le 3 août 2012.
KINSHASA (Xinhua) –
De plus en plus, des nouvelles sur une possible avancée des rebelles du M23 vers la ville de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, se font entendre dans des milieux des diplomates, mais sans aucune confirmation de la part des dirigeants de cette rébellion.
Et ces nouvelles s’amplifient à quelques jours de la tenue d’ une réunion en Ouganda sur la mise en place de la force internationale neutre qui doit se déployer aux frontières entre la RDC et le Rwanda.
Bien que ça a été décidé depuis le 15 juillet lors du sommet des chefs d’Etats des pays membres de la conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), tenue en marge du sommet de l’Union Africaine à Addis Abeba, la taille ainsi que la composition de cette force n’est pas encore dévoilée.
Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en RDC, Roger Meece, a exprimé, dans un compte rendu le 30 juillet au Conseil de Sécurité, des doutes sur la capacité des Forces armées de la RDC (FARDC) de résister à l’avancée des rebelles vers Goma.
Selon certains commentaires diplomatiques, les militaires de l’ armée nationale ne veulent pas combattre à cause du manque d’ équipements conséquents.
Sur terrain, les troupes rebelles progressent et récupèrent parfois sans combat les territoires abandonnés par les FARDC.
Cette situation ne permet pas aux Forces de la Mission de l’ONU pour la Stabilisation au Congo (Monusco) d’appuyer l’armée nationale.
Dans leurs différentes déclarations, les rebelles ont déclaré n’ avoir pas l’intention d’atteindre la capitale de province du Nord-Kivu, et que leur action vise à pousser le gouvernement de Kinshasa à négocier avec eux.
Les M23 exigent le respect strict de la mise en application de l’accord du 23 mars 2009 portant sur l’intégration au sein de l’ armée des militaires du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) et la reconnaissance de leurs grades. Et ils ajoutent à ces revendications, le rétablissement de la vérité des urnes des élections du 28 novembre 2011.
Le gouvernement congolais ne peut pas négocier avec des « faire valoir », mais préfère à négocier avec l’axe principal de l’ agression de l’est de la RDC pour une solution efficace aux conflits, a indiqué Lambert Mende, ministre congolais de la Communication, des Médias et de l’Initiation à la nouvelle citoyenneté, lors d’une conférence de presse tenue le 30 juilllet.
D’après lui, le gouvernement soutient l’idée émise par le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku, de voir la mise en place d’un Comité international d’évaluation de l’ application de l’accord du 23 mars 2009. Mais les revendications du M23 ne sont pas recevables dans la mesure où cet accord a été bien appliqué.
Par ailleurs, le président de la RDC, Joseph Kabila, a réitéré, lors d’un entretien avec la presse nationale, ses trois options prises pour régler cette situation, dont les actions militaire, politique et diplomatique.
Par rapport au nombre des habitants vivant à Goma, la prises de cette ville risque de provoquer des déplacements massifs des populations civiles avec le risque d’occasionner des nombreux cas des blessés, des pertes matériels et des morts, ont craint les agences humanitaires opérant dans cette ville.
KINSHASA (Xinhua) –
De plus en plus, des nouvelles sur une possible avancée des rebelles du M23 vers la ville de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, se font entendre dans des milieux des diplomates, mais sans aucune confirmation de la part des dirigeants de cette rébellion.
Et ces nouvelles s’amplifient à quelques jours de la tenue d’ une réunion en Ouganda sur la mise en place de la force internationale neutre qui doit se déployer aux frontières entre la RDC et le Rwanda.
Bien que ça a été décidé depuis le 15 juillet lors du sommet des chefs d’Etats des pays membres de la conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), tenue en marge du sommet de l’Union Africaine à Addis Abeba, la taille ainsi que la composition de cette force n’est pas encore dévoilée.
Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en RDC, Roger Meece, a exprimé, dans un compte rendu le 30 juillet au Conseil de Sécurité, des doutes sur la capacité des Forces armées de la RDC (FARDC) de résister à l’avancée des rebelles vers Goma.
Selon certains commentaires diplomatiques, les militaires de l’ armée nationale ne veulent pas combattre à cause du manque d’ équipements conséquents.
Sur terrain, les troupes rebelles progressent et récupèrent parfois sans combat les territoires abandonnés par les FARDC.
Cette situation ne permet pas aux Forces de la Mission de l’ONU pour la Stabilisation au Congo (Monusco) d’appuyer l’armée nationale.
Dans leurs différentes déclarations, les rebelles ont déclaré n’ avoir pas l’intention d’atteindre la capitale de province du Nord-Kivu, et que leur action vise à pousser le gouvernement de Kinshasa à négocier avec eux.
Les M23 exigent le respect strict de la mise en application de l’accord du 23 mars 2009 portant sur l’intégration au sein de l’ armée des militaires du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) et la reconnaissance de leurs grades. Et ils ajoutent à ces revendications, le rétablissement de la vérité des urnes des élections du 28 novembre 2011.
Le gouvernement congolais ne peut pas négocier avec des « faire valoir », mais préfère à négocier avec l’axe principal de l’ agression de l’est de la RDC pour une solution efficace aux conflits, a indiqué Lambert Mende, ministre congolais de la Communication, des Médias et de l’Initiation à la nouvelle citoyenneté, lors d’une conférence de presse tenue le 30 juilllet.
D’après lui, le gouvernement soutient l’idée émise par le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku, de voir la mise en place d’un Comité international d’évaluation de l’ application de l’accord du 23 mars 2009. Mais les revendications du M23 ne sont pas recevables dans la mesure où cet accord a été bien appliqué.
Par ailleurs, le président de la RDC, Joseph Kabila, a réitéré, lors d’un entretien avec la presse nationale, ses trois options prises pour régler cette situation, dont les actions militaire, politique et diplomatique.
Par rapport au nombre des habitants vivant à Goma, la prises de cette ville risque de provoquer des déplacements massifs des populations civiles avec le risque d’occasionner des nombreux cas des blessés, des pertes matériels et des morts, ont craint les agences humanitaires opérant dans cette ville.
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