21/05/2012
Yamina BENGUIGUI - Ministre déléguée aux Français de l’étranger et à la Francophonie
Dans une lettre ouverte adressée le 21 Mai 2012 à Madame Yamina BENGUIGUI, Ministre déléguée aux Français de l’étranger et à la Francophonie, le peuple congolais, victimes de « Joseph KABILA » et ses complices, refuse la tenue du Sommet de la Francophonie en RDC dans le contexte politique actuel et appelle une fois de plus la France à se mettre du bon côté de l’histoire en ne cautionnant ni de près ni de loin les horreurs qui sont actuellement perpétrés en RDC par « Joseph KABILA » et ses complices.
XIVème SOMMET DE LA FRANCOPHONIE
Lettre ouverte à Madame Yamina Benguigui, Ministre déléguée aux Français de l’étranger et à la Francophonie
"Le peuple congolais, victimes de « Joseph Kabila » et ses complices, refuse la tenue du Sommet de la Francophonie en RDC dans le contexte politique actuel et appelle une fois de plus la France à se mettre du bon côté de l’histoire en ne cautionnant ni de près ni de loin les horreurs qui sont actuellement perpétrés en RDC par « Joseph Kabila » et ses complices."
Madame la Ministre,
Au nom de l’Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo et son Président, j’ai le plaisir de vous présenter mes sincères félicitations pour votre nomination au poste de Ministre déléguée aux français de l’étranger et à la Francophonie.
L’APARECO a suivi de près les différentes déclarations de Monsieur Hollande concernant à la fois sa vision de la politique africaine de la France sous sa présidence ainsi que l’importance qu’il accorde à la Francophonie, et nous nous réjouissons du choix qu’il a porté sur votre personne en tant que ministre à la Francophonie.
En effet, au vu du désastre humanitaire dont le peuple congolais et particulièrement les femmes congolaises sont victimes depuis plus d’une décennie, votre nomination, au regard de votre attachement au respect des droits de l’Homme, comme en témoigne votre précédente fonction à la Mairie de Paris, est un signe encourageant pour le peuple congolais en général, et pour les femmes congolaises meurtries en particulier.
Madame la Ministre,
L’annonce de la tenue du XIVème Sommet de la Francophonie en République démocratique du Congo, le 2ème pays francophone au monde en termes de population, devait en soi constituer une bonne nouvelle et un sujet de joie pour tous les congolais ainsi que tous les francophones du monde.
Mais la tragédie que vit notre population et la responsabilité du gouvernement actuel dans ce désastre oblige l’APARECO à s’adresser une fois de plus à la France et à l’OIF pour demander au nom du peuple congolais que ce Sommet soit annulé ou délocalisé.
En effet, les chiffres officiels qui décrivent le bilan honteux et scandaleux de la gouvernance de Monsieur « Kabila » et ses complices en RDC sont sans appel et font de ce régime la première source d’insécurité pour le peuple congolais.
Pour votre gouverne, je vous joins en annexe quelques images des horreurs que subissent les femmes congolaises à l’Est et je vous présente mes excuses pour la brutalité de certaines de ces images.
Depuis 1996, date du début de la guerre d’agression orchestrée par des pays voisins de la RDC et maquillée en prétendues rébellions successives, on compte aujourd’hui : plus de 6 millions de congolais morts , des centaines de milliers de femmes violées, 2 millions de déplacés congolais qui errent aujourd’hui loin de leurs habitations dans des conditions épouvantables, pendant que des populations rwandaises sont installées dans leurs villages ainsi vidés.
On compte en moyenne 1152 femmes violées par jour et 1500 congolais meurent par mois.
Madame la Ministre,
Tous ces drames et toutes ces horreurs dont les femmes et les enfants congolais sont les premières victimes sont les conséquences d’un plan secret d’occupation de la RDC dont le processus est mené par « Joseph Kabila » qui est à la tête des institutions congolaises, et qui se trouve être l’acteur principal de ce projet funeste contre la RDC.
