08/08/2012
Les déclarations de Hillary Clinton, c’est du déjà entendu. Elle vient certainement relayer la décision américaine de suspendre l’aide des USA au Rwanda, l’élève le plus docile de l’Occident.
Pour une certaine opinion congolaise, c’est du menu fretin bien que c’est la première fois que cela arrive depuis plus d’une décennie.
Certains pensent que c’est juste pour amuser galerie et faire croire que la nation la puissante du monde va réellement frapper le Rwanda de plein fouet. Elle veut bien croire à ces belles paroles mais les actes valent plus que les propos.
Ainsi, on verra bien l’attitude des USA dès que cette force internationale neutre sera opérationnelle. Que vont devenir ces mutins de M23 qui sont surarmés, ces armes qui leur sont tombées du ciel puisque le Rwanda continue à nier qu’il n’a jamais soutenu ni appuyer ce mouvement rebelle en quoi que ce soit.
Elle reconnaît que ce groupe [M23] est le plus cruel envers les populations de l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).
La Secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton est depuis quelques jours en tournée en Afrique. A l’étape de l’Afrique du Sud, elle exhorte les pays de la Région de ne pas soutenir ni aider les groupes armés. Une certaine opinion pense que ce genre de déclarations, c’est du déjà entendu.
Elle veut surtout voir la bonne foi américaine par des sanctions d’envergure à l’encontre du Rwanda. Pendant ce temps, les chefs d’Etats de la CIRGL se réunissent depuis hier à Kampala pour définir les contours de la force internationale neutre devant surveiller la frontière rwando-congolaise.
Pour le Secrétaire exécutif de la CIRGL Ntumba Lwaba, les 17.000 soldats de la Monusco pourraient être incorporés à la force régionale mais le Rwanda n’est pas de cet avis, considérant selon lui, que la Monusco n’est pas impartiale puisque roulant pour les autorités congolaises.
La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton est en en périple en Afrique depuis quelques jours. Hier mardi, elle est en Afrique du Sud. Au cours d’une conférence de presse qu’elle a tenue à Pretoria, elle a exhorté les Etats d’Afrique centrale et notamment le Rwanda à coopérer pour tarir le soutien dont bénéficient les rebelles du M 23.
Et la Secrétaire d’Etat américaine d’ajouter lors de son entretien avec son homologue sud-africaine Maite Nkoana-Mashabane : « Le M 23 est le groupe armé connu le plus actif qui menace les populations de l’Est du Congo actuellement ».
Hillary Clinton est d’avis que les Etats de la région des Grands Lacs, y compris le Rwanda, doivent travailler ensemble pour arrêter tout soutien aux rebelles du M 23 afin de les désarmer et traduire leurs leaders devant la justice afin de répondre de leurs actes odieux et inhumanitaires.
Rappelons que le Conseil de Sécurité a cité cinq de ses commandants qui sont susceptibles d’être traînés à la Cour Pénale Internationale en raison des actes odieux qu’ils commettent à l’endroit des populations de l’Est de la République démocratique du Congo.
Entre-temps, les chefs d’Etat de la Région des Grands Lacs se réunissent depuis hier en début d’après-midi à Kampala. Ils ont jusque ce mercredi pour définir les contours d’une force neutre chargée d’éradiquer les groupes armés (dont le M 23) qui causent la mort et la désolation parmi les populations de l’Est de la République démocratique du Congo et de surveiller méticuleusement la frontière rwando-congolaise.
Il est bon de rappeler que ce principe de « force neutre internationale et surtout impartiale » avait été adopté lors du précédent sommet de la Conférence Internationale de la Région des Grands Lacs (CITGL) tenue en marge de celle de l’Union Africaine tenue en juillet dernier à Addis-Abéba.
Débutée hier mardi en début d’après-midi, la réunion des chefs d’Etat de la CIRGL doit prendre fin ce mercredi en principe. Cet ensemble sous-régional comprend 11 pays qui sont : RDC, Rwanda, Burundi, Angola, Centrafrique, Congo/Brazzaville, Kenya, Tanzanie, Ouganda, Zambie, Soudan.
Que penser de la déclaration de Hillary Clinton ?
Les déclarations de Hillary Clinton, c’est du déjà entendu. Elle vient certainement relayer la décision américaine de suspendre l’aide des USA au Rwanda, l’élève le plus docile de l’Occident.
