dimanche 29 juillet 2012

Guerre du Pétrole au Nord-Kivu: Des troupes rwandaises et ougandaises aux côtés du M23 .

Vendredi, 27 Juillet 2012

En dépit du rapport des experts de l’ONU et du Sommet d’Addis-Abeba du 15 juillet 2012 entre Joseph Kabila et ses homologues du Rwanda et de l’Ouganda, la guerre d’agression continue au Nord-Kivu.

Le Rwanda qui continue à nier qu’il n’a rien à voir avec les rebelles du M23, est contredit par les populations civiles du Nord-Kivu qui voient depuis vendredi dernier des troupes rwandaises traversées la frontière congolaise en Chefferie de Bwisha avec armes et munitions.


L’armée ougandaise qui n’était pas citée dans le rapport des experts de l’ONU est aussi visible au Nord-Kivu. Au lieu des massacres des populations elle se fait appeler ADF-NALU pour éviter des poursuites judiciaires dans l’avenir.

Ailleurs, elle agit sans masques comme à Kasindi-Port et à Karuruma en Chefferie des Bashu, Territoire de Beni.



Le Président Kaguta Museveni inspecte l'armée ougandaise (UPDF)


La stratégie de l’armée rwandaise/M23 est la même. Au lieu des massacres des populations, elle s’appelle FDLR, MAI-MAI... pour se soustraire des éventuelles poursuites judiciaires dans l’Avenir. Quand elle fait de la politique et de la guerre sans bilan humain, elle n’est que M23.


Notez que la zone encerclée par les armées du Rwanda et de l'Ouganda correspond au Parc National des Virunga, le nouvel eldorado pétrolier de l'Est de la RDC.


La Monusco continue à souffler le chaud et le froid. Après avoir surpris agréablement les congolais par le rapport des experts de l’ONU qui ont établi avec preuves à l’appui l’implication du Rwanda dans la rébellion du M23, elle est retournée à son jeu habituel du laisser-faire.

Il est vrai qu’elle utilise aujourd'hui ses avions de guerre. Mais l’effet de ses bombardements n’est pas encore perceptible sur terrain.

Le patron de l’ONU en RDC, Mr Roger Meece, donne l’impression de préparer les congolais à accepter le fait accompli de la balkanisation. Dans un discours, il a dit avec assurance que d’après ses sources le nombre des troupes du M23 aurait considérablement augmenté.

Un autre jour, il dit à la presse que le M23 possède un armement plus sophistiqué que celui des Fardc.

Mais quand les journalistes lui demandent de confirmer ou d’infirmer la présence des troupes Ethiopiennes, Erythréennes, et Ougandaises aux côtés des rwandais du M23, il affirme ne pas être capable de confirmer l’assertion.

Ses sources confirment la supériorité militaire du M23 face aux Fardc mais pas l’identité des troupes du M23. Une telle déclaration peut être prise dans d’autres cas comme une démoralisation des Fardc.


Tout de même, il faut remercier l’ONU d’avoir épinglé officiellement le Rwanda comme le cerveau moteur du M23. Toute avancée du M23 passera officiellement et internationalement comme une agression de la RDC par des marionnettes du Rwanda qui se bat au Nord-Kivu pour le contrôle du pétrole du Parc National de Virunga.


Le M23 peut occuper du terrain comme ce fut le cas du RCD-Goma entre 1998 et 2003, mais il a perdu la bataille politique en RDC. Quoi qu'il fasse avec ses armes, le M23 passera toujours comme une marionnette des agresseurs de l’intégrité territoriale de la RDC.

De la complicité congolaise


En acceptant depuis 2006 de mettre le Kivu-Ituri sous la coupe des officiers militaires issus du CNDP, le gouvernement congolais avait ouvert la voie au succès actuel du M23. En effet, au mois d’avril dernier, ¾ des militaires et policiers du Kivu-Ituri étaient issus du CNDP.