Pour remplir sa mission à la tête des institutions de la RDC, cet homme a menti sur sa véritable identité. Car il s’appelle en réalité Hyppolite Kanambe, originaire du Rwanda où il a servi au sein de l’Armée Rwandaise sous les ordres du général James Kabarebe lors de l’agression du Zaïre en 1996.
Conformément à la constitution de la RDC qui exige qu’un candidat à la magistrature suprême soit né de père et de mère congolais, «Joseph Kabila » ne peut prétendre à la magistrature suprême, et son acte de parjure constitue une grave imposture qu’il est obligé d’imposer au peuple congolais à travers une répression sanglante et sauvage comme le monde entier l’a vécu à la marge des élections présidentielles truquées du 28 novembre 2011 en RDC.
C’est dans le même ordre d’idée qu’il faut comprendre la protection commune que « Joseph Kabila » et Paul Kagamé accorde aux officiers rwandais recherchés par la justice internationale en RDC.
Laurent Nkundabatware et Bosco Ntaganda pour ne pas les citer, sont des pions importants dont ces deux chefs d’État se servent pour semer la mort et la désolation à l’Est de la RDC et accomplir leur sinistre projet de balkanisation de la RDC et de pillage de ses richesses.
Ils ne prendront aucun risque de les livrer à la CPI par peur de voir leur secret dévoilé au grand jour.
Madame la Ministre,
C’est donc dans ce contexte tragique d’un pays véritablement occupé que notre population qui ne sait plus à quel saint se vouer, a dû aller à nouveau aux urnes le 28 Novembre 2012 pour participer à un processus électoral déjà vicié en amont, mais dans l’espoir cependant de se débarrasser de cette imposture.
Malheureusement pour elle, le dictateur au pouvoir n’avait qu’un objectif, celui de préserver son pouvoir et de s’imposer par la force et la fraude.
Le Centre Carter, l’Église Catholique en RDC ainsi que la Mission d’observateurs européens dépêchés sur place pour surveiller les élections ont été unanimes sur les fraudes massives constatées et sur le manque de crédibilité d’un tel scrutin.
L’ONU a également publié un rapport accablant faisant état de nombreux cas de violations des Droits de l’Homme et de plusieurs assassinats de civils innocents par le gouvernement d’occupation en RDC durant ces élections.
Ces fraudes ont été d’une ampleur telle que tous les chefs d’Etats du monde et d’Afrique, voir même ceux des régions centrale et australe de l’Afrique auxquelles appartient la RDC, tous ont boudé la cérémonie d’investiture de « Joseph Kabila ».
Sauf le président Mugabe du Zimbabwe, pour des raisons évidentes, a pris part à cette cérémonie qui a également eu lieu loin du regard du peuple congolais en colère.
Madame la Ministre,
C’est donc à la lumière de toute cette situation exposée ci-dessous que l’APARECO se permet de vous demander avec insistance de tenir compte de l’état d’esprit de la majorité du peuple congolais qui espèrent de tout cœur que votre gouvernement délocalise la tenue du prochain Sommet de la Francophonie à Kinshasa en RDC.
Le peuple congolais ne comprendra pas qu’après les déclarations politiques du président François Hollande qui ont suscité un grand espoir en Afrique en général et en RDC en particulier face aux régimes dictatoriaux, que la France cautionne par sa présence la tenue du sommet de la Francophonie sous l’imposture et la dictature de « Joseph Kabila ».
Nous osons croire qu’à l’exemple du président François Mitterrand qui avait pris, dans les mêmes circonstances, la courageuse décision de délocaliser le sommet de la Francophonie prévue à Kinshasa en 1994, votre gouvernement donnera un signal fort aux dictateurs d’Afrique et du monde en délocalisant exceptionnellement le sommet prévu à Kinshasa.
En vous remerciant d’avance pour votre attention, nous vous prions de recevoir, Madame, nos salutations les plus sincères.