Pour une certaine opinion congolaise, c’est du menu fretin bien que c’est la première fois que cela arrive depuis plus d’une décennie.
Certains pensent que c’est juste pour amuser galerie et faire croire que la nation la puissante du monde va réellement frapper le Rwanda de plein fouet. Elle veut bien croire à ces belles paroles mais les actes valent plus que les propos.
Ainsi, on verra bien l’attitude des USA dès que cette force internationale neutre sera opérationnelle. Que vont devenir ces mutins de M 23 qui sont surarmés, ces armes qui leur sont tombées du ciel puisque le Rwanda continue à nier qu’il n’a jamais soutenu ni appuyer ce mouvement rebelle en quoi que ce soit.
L’optimisme du Secrétaire exécutif de la CIRGL Ntumba Luaba
A la fin de la réunion interministérielle de lundi soir, le Secrétaire exécutif de la CIRGL Ntumba se voulait très optimiste. D’après lui, tous les participants se voulaient volontaires pour la stabilisation de la sécuritaire dans la province du Nord-Kivu.
Il a souhaité vivement que de la réunion des Chefs d’Etats puisse s’investir pour qu’une solution locale soit trouvée à un problème local.
En ce qui concerne les 17.000 soldats de la Monusco, le secrétaire exécutif de la CIRGL pense qu’ils pourraient être incorporés à la force régionale.
Mais pour le Rwanda, cette solution n’est envisageable qui accuse la Monusco d’être partial parce que selon ce pays, la Monusco roule pour les autorités congolaises.
Quant au coordonnateur de la CIRGL, le Congolais Hamuli Kabaruza, il a estimé que « L’avant Kampala ne doit pas être comme l’après Kampala. Il y a urgence.
Que la force internationale neutre soit vite déployée et surtout le Rwanda et l’Ouganda ne doivent pas figurer dans sa composition » Hamuli Kabaruza a condamné l’attitude des rebelles du M23 qui selon lui, ont poursuivi les hostilités au Nord-Kivu même « après la signature des accords du 15 juillet à Addis Abeba.
[L’Avenir]
Les déclarations de Hillary Clinton, c’est du déjà entendu. Elle vient certainement relayer la décision américaine de suspendre l’aide des USA au Rwanda, l’élève le plus docile de l’Occident.
Pour une certaine opinion congolaise, c’est du menu fretin bien que c’est la première fois que cela arrive depuis plus d’une décennie.
Certains pensent que c’est juste pour amuser galerie et faire croire que la nation la puissante du monde va réellement frapper le Rwanda de plein fouet. Elle veut bien croire à ces belles paroles mais les actes valent plus que les propos.
Ainsi, on verra bien l’attitude des USA dès que cette force internationale neutre sera opérationnelle. Que vont devenir ces mutins de M23 qui sont surarmés, ces armes qui leur sont tombées du ciel puisque le Rwanda continue à nier qu’il n’a jamais soutenu ni appuyer ce mouvement rebelle en quoi que ce soit.
Elle reconnaît que ce groupe [M23] est le plus cruel envers les populations de l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).
La Secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton est depuis quelques jours en tournée en Afrique. A l’étape de l’Afrique du Sud, elle exhorte les pays de la Région de ne pas soutenir ni aider les groupes armés. Une certaine opinion pense que ce genre de déclarations, c’est du déjà entendu.
Elle veut surtout voir la bonne foi américaine par des sanctions d’envergure à l’encontre du Rwanda. Pendant ce temps, les chefs d’Etats de la CIRGL se réunissent depuis hier à Kampala pour définir les contours de la force internationale neutre devant surveiller la frontière rwando-congolaise.
Pour le Secrétaire exécutif de la CIRGL Ntumba Lwaba, les 17.000 soldats de la Monusco pourraient être incorporés à la force régionale mais le Rwanda n’est pas de cet avis, considérant selon lui, que la Monusco n’est pas impartiale puisque roulant pour les autorités congolaises.
La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton est en en périple en Afrique depuis quelques jours. Hier mardi, elle est en Afrique du Sud. Au cours d’une conférence de presse qu’elle a tenue à Pretoria, elle a exhorté les Etats d’Afrique centrale et notamment le Rwanda à coopérer pour tarir le soutien dont bénéficient les rebelles du M 23.
