dimanche 26 août 2012

Faisons la révolution de l'intégration africaine

le vendredi 24 août 2011


Permettez-moi de citer Modibo Keita :«Nous avons compris que ce serait un retard de notre part, un recul dans l’évolution de l’histoire que de s’attarder au stade du nationalisme étroit qui trouve sa formulation dans une indépendance quelque fois illusoire».

Et d’ajouter : «La nation est aujourd’hui notre patrie et L’unité Africaine est notre avenir. Projetons les défis des cultures, de l’économie et des sciences pour l’Africain.»

Citoyens Africains, en ce temps particulièrement troublé, où chacun a la tentation du repli et de la peur, brandissons l’étendard d’une révolution triomphante d’ intégration économique, avec une monnaie «Africa» à l’instar des chinois et des occidentaux qui inaugura une longue période pour forger une conscience africaine et éviter à nos états à être vassaux de l’occident et de l’Orient pour accéder à un monde de lumière et faire de la femme et de l’homme africain, un citoyen digne, un kamikaze de l’espérance, du travail, possédant les valeurs de beauté, d’ intelligence, de sports et une force de caractère de la reine égyptienne Néfertiti, des Afro-américains Mohamed Ali et Jesse Owens, du Sénégalais Cheik Anta Diop, des caribéens Aimé Césaire et Frantz Fanon.

Dotons l’Union africaine (UA) d’une constitution laïque qui permettra à chaque groupe religieux de pratiquer sa religion et de vivre en harmonie totale en tant que citoyen en éloignant les guerres fratricides religieuses et se consacrer au développement du continent.

Puisons dans l’histoire de l’esclavage et de la colonisation qui a représenté pour l’humanité en général, et singulièrement pour l’Afrique, l’horreur absolue, la barbarie et des persécutions du 15ème au 19éme siècle une lumière pour construire notre projet d’intégration de l’unité africaine par un espoir de paix, une espérance de progrès, la réalisation de projets endogènes d’éducation, de travail, au service de nos populations.

Travaillons pour être à la pointe des énergies nouvelles et renouvelables, grâce à nos océans et la puissance du soleil africain et formons notre jeunesse à l’agriculture, à la transformation des produits agricoles, à l’élevage et à la pisciculture, pour une auto suffisante alimentaire.

Eduquons par la politique du sport obligatoire de chaque citoyen pour garantir la santé et diminuer les risques de maladies cardiaques, d’obésité et initions une politique de santé et des soins pour chaque citoyen. Saisissons cette occasion pour les peuples africains de se rapprocher, en s’unissant dans leur diversité pour établir une concorde citoyenne authentiquement africaine.

Combattons énergiquement et culturellement, avec notre patrimoine Egyptien, Soudanais, Ethiopien, et des grands royaumes africains nos frères « Bounty » mis en erreur par des personnalités néocolonialistes, à leur tête, certains leaderships francophones africains, jouant à merveilles les damnés de la terre décrit par «Frantz Fanon», qui trahissent, dénaturent (la lettre et l’idée) originales de «Marcus Garver, et des pères de l’indépendance des pays africains comme Kuami N’krumah, Sylvanus Olympio, Hamed Sékou Touré, Hailé Sélassié Ier.

Combattons et écartons sans merci ces leaderships Bounty qui se plaisent dans l’habillement du costume de tous les complexes d’infériorité de «Banania», le nègre soumis avec un grand sourire pour induire une partie de nos populations en erreur et servir encore et toujours les intérêts des autres peuples et des autres continents.

Valorisons nos cultures

Myriam Makeba : «J’ai conservé ma culture. Grâce à elle, je suis devenue cette voix et cette image de l’Afrique et de son peuple sans même en être consciente». Pour une Afrique rêvée, demeure cohérente, il faut lui donner des lettres de noblesses.Le patrimoine et les ressources humaines restent la marque la plus certifiée.

La culture et l’éducation devraient permettre à travers les citoyens africains d’accéder à la connaissance démultipliée pour résumer à un tour de magie, de réflexe, de réflexion l’Afrique intelligente pour faire trembler les autres nations et sauvegarder à notre façon notre santé spirituelle et faire la moisson de génies dans une diversité impénitente des arts et des musiques (Blues, Rock n’rock, ruban, salsa, etc.) et permettre à la jeunesse d’écrire et de meubler nos bibliothèques de quoi donner aux africains l’envie de lire, de faire des recherches et de jouer avec leurs aptitudes dans l’imaginaire des ballets.

Le problème crucial de l’Afrique est de trouver des penseurs, des historiens, des savants pour exorciser notre continent des démons dictateurs et des «Bounty».

Nous devons ériger une conscience culturelle comme base de notre développement et demander plus aux intellectuels de cesser de lécher les pieds de nos médiocres dirigeants gouverneurs monarques afin d’avancer en tête comme des pionniers et des défenseurs à l’avant garde de progrès d’une Afrique. Il est temps de parler une langue africaine pour avoir une identité africaine comme les autres continents.

Construisons un nouvel ordre de communication progressiste et d’éducation

Françoise Dolto a dit que «tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l’entraide et la solidarité visant à un but commun : l’épanouissement de chacun dans le respect des différences».

