Lundi, 27 Août 2012
De violents affrontements ont opposé, le week-end dernier, les FARDC aux rebelles du M23 à Kiwanja, avec comme conséquence : l'interruption du trafic routier entre Kiwanja et Kanyabayonga, dans le territoire de Lubero.
Selon des sources dignes de foi basées dans la province du Nord-Kivu, de violents combats ont encore opposé les éléments des Forces armées de la République démocratique du
Congo (FARDC) aux rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) , le jeudi 23 août 2012 dans la matinée, au Nord de Kiwanja, en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).
Ces combats se sont poursuivis jusque tard dans la soirée de vendredi 24 août, à en croire ces sources qui n'ont donné aucun bilan de ces affrontements.
Des informations précisent que les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda et l'Ouganda, ont tenté de contourner la ligne de front établie par les Forces armées de la RDC.
Mais, ils ont été repoussés jusque vers la cité de Mabenga, à environ 18km au Nord de Kiwanja.
Aucun responsable militaire de l'armée régulière congolaise à Mabenga n'a infirmé, ni confirmé ces affrontements.
D'autres sources confirment par ailleurs que le trafic routier entre Kiwanja et Kanyabayonga, dans le territoire de Lubero, a été interrompu le week-end, suite à ces affrontements.
Tous les véhicules de transport des marchandises et du transport en commun ont rebrousse chemin pour retourner à leurs lieux de départ.
Après ces affrontements meurtriers, signale-t-on, un calme précaire est observé depuis samedi 25 août dans la cité de Mabenga.
Les habitants de cette cité qui s'étaient réfugiés dans la brousse, regagnent peu à peu leurs domiciles.
Plusieurs Congolais se demandent dès lors à quoi ont servi toutes les rencontres entre les autorités de la RDC et celles du Rwanda, ainsi que les conférences, sommets et autres initiatives menés dans le cadre de la recherche de la paix, organisés dans la sous-région des Grands-Lacs.
Surtout que, de plus en plus, des voix s'élèvent pour soutenir la thèse d'une complicité de quelques Congolais dans cette guerre dont les populations ignorent la cause.
Depuis le début de ces atrocités, du côté congolais, on enregistrerait encore des défections, trahisons et désertions dans les rangs de nos « vaillants » combattants.
Face à cette situation, Kinshasa a même officiellement lancé un communiqué annonçant le recrutement des jeunes dans l'armée pour aller combattre à l'Est.
Le pays a-t-il suffisamment du temps et des moyens pour former véritablement ces « volontaires » avant de les envoyer au feu?
Si tel n'est pas le cas, l'opinion risque de donner raison au ministre belge des Affaires étrangères qui vient d'effectuer un séjour en RDC, au terme duquel il a déclaré que le péché de la RDC dans la guerre à l'Est, c'est de manquer d'armée, c'est-à-dire des soldats disciplinés et bien formés pour défendre l'intégrité du territoire national.
LEFILS MATADY
De violents affrontements ont opposé, le week-end dernier, les FARDC aux rebelles du M23 à Kiwanja, avec comme conséquence : l'interruption du trafic routier entre Kiwanja et Kanyabayonga, dans le territoire de Lubero.
Selon des sources dignes de foi basées dans la province du Nord-Kivu, de violents combats ont encore opposé les éléments des Forces armées de la République démocratique du
Congo (FARDC) aux rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) , le jeudi 23 août 2012 dans la matinée, au Nord de Kiwanja, en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).
Ces combats se sont poursuivis jusque tard dans la soirée de vendredi 24 août, à en croire ces sources qui n'ont donné aucun bilan de ces affrontements.
Des informations précisent que les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda et l'Ouganda, ont tenté de contourner la ligne de front établie par les Forces armées de la RDC.
Mais, ils ont été repoussés jusque vers la cité de Mabenga, à environ 18km au Nord de Kiwanja.
Aucun responsable militaire de l'armée régulière congolaise à Mabenga n'a infirmé, ni confirmé ces affrontements.
D'autres sources confirment par ailleurs que le trafic routier entre Kiwanja et Kanyabayonga, dans le territoire de Lubero, a été interrompu le week-end, suite à ces affrontements.
Tous les véhicules de transport des marchandises et du transport en commun ont rebrousse chemin pour retourner à leurs lieux de départ.
Après ces affrontements meurtriers, signale-t-on, un calme précaire est observé depuis samedi 25 août dans la cité de Mabenga.
Les habitants de cette cité qui s'étaient réfugiés dans la brousse, regagnent peu à peu leurs domiciles.
Plusieurs Congolais se demandent dès lors à quoi ont servi toutes les rencontres entre les autorités de la RDC et celles du Rwanda, ainsi que les conférences, sommets et autres initiatives menés dans le cadre de la recherche de la paix, organisés dans la sous-région des Grands-Lacs.
Surtout que, de plus en plus, des voix s'élèvent pour soutenir la thèse d'une complicité de quelques Congolais dans cette guerre dont les populations ignorent la cause.
Depuis le début de ces atrocités, du côté congolais, on enregistrerait encore des défections, trahisons et désertions dans les rangs de nos « vaillants » combattants.
Face à cette situation, Kinshasa a même officiellement lancé un communiqué annonçant le recrutement des jeunes dans l'armée pour aller combattre à l'Est.
Le pays a-t-il suffisamment du temps et des moyens pour former véritablement ces « volontaires » avant de les envoyer au feu?
Si tel n'est pas le cas, l'opinion risque de donner raison au ministre belge des Affaires étrangères qui vient d'effectuer un séjour en RDC, au terme duquel il a déclaré que le péché de la RDC dans la guerre à l'Est, c'est de manquer d'armée, c'est-à-dire des soldats disciplinés et bien formés pour défendre l'intégrité du territoire national.
LEFILS MATADY
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