Une nouvelle espèce de singe, le Cercopithecus lomamiensis, a été découverte et identifiée en République Démocratique du Congo.
Chassé pour sa viande, l'animal suscite déjà des inquiétudes quant à sa conservation en milieu naturel.
Les Congolais le connaissaient de longue date sous le nom de lesula mais les scientifiques ne l'avaient jamais encore rencontré.
Après de plus amples observations, à partir de 2007, les chercheurs ont ainsi réalisé qu'ils étaient face à une espèce inconnue et ont poursuivi les recherches pour en savoir plus sur elle.
Au total, ils ont ainsi mené trois années de recherche et d'observation dont les résultats ont été publiés mercredi dans la revue PLoS ONE.
Longs cheveux
Selon cette étude, la nouvelle espèce, appelée Cercopithecus lomamiensis, présente notamment des particularités au niveau de la face : "une crinière de longs cheveux blonds grisonnants encadre une face protubérante, pâle et nue, et un museau, avec un nez variablement distinct montrant une rayure verticale de couleur crème".
Grâce à leurs travaux, les scientifiques ont également établi que l'animal se retrouvait sur une surface de forêts denses de 16.800 kilomètres carrés, soit l'équivalent de la Franche-Comté.
Une espèce déjà menacée
Mais bien que fraichement découvert, l'animal est déjà menacé car il est chassé par les locaux pour sa viande. "Le défi pour leur conservation au Congo est d'intervenir avant que les pertes ne deviennent définitives", expliquent ainsi les auteurs John et Terese Hart.
"Les espèces avec de faibles populations comme le lesula peuvent passer d'un état vulnérable à gravement menacé en seulement quelques années",soulignent-ils encore.
Par ailleurs, cela faisait 28 ans que l'on n'avait pas découvert de nouveau singe en Afrique.
Ainsi, "la découverte du lesula a approfondi notre connaissance de l'évolution et de l'écologie des singes africains, et en particulier cela a confirmé l'importance d'une région auparavant peu connue dans la diversité des singes", ajoute pour sa part à BBC Nature l'anthropologiste Andrew Burrell de la New York University impliqué dans l'étude.
source : BBC/Maxisciences
Chassé pour sa viande, l'animal suscite déjà des inquiétudes quant à sa conservation en milieu naturel.
Les Congolais le connaissaient de longue date sous le nom de lesula mais les scientifiques ne l'avaient jamais encore rencontré.
Après de plus amples observations, à partir de 2007, les chercheurs ont ainsi réalisé qu'ils étaient face à une espèce inconnue et ont poursuivi les recherches pour en savoir plus sur elle.
Au total, ils ont ainsi mené trois années de recherche et d'observation dont les résultats ont été publiés mercredi dans la revue PLoS ONE.
Longs cheveux
Selon cette étude, la nouvelle espèce, appelée Cercopithecus lomamiensis, présente notamment des particularités au niveau de la face : "une crinière de longs cheveux blonds grisonnants encadre une face protubérante, pâle et nue, et un museau, avec un nez variablement distinct montrant une rayure verticale de couleur crème".
Grâce à leurs travaux, les scientifiques ont également établi que l'animal se retrouvait sur une surface de forêts denses de 16.800 kilomètres carrés, soit l'équivalent de la Franche-Comté.
Une espèce déjà menacée
Mais bien que fraichement découvert, l'animal est déjà menacé car il est chassé par les locaux pour sa viande. "Le défi pour leur conservation au Congo est d'intervenir avant que les pertes ne deviennent définitives", expliquent ainsi les auteurs John et Terese Hart.
"Les espèces avec de faibles populations comme le lesula peuvent passer d'un état vulnérable à gravement menacé en seulement quelques années",soulignent-ils encore.
Par ailleurs, cela faisait 28 ans que l'on n'avait pas découvert de nouveau singe en Afrique.
Ainsi, "la découverte du lesula a approfondi notre connaissance de l'évolution et de l'écologie des singes africains, et en particulier cela a confirmé l'importance d'une région auparavant peu connue dans la diversité des singes", ajoute pour sa part à BBC Nature l'anthropologiste Andrew Burrell de la New York University impliqué dans l'étude.
source : BBC/Maxisciences
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