Paris, le 21 Mai 2012
Candide OKEKE
Directrice de cabinet du Président National de l’APARECO
Yamina BENGUIGUI - Ministre déléguée aux Français de l’étranger et à la Francophonie
Dans une lettre ouverte adressée le 21 Mai 2012 à Madame Yamina BENGUIGUI, Ministre déléguée aux Français de l’étranger et à la Francophonie, le peuple congolais, victimes de « Joseph KABILA » et ses complices, refuse la tenue du Sommet de la Francophonie en RDC dans le contexte politique actuel et appelle une fois de plus la France à se mettre du bon côté de l’histoire en ne cautionnant ni de près ni de loin les horreurs qui sont actuellement perpétrés en RDC par « Joseph KABILA » et ses complices.
XIVème SOMMET DE LA FRANCOPHONIE
Lettre ouverte à Madame Yamina Benguigui, Ministre déléguée aux Français de l’étranger et à la Francophonie
"Le peuple congolais, victimes de « Joseph Kabila » et ses complices, refuse la tenue du Sommet de la Francophonie en RDC dans le contexte politique actuel et appelle une fois de plus la France à se mettre du bon côté de l’histoire en ne cautionnant ni de près ni de loin les horreurs qui sont actuellement perpétrés en RDC par « Joseph Kabila » et ses complices."
Madame la Ministre,
Au nom de l’Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo et son Président, j’ai le plaisir de vous présenter mes sincères félicitations pour votre nomination au poste de Ministre déléguée aux français de l’étranger et à la Francophonie.
L’APARECO a suivi de près les différentes déclarations de Monsieur Hollande concernant à la fois sa vision de la politique africaine de la France sous sa présidence ainsi que l’importance qu’il accorde à la Francophonie, et nous nous réjouissons du choix qu’il a porté sur votre personne en tant que ministre à la Francophonie.
En effet, au vu du désastre humanitaire dont le peuple congolais et particulièrement les femmes congolaises sont victimes depuis plus d’une décennie, votre nomination, au regard de votre attachement au respect des droits de l’Homme, comme en témoigne votre précédente fonction à la Mairie de Paris, est un signe encourageant pour le peuple congolais en général, et pour les femmes congolaises meurtries en particulier.
Madame la Ministre,
L’annonce de la tenue du XIVème Sommet de la Francophonie en République démocratique du Congo, le 2ème pays francophone au monde en termes de population, devait en soi constituer une bonne nouvelle et un sujet de joie pour tous les congolais ainsi que tous les francophones du monde.
Mais la tragédie que vit notre population et la responsabilité du gouvernement actuel dans ce désastre oblige l’APARECO à s’adresser une fois de plus à la France et à l’OIF pour demander au nom du peuple congolais que ce Sommet soit annulé ou délocalisé.
En effet, les chiffres officiels qui décrivent le bilan honteux et scandaleux de la gouvernance de Monsieur « Kabila » et ses complices en RDC sont sans appel et font de ce régime la première source d’insécurité pour le peuple congolais.
Pour votre gouverne, je vous joins en annexe quelques images des horreurs que subissent les femmes congolaises à l’Est et je vous présente mes excuses pour la brutalité de certaines de ces images.
Depuis 1996, date du début de la guerre d’agression orchestrée par des pays voisins de la RDC et maquillée en prétendues rébellions successives, on compte aujourd’hui : plus de 6 millions de congolais morts , des centaines de milliers de femmes violées, 2 millions de déplacés congolais qui errent aujourd’hui loin de leurs habitations dans des conditions épouvantables, pendant que des populations rwandaises sont installées dans leurs villages ainsi vidés.
On compte en moyenne 1152 femmes violées par jour et 1500 congolais meurent par mois.
Madame la Ministre,
Tous ces drames et toutes ces horreurs dont les femmes et les enfants congolais sont les premières victimes sont les conséquences d’un plan secret d’occupation de la RDC dont le processus est mené par « Joseph Kabila » qui est à la tête des institutions congolaises, et qui se trouve être l’acteur principal de ce projet funeste contre la RDC.
