Lundi, 09 Juillet 2012
Depuis que le double jeu du Rwanda dans la déstabilisation de l’Est de la RDCongo en général et du Nord-Kivu en particulier a été dévoilé à Kinshasa et au palais de verre à New York, les langues commencent à se délier au Kivu.
Où des informations alarmantes concernant l’infiltration du système de défense de notre pays circulent de plus en plus, indiquant avec insistance l’origine du danger qui menace la République dans ses fondements. Le week-end dernier, New York donnait son feu vert à la publication des annexes au Rapport des Experts de l’Onu sur l’agression dont le pays est actuellement l’objet.
C’est un document terrible, qui fournit les preuves de l’implication du Rwanda dont les plus hauts responsables de la hiérarchie tant politique que militaire agissent et coordonnent les actions de déstabilisation sur le terrain menées par le CNDP/M23 contre la République Démocratique du Congo.
Alors que Kigali s’évertue à nier des évidences, voilà que la société civile du Nord-Kivu apporte un nouvel éclairage concernant l’implication rwandaise. Les auditeurs de la radio onusienne Okapi ont eu la primeur de l’information hier. Il s’agit de la présence des troupes rwandaises dans les localités de Katwiguru et Kahunga, groupements de Binza et Bwisha, à Rutshuru.
Des militaires issus de la même armée ont été repérés à Kasiki, groupement de Tama, à Lubero. C’est le porte-parole de la société civile du Nord-Kivu, Omar Kavota, qui a décidé d’éventrer le boa en faisant ces dénonciations à Radio Okapi et en insistant sur le danger de voir ces troupes servir de force d’appoint au Cndp/M23.
La question qui se pose aujourd’hui est celle de connaître l’origine de ces troupes. S’il s’agit, comme d’aucuns le pensent, des militaires restés en place après les fameuses opérations conjointes de 2009, on devrait sérieusement s’interroger non seulement sur les missions et les rôles des délégués de la RDC dans ces opérations mais aussi sur le travail qu’effectuent les différents services sur le terrain ainsi que la nature de la prise en charge administrative du territoire.
En attendant les éclaircissements du gouvernement sur cette terrible dénonciation, il y a lieu de souligner que les faits portés sur la place publique par Radio Okapi éclairent d’un jour nouveau les événements qui se déroulent au Nord-Kivu.
Une province où l’Etat a du mal à exprimer son autorité et où seuls les trafiquants de tous bords ont voix au chapitre, à l’image de sieur Ntaganda Bosco, général de son état, mieux identifié comme prédateur des droits humains et spécialiste de viols et assassinats, pris il y a quelques mois la main dans le sac avec un colis de 450 kgrs d’or qu’il parvint à vendre à des trafiquants nigérians venus tout droit de Lagos au Nigeria par un aéronef battant pavillon américain.
Il se tapa la coquette somme de six millions de dollars Us sous le nez et la barbe des autorités congolaises de haut niveau. L’affaire fut curieusement classée sans suite, preuve s’il en fallait que la guerre qui se déroule à l’Est cache bien des cadavres dans les placards, que les Congolais n’arrivaient pas à découvrir à temps et qui coûtent cher aujourd’hui à la nation.
Une autre preuve éclatante, c’est l’implication du sieur Bosco NTAGANDA dans le trafic d’armes et munitions de guerre avec ce qu’il était chargé de traquer, à savoir les FDLR pourtant considérés officiellement comme des ennemis mortels.
Un trafic d’un cynisme rarissime et contre nature mais qui sert Kigali à justifier les incursions dé ses troupes régulières sous couvert des divers mouvements politico-militaires qui changent de dénominations au gré des humeurs des grands seigneurs du Front Patriotique Rwandais.
F.M. RO (In L.P.n°4358 du 04/07/2012,p3)
Depuis que le double jeu du Rwanda dans la déstabilisation de l’Est de la RDCongo en général et du Nord-Kivu en particulier a été dévoilé à Kinshasa et au palais de verre à New York, les langues commencent à se délier au Kivu.
Où des informations alarmantes concernant l’infiltration du système de défense de notre pays circulent de plus en plus, indiquant avec insistance l’origine du danger qui menace la République dans ses fondements. Le week-end dernier, New York donnait son feu vert à la publication des annexes au Rapport des Experts de l’Onu sur l’agression dont le pays est actuellement l’objet.
C’est un document terrible, qui fournit les preuves de l’implication du Rwanda dont les plus hauts responsables de la hiérarchie tant politique que militaire agissent et coordonnent les actions de déstabilisation sur le terrain menées par le CNDP/M23 contre la République Démocratique du Congo.
Alors que Kigali s’évertue à nier des évidences, voilà que la société civile du Nord-Kivu apporte un nouvel éclairage concernant l’implication rwandaise. Les auditeurs de la radio onusienne Okapi ont eu la primeur de l’information hier. Il s’agit de la présence des troupes rwandaises dans les localités de Katwiguru et Kahunga, groupements de Binza et Bwisha, à Rutshuru.
Des militaires issus de la même armée ont été repérés à Kasiki, groupement de Tama, à Lubero. C’est le porte-parole de la société civile du Nord-Kivu, Omar Kavota, qui a décidé d’éventrer le boa en faisant ces dénonciations à Radio Okapi et en insistant sur le danger de voir ces troupes servir de force d’appoint au Cndp/M23.
La question qui se pose aujourd’hui est celle de connaître l’origine de ces troupes. S’il s’agit, comme d’aucuns le pensent, des militaires restés en place après les fameuses opérations conjointes de 2009, on devrait sérieusement s’interroger non seulement sur les missions et les rôles des délégués de la RDC dans ces opérations mais aussi sur le travail qu’effectuent les différents services sur le terrain ainsi que la nature de la prise en charge administrative du territoire.
En attendant les éclaircissements du gouvernement sur cette terrible dénonciation, il y a lieu de souligner que les faits portés sur la place publique par Radio Okapi éclairent d’un jour nouveau les événements qui se déroulent au Nord-Kivu.
Une province où l’Etat a du mal à exprimer son autorité et où seuls les trafiquants de tous bords ont voix au chapitre, à l’image de sieur Ntaganda Bosco, général de son état, mieux identifié comme prédateur des droits humains et spécialiste de viols et assassinats, pris il y a quelques mois la main dans le sac avec un colis de 450 kgrs d’or qu’il parvint à vendre à des trafiquants nigérians venus tout droit de Lagos au Nigeria par un aéronef battant pavillon américain.
Il se tapa la coquette somme de six millions de dollars Us sous le nez et la barbe des autorités congolaises de haut niveau. L’affaire fut curieusement classée sans suite, preuve s’il en fallait que la guerre qui se déroule à l’Est cache bien des cadavres dans les placards, que les Congolais n’arrivaient pas à découvrir à temps et qui coûtent cher aujourd’hui à la nation.
Une autre preuve éclatante, c’est l’implication du sieur Bosco NTAGANDA dans le trafic d’armes et munitions de guerre avec ce qu’il était chargé de traquer, à savoir les FDLR pourtant considérés officiellement comme des ennemis mortels.
Un trafic d’un cynisme rarissime et contre nature mais qui sert Kigali à justifier les incursions dé ses troupes régulières sous couvert des divers mouvements politico-militaires qui changent de dénominations au gré des humeurs des grands seigneurs du Front Patriotique Rwandais.
F.M. RO (In L.P.n°4358 du 04/07/2012,p3)
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