L’honorable citoyen africain, mérite bien une information progressiste et éducative pour forger sa colonne vertébrale africaine, et conforter sa résistance africaine.

Il est nécessaire de donner aux journalistes le quatrième pouvoir pour permettre à l’africain de juger leurs dirigeants et afin de les interroger pour rendre compte de leurs mandats; de permettre à travers des émissions et des documentaires d’information des populations africaines à travers des médias (radios, journaux, magazines, TV, Internet, mobile), le cinéma, les ballets.

Il faudrait alors construire des grandes chaînes africaines et avoir des grands reporters journalistes compétents, pionniers dans la recherche de la vérité et d’informations; et promouvoir un code journaliste africain et une loi commune continentale pour tous les journalistes africains avec devoir et obligation vis-à-vis du citoyen africain, en évitant le mensonge, le dénigrement et la diffamation répréhensibles par des peines dissuasives pécuniaires.

Pensons l’éducation citoyenne

Selon, Gustave Flaubert ; «La vie doit être une éducation incessante ; il faut tout apprendre, depuis parler jusqu’à mourir». Il faudrait bâtir une conscience africaine en enseignant depuis l’école primaire et tout le long de la vie de chacun, «la corruption» comme matière et promulguer une loi répréhensible sévère à l’encontre des auteurs et bénéficiaires au même titre que le commerce des drogues interdites comme la cocaïne.

L’éducation et la formation devraient être le ciment de notre développement avec des pôles de compétitivité et d’excellence comme Cambridge et la Sorbonne dans les régions Africaines.

A l’échelle de l’Afrique, nous devons passer de la régionalisation aux régions-nations et créer des institutions universitaires régionales africaines afin que l’école et les universités soient au delà du modèle national, des grandes écoles et des universités régionales (militaires, scientifiques, informatiques, nouvelles technologiques, métallurgiques, de la santé, de la parapharmacie, de travaux publiques, des chercheurs, des archéologues, des administrateurs, de la pharmacopée) Chaque africain devrait au cours de sa vie, avoir un crédit « de formation » et un « de sport obligatoire ».

Bâtissons l’économie. (Monnaie africaine)

«Il n’y a ni richesse ni force que d’hommes» (Jean Bodin). Il est temps d’aller à la convergence à la stabilité économique pour donner à l’Afrique une monnaie commune «Africa» et permettre à nos citoyens de commercer et d’investir pour créer des entreprises des industries continentales africaines dans les domaines de tourisme et de l’artisanat, de l’industrie lourdes, des industries scientifiques, pharmaceutiques, automobiles, et de transformations des produits agricoles (café, banane, cacao, fruits, etc.).

Mettons en place une politique d’inspiration progressiste pour garantir une protection sociale à travers des conventions d’accords collectifs d’une protection sociale pour la santé, les retraites, les allocations chômages et le minimum vieillesse et le droit d’adhérer aux syndicats.

Et créons des pavillons Africains pour desservir l’Afrique avec la fierté des compagnies aériennes et navales africaines et bannir le projet néocolonialiste « d’Alassane Ouattara » de la compagnie ivoirienne aérienne avec Air France.

Bannissons aussi les solutions exogènes (Occidentales et asiatiques) et privilégions des solutions endogènes Africaines pour privilégier les intérêts des pays africains et évitons le mauvais exemple et l’absurdité de la côte d’ivoire qui continue à se comporter comme une colonie Française, en se faisant représenter même en Afrique par la France pour défendre ses intérêts économiques et donner des visas aux africains anglophones par les consulats français sur le continent africain, tout en étant membre de la CEDEAO et de l’Union africaine (UA).

Élaborons la Défense africaine

Jacques Chirac dit que «l’histoire nous enseigne qu’une civilisation, pour garder la maîtrise de son destin, doit se donner les moyens de sa sécurité». Dotons l’Afrique d’une institution militaire et paramilitaires au service de nos populations et formons une armée «Afrique Corps» et des industries militaires pour compléter l’économie africaine.

L’Afrique Corps devrait avoir une matérialisation pour la protection des frontières africaines (aériennes et maritimes), libérer le continent de toutes les bases militaires étrangères occidentales et construire des satellites militaires et civils par les ingénieurs africains pour la protection des citoyens.

Il s’agit également de créer des chantiers navales militaires (porte-avions, sous-marins, bateaux de guerre) pour l’Afrique Corps d’une part et des industries militaires pour l’équipement des armées africaines (avions, armes, missiles, tenues militaires, etc.), d’autre part.

L’Afrique Corps devrait permettre à notre jeunesse (Fille et homme) dans une égalité structurelle à développer les fondements d’une culture militaire commune minimale pour une dimension hautement politique pour une technique militaire dans le commandement des corps dévolu à tour de rôle aux états membres par rotation.

Le concept de l’Afrique corps devrait servir de modèle à des missions et des moyens sur les réalités du terrain qui oblige une meilleure compréhension commune de la stratégie militaire et des protections du continent.

Conclusion

Permettez-moi de citer Martin Luther King : «Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.»

Par YI
Le Potentiel

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