Mercredi, 22 Août 2012
Qui pouvait s’attendre à ce que quinze détenus du cachot de l’Etat Major du bataillon de Gemena s’échappent samedi dernier ?
Apparemment personne, d’autant plus que depuis le déclenchement de la guerre de l’Est, des lieux de ce genre sont étroitement surveillés par le fait d’une grande effervescence des hommes des troupes se préparant à être déployés vers le front.
Mais profitant de la pluie abondante qui s’était abattue pendant la nuit sur la ville de Gemena et ses environs, ces détenus ayant fait partie du mouvement insurrectionnel du MLIA ont pris la poudre d’escampette pour disparaître dans la nature abandonnant l’un d’entre eux qui était souffrant.
Ce mouvement MLIA avait alimenté la chronique sociopolitique en 2009 lors du conflit qui avait éclaté pour le contrôle des étangs entre deux communautés tribales du Sud Oubangui, à savoir les Enyele et les Monzaya.
Ce conflit avait débordé la province de l’Equateur jusqu’à atteindre les territoires du Congo-Brazzaville où s’étaient réfugiés certains habitants fuyant les accrochages entre les éléments des FARDC et les Enyele.
Arrêtés en 2010, ces quinze détenus avaient été condamnés par le premier juge à 25 ans de prison ferme pour participation au mouvement insurrectionnel du MLIA, détention illégale d’armes de guerre ainsi que coups et blessures ayant causé la mort. Ils étaient en attente d’un procès en appel introduit par leurs avocats et qui devrait se dérouler à la Cour Militaire de Mbandaka.
Depuis lors, pourquoi ces détenus ont-ils attendu ce moment où l’Est, en flammes pour poser de tels actes ?
Dans la foulée, d’autres hommes en armes et en tenue se sont enfuis de Kananga sous la conduite du Colonel TSHIBANGU, se prévalant d’un mouvement pour la vérité des urnes.
Il n’y a pas trois semaines, des hommes en armes se sont attaqués aux éléments de la Garde Républicaine chargés de la sécurité de l’aéroport international de Luano à Lubumbashi, avant de disparaître dans la nature.
Dans l’Ituri, des mouvements insurrectionnels reprennent du service. Et la question : qui est derrière tous ces mouvements, dans quel objectif?
En attendant, l’auditorat militaire a lancé des avis de recherche en direction de Zongo, Karawa, Gbadolite et Akula où l’on croit que se seraient enfuis ces quinze détenus.
Sans pour autant préjuger sur les résultats des enquêtes qui ont été initiées, tous les militaires commis à la garde de cette prison militaire de Gemena devraient faire l’objet d’interpellation, surtout pour le fait que le bâtiment abritant cette prison se trouve dans un état de délabrement fort avancé et que les détenus sont abandonnés à eux-mêmes car ne recevant aucune assistance sur le plan alimentaire et médical.
Castro
Qui pouvait s’attendre à ce que quinze détenus du cachot de l’Etat Major du bataillon de Gemena s’échappent samedi dernier ?
Apparemment personne, d’autant plus que depuis le déclenchement de la guerre de l’Est, des lieux de ce genre sont étroitement surveillés par le fait d’une grande effervescence des hommes des troupes se préparant à être déployés vers le front.
Mais profitant de la pluie abondante qui s’était abattue pendant la nuit sur la ville de Gemena et ses environs, ces détenus ayant fait partie du mouvement insurrectionnel du MLIA ont pris la poudre d’escampette pour disparaître dans la nature abandonnant l’un d’entre eux qui était souffrant.
Ce mouvement MLIA avait alimenté la chronique sociopolitique en 2009 lors du conflit qui avait éclaté pour le contrôle des étangs entre deux communautés tribales du Sud Oubangui, à savoir les Enyele et les Monzaya.
Ce conflit avait débordé la province de l’Equateur jusqu’à atteindre les territoires du Congo-Brazzaville où s’étaient réfugiés certains habitants fuyant les accrochages entre les éléments des FARDC et les Enyele.
Arrêtés en 2010, ces quinze détenus avaient été condamnés par le premier juge à 25 ans de prison ferme pour participation au mouvement insurrectionnel du MLIA, détention illégale d’armes de guerre ainsi que coups et blessures ayant causé la mort. Ils étaient en attente d’un procès en appel introduit par leurs avocats et qui devrait se dérouler à la Cour Militaire de Mbandaka.
Depuis lors, pourquoi ces détenus ont-ils attendu ce moment où l’Est, en flammes pour poser de tels actes ?
Dans la foulée, d’autres hommes en armes et en tenue se sont enfuis de Kananga sous la conduite du Colonel TSHIBANGU, se prévalant d’un mouvement pour la vérité des urnes.
Il n’y a pas trois semaines, des hommes en armes se sont attaqués aux éléments de la Garde Républicaine chargés de la sécurité de l’aéroport international de Luano à Lubumbashi, avant de disparaître dans la nature.
Dans l’Ituri, des mouvements insurrectionnels reprennent du service. Et la question : qui est derrière tous ces mouvements, dans quel objectif?
En attendant, l’auditorat militaire a lancé des avis de recherche en direction de Zongo, Karawa, Gbadolite et Akula où l’on croit que se seraient enfuis ces quinze détenus.
Sans pour autant préjuger sur les résultats des enquêtes qui ont été initiées, tous les militaires commis à la garde de cette prison militaire de Gemena devraient faire l’objet d’interpellation, surtout pour le fait que le bâtiment abritant cette prison se trouve dans un état de délabrement fort avancé et que les détenus sont abandonnés à eux-mêmes car ne recevant aucune assistance sur le plan alimentaire et médical.
Castro
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