A la naissance du M23, c’est une petite poignée de ces militaires qui s'était mutiné avec Bosco Ntaganda et qui réussit à focaliser toute l’attention sur elle. Une diversion bien réussie car les autres militaires du Kivu-Ituri issus du CNDP avaient continué de jouir de leur statut de Fardc malgré de leur obédience CNDPienne avérée.

En armant ces Fardc issus du CNDP pour combattre le M23, Kinshasa fait une erreur grave. Les débâcles des Fardc au front du Nord-Kivu sont les résultats de cette erreur monumentale. Le CNDP ne peut pas se battre contre lui-même.

Pourtant Kinshasa était averti par la société civile du Kivu? Le front de l’Est du pays a ainsi besoin des militaires congolais non issus du CNDP et des alliés des congolais pour leur prêter main forte comme du temps de Mzee LDK.

Sinon, tout le Kivu-Ituri peut tomber comme un fruit trop mûr dans l’escarcelle du M23. En effet, d’UVIRA à Kisangani en passant par Bukavu, Goma, Butembo, Beni, Bunia, les commandants militaires Fardc sont des anciens du CNDP.
La population congolaise se dit prêt à défendre le pays de ses ancêtres à la manière d’autres peuples du monde. Pour cela, elle doit compter sur elle-même avant de faire appel à ses vrais amis extérieurs. Comme disait Mzee LDK : La liberté se gagne.

Les amis de la RDC attendraient voir les congolais se prendre enfin en charge comme les Tunisiens et les Egyptiens. Aide-toi et le ciel t’aidera. L’ONU a aidé les congolais en pointant le doigt sur le Rwanda comme agresseur.

Fort de cette révélation, les congolais doivent agir au lieu d’écrire des lettres et pétitions à l’ONU pour informer leur informateur. Ce qui manque aujourd’hui c’est donc l’action libératrice du peuple congolais. Les peuples qui sont libres aujourd’hui s’étaient libérés eux-mêmes.

L’aventure du Rwanda/M23 interpelle ainsi le peuple congolais dans son ensemble. C’est le moment de voir se lever de la RDC des mobilisateurs du peuple pour la défense de l’intégrité territoriale comme Béatrice Kimpa Vita, Simon Kimbangu, Emery Patrice Lumumba, Pierre Mulele, Mzee LDK, Mgr Munzihirwa, Mgr Kataliko, …

C’est maintenant l’heure des initiatives libératrices et du don du soi pour le salut de la République Démocratique du Congo. La Société Civile est à encourager dans sa mobilisation du peuple et ses appels à l’auto-prise en charge comme on peut le voir dans la communication ci-dessous.
©Beni-Lubero Online


SOCIETE CIVILE DE LA R.D.CONGO
COORDINATION PROVINCIALE DU NORD-KIVU

 E-mail : societecivilenk@yahoo.fr Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. ; Tél :(+243) 994.4105.34 ; 993.5353.53 ; 810.7575.11
(Si ce Bulletin vous intéresse, n’hésitez pas à nous écrire ou nous contacter directement au téléphone. Le Président de la SC-NK, Thomas D’AQUIN MUITI est joignable au : +243.994.4105.34 ; 815.995.402 ; nos mails privés : « thdaquin@yahoo.fr

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BULLETIN D’INFORMATION SOCIETE CIVILE N-KIVU, 26 Juillet 2012

 Beni : LE VICE-PRESIDENT DE LA SOCIETE CIVILE MENACE


Le Chef de Travaux Guy BOYOMA ENINGA, Vice-président de la Société Civile Ville de Beni traverse des jours difficiles. Cet animateur de la Coordination Urbaine de la Société Civile Société et Enseignant d’Universités en Ville de Beni est la cible des bandits armés depuis le début de la semaine.

