012

Moïse Katumbi et Francis Kalombo cibles des « combattants » en Suisse

le 21 mai 2012.


Depuis quelques années, les dirigeants politiques congolais sont mal accueillis par leurs compatriotes qui vivent en Occident. Ceux qui tombent dans les pièges des combattants passent souvent des moments difficiles.

Léon Kengo, le président du Sénat, est le dernier officiel congolais à vivre l’enfer à Paris, en France, où il avait été agressé.

Après lui, Moïse Katumbi, gouverneur de la province du Katanga et président fédéral du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) de la même province avait échappé à une agression à Bruxelles, en Belgique, au mois de février 2011.

Ce jour-là, le président du TP Mazembe déjeunait au restaurant de l’hôtel Hilton lorsque trois Congolais qui étaient à sa recherche ont fait irruption à l’hôtel.

L’oeuvre des
Combattantssemble ne pas connaître aucun répit ni encore moins aucune fin. Nous apprenons à l’instant que des Combattants de Suisse à la recherche du Député Francis Kalombo en vain se sont rabatus sur le Gouverneur du Katanga, M. Moïse Katumbi. Ce dernier est en Suisse avec le TP Mazembe.

Le TP Mazembe est actuellement en Suisse pour un stage sportif. A cette occasion, les Corbeaux affrontent plusieurs équipes européennes. Hier, jeudi 17 mai, les Corbeaux affrontaient le Panatinaikos, équipe du haut du panier du championnat grec.

C’est dans ce cadre que séjourne également le staff d’encadrement de l’équipe lushoise. Naturellement, le Chairman Moïse Katumbi était de la partie.


Lors du match contre le Panatinaikos, M. Katumbi a été pris à partie par certains de nos compatriotes, dits Combattants. Ce que l’on lui reproche : d’avoir appelé à voter pour le président Joseph Kabila.

Cependant, grâce au service d’ordre présent, M. Katumbi a pu rentrer à son hôtel sain et sauf. Il s’en ait toutefois fallu de peu. Suite aux échauffourées, 2 Combattants ont été arrêtés par la police, il s’agit de MM. Taty Kabeya et Justin Manyanga.

D’aucuns se souviendront qu’au lendemain de l’agression manquée de Moïse Katumbi, Dominique Struye de Swielande, alors ambassadeur de Belgique en RDC, bien qu’ayant condamné la tentative d’agression du gouverneur du Katanga, avait insisté sur la nécessité pour la RDC d’informer officiellement son pays de la visite des autorités congolaises pour assurer leur sécurité.

«Il revient au gouvernement belge de protéger les autorités congolaises se déplaçant en Belgique, pour autant que les autorités belges aient été averties à temps», avait-t-il déclaré à Radio Okapi.

Cette option avait été levée au lendemain de l’agression de Léon Kengo à Paris. Convoqué chez le ministre congolais des Affaires étrangères, Luc Hallade, l’ambassadeur de la France en RDC avait déclaré «qu’il était préférable dans le contexte actuel, que les personnalités congolaises qui sont appelées à se déplacer, fût-ce à titre privé, nous informent en amont pur qu’on puisse prendre des dispositions ad hoc pour pouvoir assurer leur sécurité surplace».

Maintenant que les combattants congolais de la Suisse promettent de s’attaquer à la délégation du TP Mazembe qui est en tournée sur le vieux continent, une seule question hante les esprits : les dirigeants suisses ont-ils été saisis?

Direct.cd

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire