Lundi, 09 Juillet 2012
Ernest Kyaviro, Porte-parole du gouvernorat du Nord-Kivu
*Si le Rwanda ne retire pas ses troupes du M23 endéans les 10 jours, la population se prendra en charge et traversera la frontière pour manifester sa colère.
* A Goma, le gouvernorat dénonce des traîtres à la solde de Kigali et se dit déterminé à les débusquer comme c’est le cas dans les FARDC. La situation est apocalyptique au Nord-Kivu avec des souffrances inédites infligées aux populations.
Celles-ci sont contraintes de fuir leurs milieux de vie à cause des combats d’une rare violence qui se déroulent dans certaines contrées. Tristement en vedettes, les soi-disant mutins du M23 qui en réalité ne sont que des bidasses de Paul Kagame transformés en rebelles tutsi new look.
Ce n’est plus matière à débat. Pourvus d’une armada sophistiquée, ces soldats rwandais mettent sous coupes réglées à la canonnade des zones entières qui les intéressent économiquement. Ce qui est visé c’est bien entendu l’exploitation du sous-sol congolais considéré comme un scandale géologique.
Alors qu’en face, il y a peu le gouvernement rwandais était encore incapable de générer par lui-même des ressources financières suffisantes pour payer ses fonctionnaires.
Dans ce cas, le Kivu devient un eldorado pour Paul Kagame dont le pays est devenu le principal exportateur de certains minerais pourtant inconnus de son sous-sol jusqu’ à ce jour. C’est ici le vrai enjeu des cycliques déstabilisations de lest de la Rdc.
Maintenir ce riche Kivu dans une servitude, par divers stratagèmes politico-militaires est la stratégie du dictateur de Kigali. Pour cela, tous les moyens sont bons. Tous les coups fourrés aussi. Comme exemple, l’implantation des faux FDLR alimentés par les services spéciaux du Rwanda.
L’objet étant de perpétuer le fonds de commerce de Kagame et son justificatif sécuritaire dans l’est de la Rdc où opèrent impunément ces pseudos FDLR.
Des FDLR qui tuent, pillent, violent des femmes et emmènent des otages comme esclaves sexuels. Toujours en Rdc. Mais qui n’ont jamais menacé le moins du monde le pouvoir de Paul Kagame.
Ce sont ces évidences surtout après la chute vendredi dernier de Bunangana, un important verrou stratégique qui est passé aux mains des Rwandais du M23 que les Sociétés civiles du Nord et Sud-Kivu se sont mobilisées.
Elles ont compris comme tout le monde que la solution de la stabilisation de l’est de la Rdc qui passe par la fin de la guerre actuelle se trouve à Kigali. Et nulle part, ailleurs.
Raison pour laquelle depuis samedi dernier, ces deux Sociétés civiles qui représentent les forces vives des deux provinces ont lancé un ultimatum au maître de Kigali. Si d’ici dix jours, celui- ci ne retire pas ses troupes dans toutes les positions qu’ils occupent, la population sera obligée de se prendre en charge.
Tout naturellement elle traversera la frontière pour aller manifester au Rwanda, d’où viennent ses souffrances. L’occasion sera ainsi donnée à Kagame qui se croit plus fort que le bon Dieu de les exterminer.
Il pourra tirer à vue sur des populations sans armes qui vont lui exprimer leur ras le bol sur les misères que ses troupes du M23 causent au pays où sur le plan humanitaire il y a une situation catastrophique avec des milliers de Congolais qui traversent la frontière ougandaise sur place où ils vivent dans des conditions infrahumaines.
Sur un même ton de colère, le gouvernorat du Nord-Kivu a par son porte-parole Kyaviro dénoncé l’occupation vendredi dernier de l’agglomération de Rutshuru par les soldats rwandais. Ceux-ci qui y ont fait une démonstration de forces, au vu et au su de tous.
C’est ainsi que l’autorité provinciale encourage l’initiative des deux Sociétés civiles de se prendre en charge pour aller manifester au Rwanda dès lors que la RDC est en partie sous occupation rwandaise.
A ce sujet, les autorités de Goma dénoncent des traîtres à la solde de Kigali qui sont nombreux et qu’il faut à tout prix débusquer. Mêmement dans l’armée où le T2 a mis la main sur des officiers espions qui travaillent pour les services rwandais. Les preuves sont indiscutables.
Alors que sur le plan international, les condamnations timorées sont faites sur le bout de lèvres. A l’ONU, malgré l’évidence démontrée dans le rapport de la MONUSCO sur l’implication des soldats rwandais dans la guerre de l’est, il n’y a pas eu une résolution contraignante demandant au Rwanda de se retirer.
Ce qui explique le fait qu’après la publication de ce rapport, les combats se soient intensifiés au front. Kagame se moque bien de ce rapport de la MONUSCO. Il est conscient que les grandes puissances l’utilisent dans leur nouveau plan de balkanisation de la Rdc qui consiste à empêcher au gouvernement d’exercer son autorité sur cette partie du territoire national.
Mais les Congolais par la mobilisation des populations des deux Kivu prouvent qu’ils ne céderont pas un seul pouce de ce territoire national tant convoitée à cause de ses richesses.
Ils sont prêts à mourir pour bouter hors du territoire l’occupant rwandais.