Dans moins d’une semaine, Mr Guy BOYOMA a été visité deux fois par un groupe d’hommes armés qui s’introduisent à son domicile située en Commune de MULEKERA, Quartier KALINDA, Cellule MACAMPAGNE, sur Avenue BIHESHE, No.21 (non loin de l’Institut MAPAMBAZUKO) :

-Lundi 23 juillet 2012, entre 2h30 et 3h 15’, ces inciviques ont opéré au domicile de la victime. Ils ont cassé la porte de son enclos avant de tenter pendant tout ce temps de casser la porte principale de sa maison. Ce n’est qu’à l’arrivée des éléments FARDC et de la PNC que ces malfrats ont pris le large;

-La nuit de mercredi à jeudi 26 juillet, entre 23 et 1h50’, les mêmes hors la loi ont investi le domicile de la victime. Ils ont cassé une partie de l’enclos de la parcelle, encercler sa maison avant de tenter en maintes reprises de casser ses portes pour accéder à l’intérieur de la maison.

Cela, en dépit du concert de sifflets et bidons de voisins à titre d’alerte. Les assaillants se sont de nouveau retirés à l’arrivée des FARDC venus au secours, vers 2h00 de ce jeudi, à la suite des appels urgents aux autorités.

Pour l’instant, le Vice-président de la Société Civile et Président national de l’ONG.« Démocratie Oblige, Opinions en Danger » se dit être en insécurité en Ville de BENI.
La Coordination Provinciale de la Société Civile du Nord Kivu qui se préoccupe de cette situation en alerte les autorités urbaines, provinciales et nationales. Elle fustige ces actes de menaces et exige la protection des acteurs de la Société Civile du Nord Kivu dans ce contexte difficile que traverse la Province. (En attache la dénonciation de la victime ; nous en appelons les autorités à y réserver suite favorable).


Territoire de RUTSHURU : LES CITES DE KIWANJA ET RUTSHURU- CENTRE CONTROLEES PAR LE M23

 A la suite des affrontements qui ont opposés les FARDC à la coalition M23- Brigades Rwando-ougandaises mercredi dernier, les Cités de KIWANJA et RUTSHURU-CENTRE ont été arrachées de l’armée régulière.

C’est vers 16h locale que ces entités sont passées sous le contrôle du M23 et leurs alliés. Ces agresseurs ont intensifié leurs attaques jusqu'à contrôler la localité de KALENGERA, à une dizaine de kilomètres à l’Est de RUTSHURU-CENTRE.

Face à cette menace, d’importants mouvements de populations se sont observés le soir de mardi dernier. Si certaines familles se sont entassées au camp de la MONUSCO à KIWANJA, la plupart se sont enfuis en brousse. Certains civils ont été tués ou blessés par des balles des assaillants, signalent nos sources.

Ce jeudi 26 juillet 2012, un calme apparent s’est observé à RUTSHURU-CENTRE et KIWANJA. Les FARDC se sont repliés à KAHUNGA, entre 2 et 4 km de KIWANJA, sur l’axe BUTEMBO.
Cette journée a été caractérisée par de sérieux affrontements à RUMANGABO, où les FARDC se sont opposées avec les militaires de l’UPDF (ougandais) venus renforcer le M23.

Bien que les FARDC contrôlent une bonne partie de la localité, le camp militaire de RUMANGABO serait toujours sous contrôle des rebelles. Les populations quant à elles, ont été obligées de se déplacer vers KATALE, à environs 4km.

BULLETIN D’INFORMATION SOCIETE CIVILE N-KIVU, 25 Juillet 2012

Nord KIVU : LES BRIGADES RWANDAISES ET OUGANDAISES EN APPUI AU M23 SEMENT DESOLATION A RUTSHURU

C’est depuis la matinée de ce mercredi 25 juillet que la situation est confuse à KIWANJA et RUTSHURU-CENTRE. En effet, les brigandes Rwandaises et Ougandaises infiltrées samedi dernier dans la Chefferie de BWISHA en appui au M23 multiplient des attaques contre l’armée régulière Congolaise.

Cela, en vue de conquérir la Province du Nord Kivu avant l’arrivée prochaine de la force internationale neutre, devant éradiquer le M23, les FDLR et les autres forces négatives.