Pour remplir sa mission à la tête des institutions de la RDC, cet homme a menti sur sa véritable identité. Car il s’appelle en réalité Hyppolite Kanambe, originaire du Rwanda où il a servi au sein de l’Armée Rwandaise sous les ordres du général James Kabarebe lors de l’agression du Zaïre en 1996.
Conformément à la constitution de la RDC qui exige qu’un candidat à la magistrature suprême soit né de père et de mère congolais, «Joseph Kabila » ne peut prétendre à la magistrature suprême, et son acte de parjure constitue une grave imposture qu’il est obligé d’imposer au peuple congolais à travers une répression sanglante et sauvage comme le monde entier l’a vécu à la marge des élections présidentielles truquées du 28 novembre 2011 en RDC.
C’est dans le même ordre d’idée qu’il faut comprendre la protection commune que « Joseph Kabila » et Paul Kagamé accorde aux officiers rwandais recherchés par la justice internationale en RDC.
Laurent Nkundabatware et Bosco Ntaganda pour ne pas les citer, sont des pions importants dont ces deux chefs d’État se servent pour semer la mort et la désolation à l’Est de la RDC et accomplir leur sinistre projet de balkanisation de la RDC et de pillage de ses richesses.
Ils ne prendront aucun risque de les livrer à la CPI par peur de voir leur secret dévoilé au grand jour.
Madame la Ministre,
C’est donc dans ce contexte tragique d’un pays véritablement occupé que notre population qui ne sait plus à quel saint se vouer, a dû aller à nouveau aux urnes le 28 Novembre 2012 pour participer à un processus électoral déjà vicié en amont, mais dans l’espoir cependant de se débarrasser de cette imposture.
Malheureusement pour elle, le dictateur au pouvoir n’avait qu’un objectif, celui de préserver son pouvoir et de s’imposer par la force et la fraude.
Le Centre Carter, l’Église Catholique en RDC ainsi que la Mission d’observateurs européens dépêchés sur place pour surveiller les élections ont été unanimes sur les fraudes massives constatées et sur le manque de crédibilité d’un tel scrutin.
L’ONU a également publié un rapport accablant faisant état de nombreux cas de violations des Droits de l’Homme et de plusieurs assassinats de civils innocents par le gouvernement d’occupation en RDC durant ces élections.
Ces fraudes ont été d’une ampleur telle que tous les chefs d’Etats du monde et d’Afrique, voir même ceux des régions centrale et australe de l’Afrique auxquelles appartient la RDC, tous ont boudé la cérémonie d’investiture de « Joseph Kabila ».
Sauf le président Mugabe du Zimbabwe, pour des raisons évidentes, a pris part à cette cérémonie qui a également eu lieu loin du regard du peuple congolais en colère.
Madame la Ministre,
C’est donc à la lumière de toute cette situation exposée ci-dessous que l’APARECO se permet de vous demander avec insistance de tenir compte de l’état d’esprit de la majorité du peuple congolais qui espèrent de tout cœur que votre gouvernement délocalise la tenue du prochain Sommet de la Francophonie à Kinshasa en RDC.
Le peuple congolais ne comprendra pas qu’après les déclarations politiques du président François Hollande qui ont suscité un grand espoir en Afrique en général et en RDC en particulier face aux régimes dictatoriaux, que la France cautionne par sa présence la tenue du sommet de la Francophonie sous l’imposture et la dictature de « Joseph Kabila ».
Nous osons croire qu’à l’exemple du président François Mitterrand qui avait pris, dans les mêmes circonstances, la courageuse décision de délocaliser le sommet de la Francophonie prévue à Kinshasa en 1994, votre gouvernement donnera un signal fort aux dictateurs d’Afrique et du monde en délocalisant exceptionnellement le sommet prévu à Kinshasa.
En vous remerciant d’avance pour votre attention, nous vous prions de recevoir, Madame, nos salutations les plus sincères.
Paris, le 21 Mai 2012
Candide OKEKE
Directrice de cabinet du Président National de l’APARECO
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