Et la Secrétaire d’Etat américaine d’ajouter lors de son entretien avec son homologue sud-africaine Maite Nkoana-Mashabane : « Le M 23 est le groupe armé connu le plus actif qui menace les populations de l’Est du Congo actuellement ».
Hillary Clinton est d’avis que les Etats de la région des Grands Lacs, y compris le Rwanda, doivent travailler ensemble pour arrêter tout soutien aux rebelles du M 23 afin de les désarmer et traduire leurs leaders devant la justice afin de répondre de leurs actes odieux et inhumanitaires.
Rappelons que le Conseil de Sécurité a cité cinq de ses commandants qui sont susceptibles d’être traînés à la Cour Pénale Internationale en raison des actes odieux qu’ils commettent à l’endroit des populations de l’Est de la République démocratique du Congo.
Entre-temps, les chefs d’Etat de la Région des Grands Lacs se réunissent depuis hier en début d’après-midi à Kampala. Ils ont jusque ce mercredi pour définir les contours d’une force neutre chargée d’éradiquer les groupes armés (dont le M 23) qui causent la mort et la désolation parmi les populations de l’Est de la République démocratique du Congo et de surveiller méticuleusement la frontière rwando-congolaise.
Il est bon de rappeler que ce principe de « force neutre internationale et surtout impartiale » avait été adopté lors du précédent sommet de la Conférence Internationale de la Région des Grands Lacs (CITGL) tenue en marge de celle de l’Union Africaine tenue en juillet dernier à Addis-Abéba.
Débutée hier mardi en début d’après-midi, la réunion des chefs d’Etat de la CIRGL doit prendre fin ce mercredi en principe. Cet ensemble sous-régional comprend 11 pays qui sont : RDC, Rwanda, Burundi, Angola, Centrafrique, Congo/Brazzaville, Kenya, Tanzanie, Ouganda, Zambie, Soudan.
Que penser de la déclaration de Hillary Clinton ?
Les déclarations de Hillary Clinton, c’est du déjà entendu. Elle vient certainement relayer la décision américaine de suspendre l’aide des USA au Rwanda, l’élève le plus docile de l’Occident.
Pour une certaine opinion congolaise, c’est du menu fretin bien que c’est la première fois que cela arrive depuis plus d’une décennie.
Certains pensent que c’est juste pour amuser galerie et faire croire que la nation la puissante du monde va réellement frapper le Rwanda de plein fouet. Elle veut bien croire à ces belles paroles mais les actes valent plus que les propos.
Ainsi, on verra bien l’attitude des USA dès que cette force internationale neutre sera opérationnelle. Que vont devenir ces mutins de M 23 qui sont surarmés, ces armes qui leur sont tombées du ciel puisque le Rwanda continue à nier qu’il n’a jamais soutenu ni appuyer ce mouvement rebelle en quoi que ce soit.
L’optimisme du Secrétaire exécutif de la CIRGL Ntumba Luaba
A la fin de la réunion interministérielle de lundi soir, le Secrétaire exécutif de la CIRGL Ntumba se voulait très optimiste. D’après lui, tous les participants se voulaient volontaires pour la stabilisation de la sécuritaire dans la province du Nord-Kivu.
Il a souhaité vivement que de la réunion des Chefs d’Etats puisse s’investir pour qu’une solution locale soit trouvée à un problème local.
En ce qui concerne les 17.000 soldats de la Monusco, le secrétaire exécutif de la CIRGL pense qu’ils pourraient être incorporés à la force régionale.
Mais pour le Rwanda, cette solution n’est envisageable qui accuse la Monusco d’être partial parce que selon ce pays, la Monusco roule pour les autorités congolaises.
Quant au coordonnateur de la CIRGL, le Congolais Hamuli Kabaruza, il a estimé que « L’avant Kampala ne doit pas être comme l’après Kampala. Il y a urgence.
Que la force internationale neutre soit vite déployée et surtout le Rwanda et l’Ouganda ne doivent pas figurer dans sa composition » Hamuli Kabaruza a condamné l’attitude des rebelles du M23 qui selon lui, ont poursuivi les hostilités au Nord-Kivu même « après la signature des accords du 15 juillet à Addis Abeba.
[L’Avenir]
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