Vers 5h de ce matin, des militaires Ougandais ont attaqué les positions FARDC à NYONGERA, à 2km-est de KIWANJA, sur l’axe ISHASHA. Les agresseurs ont fait usage des armes lourdes, ce qui a paniqué les habitants. La plupart de familles se sont retirées vers le Camp de la MONUSCO de KIWANJA pour y trouver protection ; les autres se sont tout simplement enfermés dans leurs habitations.

Pendant ce temps, des attaques simultanées ont été lancés sur le Chef-lieu du Territoire de RUTSHURU. Des militaires Rwandais venus de BUNAGANA ont lancé des assauts contre les positions FARDC de BURAI à l’entrée de RUTSHURU-CENTRE (à 1km du rond-point central, sur route l’axe Bunagana).
De l’autre coté, des militaires Ougandais ont attaqué l’armé loyaliste à partir de KIRINGA (à la limite entre RUTSHURU-CENTRE et le Groupement de BUSANZA), ciblant une importante base de FARDC, le Camp PENA. Ils ont lancé plusieurs obus; et, autour de 7h locale, une bombe lancée par ces hors la loi est tombée dans le camp (PENA), en pleine Cité.

Comme nous continuons à le souligné, le M23 a reçu d’importants renforts Rwandais et ougandais ces derniers jours.

Nos sources indiquent que 6 véhicules FUSO sont entrés avec des éléments lourdement armés de l’UPDF (militaires ougandais) par PITAGOMA (en Groupement de BUSANZA). C’était vers 14h45’, samedi 21 juillet 2012.

De ces 6 FUSO, 3 ont déposé ces agresseurs à NYARUKWANGARA et 3 autres à KABIRA. Ce sont ceux de NYARUKWANGARA qui ont lancé ce matin les assauts sur NYONGERA, pendant que leurs paires basés à KABIRA faisaient autant à KIRINGA.

Alors qu’ils agitaient NYONGERA/KIWANJA et BURAI ou KIRINGA/RITSHURU-CENTRE, d’autres troupes attaquaient de nouveau des localités du Groupement RUGARI, en vue de poursuivre la menace sur KIBUMBA et ce, en dépit de la raté enregistrée sur place mardi dernier et sans se gêner des souffrances imposées aux civils (2morts, 1 blessées et plus de 500 ménages déplacés).

La Coordination de la Société Civile du Nord Kivu s’étonne du silence de Kinshasa, face aux dénonciations impliquant l’OUGANDA au coté du RWANDA dans le soutien au M23. Elle rappelle, qu’à coté de RUTSHURU, les incursions Ougandaises sont reportées ça et là au Nord Kivu.

Parmi les informations récentes, il est dénoncé une infiltration de l’Armée Ougandaise (UPDF) en Secteur de RWENZORI, en Chefferies des WATALINGA et BASHU dans l’est du Territoire de BENI.

Ce qui présente de sérieuses menaces sur les Villes de BENI et BUTEMBO et les Territoires de BENI et LUBERO. S’agissant du Secteur de RWENZORI, l’incursion des bataillons de l’UPDF est bien signalée sur les Collines VUKUKE, à MUMBIRI, dans le Groupement BASONGORA.

En Chefferie de WATALINGA, nos informations précisent que c’est sur la Coline de KIKINGI, à la limite avec le Secteur de RWENZORI, dans le Groupement BATALINGA où seraient infiltrés ces militaires ougandais.

Et en Chefferie de BASHU, un bataillon de l’UPDF se serait introduit depuis le 4 juillet à VIMBAO/KASINDI-PORT, pour infiltrer ses éléments dans les localités KASAKA, KARURUMA et MWALIKA (en Groupement d’ISALE-KASONGWERE). « L’heure est grave ; mobilisons-nous, comme jamais au par-avant ».

Maître OMAR KAVOTA,
Vice-président et Porte-parole de la Société Civile Nord Kivu ; Tél : 00243.993.5353.53 ; 810.7575.11.

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