NT
Ernest Kyaviro, Porte-parole du gouvernorat du Nord-Kivu
*Si le Rwanda ne retire pas ses troupes du M23 endéans les 10 jours, la population se prendra en charge et traversera la frontière pour manifester sa colère.
* A Goma, le gouvernorat dénonce des traîtres à la solde de Kigali et se dit déterminé à les débusquer comme c’est le cas dans les FARDC. La situation est apocalyptique au Nord-Kivu avec des souffrances inédites infligées aux populations.
Celles-ci sont contraintes de fuir leurs milieux de vie à cause des combats d’une rare violence qui se déroulent dans certaines contrées. Tristement en vedettes, les soi-disant mutins du M23 qui en réalité ne sont que des bidasses de Paul Kagame transformés en rebelles tutsi new look.
Ce n’est plus matière à débat. Pourvus d’une armada sophistiquée, ces soldats rwandais mettent sous coupes réglées à la canonnade des zones entières qui les intéressent économiquement. Ce qui est visé c’est bien entendu l’exploitation du sous-sol congolais considéré comme un scandale géologique.
Alors qu’en face, il y a peu le gouvernement rwandais était encore incapable de générer par lui-même des ressources financières suffisantes pour payer ses fonctionnaires.
Dans ce cas, le Kivu devient un eldorado pour Paul Kagame dont le pays est devenu le principal exportateur de certains minerais pourtant inconnus de son sous-sol jusqu’ à ce jour. C’est ici le vrai enjeu des cycliques déstabilisations de lest de la Rdc.
Maintenir ce riche Kivu dans une servitude, par divers stratagèmes politico-militaires est la stratégie du dictateur de Kigali. Pour cela, tous les moyens sont bons. Tous les coups fourrés aussi. Comme exemple, l’implantation des faux FDLR alimentés par les services spéciaux du Rwanda.
L’objet étant de perpétuer le fonds de commerce de Kagame et son justificatif sécuritaire dans l’est de la Rdc où opèrent impunément ces pseudos FDLR.
Des FDLR qui tuent, pillent, violent des femmes et emmènent des otages comme esclaves sexuels. Toujours en Rdc. Mais qui n’ont jamais menacé le moins du monde le pouvoir de Paul Kagame.
Ce sont ces évidences surtout après la chute vendredi dernier de Bunangana, un important verrou stratégique qui est passé aux mains des Rwandais du M23 que les Sociétés civiles du Nord et Sud-Kivu se sont mobilisées.
Elles ont compris comme tout le monde que la solution de la stabilisation de l’est de la Rdc qui passe par la fin de la guerre actuelle se trouve à Kigali. Et nulle part, ailleurs.
Raison pour laquelle depuis samedi dernier, ces deux Sociétés civiles qui représentent les forces vives des deux provinces ont lancé un ultimatum au maître de Kigali. Si d’ici dix jours, celui- ci ne retire pas ses troupes dans toutes les positions qu’ils occupent, la population sera obligée de se prendre en charge.
Tout naturellement elle traversera la frontière pour aller manifester au Rwanda, d’où viennent ses souffrances. L’occasion sera ainsi donnée à Kagame qui se croit plus fort que le bon Dieu de les exterminer.
Il pourra tirer à vue sur des populations sans armes qui vont lui exprimer leur ras le bol sur les misères que ses troupes du M23 causent au pays où sur le plan humanitaire il y a une situation catastrophique avec des milliers de Congolais qui traversent la frontière ougandaise sur place où ils vivent dans des conditions infrahumaines.
Sur un même ton de colère, le gouvernorat du Nord-Kivu a par son porte-parole Kyaviro dénoncé l’occupation vendredi dernier de l’agglomération de Rutshuru par les soldats rwandais. Ceux-ci qui y ont fait une démonstration de forces, au vu et au su de tous.
C’est ainsi que l’autorité provinciale encourage l’initiative des deux Sociétés civiles de se prendre en charge pour aller manifester au Rwanda dès lors que la RDC est en partie sous occupation rwandaise.
A ce sujet, les autorités de Goma dénoncent des traîtres à la solde de Kigali qui sont nombreux et qu’il faut à tout prix débusquer. Mêmement dans l’armée où le T2 a mis la main sur des officiers espions qui travaillent pour les services rwandais. Les preuves sont indiscutables.
Alors que sur le plan international, les condamnations timorées sont faites sur le bout de lèvres. A l’ONU, malgré l’évidence démontrée dans le rapport de la MONUSCO sur l’implication des soldats rwandais dans la guerre de l’est, il n’y a pas eu une résolution contraignante demandant au Rwanda de se retirer.
Ce qui explique le fait qu’après la publication de ce rapport, les combats se soient intensifiés au front. Kagame se moque bien de ce rapport de la MONUSCO. Il est conscient que les grandes puissances l’utilisent dans leur nouveau plan de balkanisation de la Rdc qui consiste à empêcher au gouvernement d’exercer son autorité sur cette partie du territoire national.
Mais les Congolais par la mobilisation des populations des deux Kivu prouvent qu’ils ne céderont pas un seul pouce de ce territoire national tant convoitée à cause de ses richesses.
Ils sont prêts à mourir pour bouter hors du territoire l’occupant rwandais.
NT
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