Le M23 est formé d'anciens rebelles, d'abord intégrés dans l'armée de RDC aux termes d'un accord signé le 23 mars 2009 avec les autorités de Kinshasa, mais qui ont repris le combat au printemps dans le Nord-Kivu, accusant le gouvernement de ne pas l'avoir respecté.
Les négociations de paix entre la rébellion congolaise du M23 et le gouvernement de Kinshasa, entamées le 9 décembre à Kampala, ont été suspendues vendredi jusqu'à début janvier, sans aucune avancée jusqu'ici, entretenant l'incertitude sur le terrain.
Depuis leur ouverture, les négociations piétinent et les deux parties n'ont toujours pas abordé le fond des problèmes qui les opposent, n'ayant toujours pas réussi à se mettre d'accord sur le programme des discussions.
"En dépit de progrès substantiels, le consensus n'a pas été trouvé sur un des points de l'ordre du jour (...) relatif au besoin de renforcer l'accalmie actuelle des hostilités militaires", a déclaré le ministre ougandais de la Défense Crispus Kiyonga, médiateur des pourparlers.
"Le facilitateur a décidé, après consultation avec les parties, d'ajourner les réunions préliminaires du dialogue jusqu'au 4 janvier 2013", alors qu'approchent les fêtes de fin d'année, a-t-il ajouté.
Les délégués du M23 à Kampala avaient réclamé mercredi la signature d'un cessez-le-feu avec les autorités de République démocratique du Congo (RDC), accusant Kinshasa de s'y refuser et de faire traîner les négociations pour renforcer ses positions dans l'est du pays.
Les rebelles estiment indispensables la signature de ce cessez-le-feu avant tout réel début des discussions.
Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a lui jugé nécessaire cette pause dans les pourparlers.
Un tel processus "nécessite de temps en temps que les personnes déléguées reviennent a la centrale pour faire le point avec ceux qui les ont mandatées. Je pense que c'est tout à fait sage et normal", a-t-il déclaré à l'AFP.
Les pourparlers avaient été promis aux rebelles en échange de leur retrait de la capitale du Nord-Kivu, Goma, prise le 20 novembre et évacuée le 1er décembre, au terme d'une médiation des pays des Grands Lacs orchestrée par l'Ouganda.
Ce retrait a dans l'immédiat éloigné la crainte d'un embrasement de la région mais, sur le fond, rien n'est réglé et le piétinement des négociations entretient la crainte de nouveaux combats.
Une partie des mutins ne s'est pas retirée, comme convenu, à au moins 20 km plus au nord et campe à portée de tir de la ville.
Mardi, le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous, affirmait que des centaines de rebelles effectuaient des déplacements "erratiques mais inquiétants" près de la capitale provinciale et n'excluait pas l'envoi de renforts "si les circonstances l'exigent".
Un officier supérieur de l'armée congolaise s'exprimant sous couvert d'anonymat a de son côté estimé insuffisants les 650 soldats gouvernementaux déployés à Goma: "On ne peut pas être efficace de cette façon," s'est-il inquiété, qualifiant la proximité des rebelles de "menace directe".
Le M23 est formé d'anciens rebelles, d'abord intégrés dans l'armée de RDC aux termes d'un accord signé le 23 mars 2009 avec les autorités de Kinshasa, mais qui ont repris le combat au printemps dans le Nord-Kivu, accusant le gouvernement de ne pas l'avoir respecté.
Initialement formé pour obtenir la pleine application de l'accord, le M23 a depuis multiplié ses doléances, qui touchent désormais à des questions de gouvernance, de bien-être social, de droits de l'homme. Il a aussi remis en cause la légitimité du président Joseph Kabila, réélu en 2011 au terme d'élections contestées.
Depuis le début des pourparlers, les délégués de Kinshasa et du M23 n'ont réussi qu'à se mettre d'accord sur des règles de procédure présidant les discussions et sur les grandes lignes de l'ordre du jour.
Quatre grands sujets seront discutés: l'accord du 23 mars 2009, des problèmes de sécurité, des questions politiques, économiques, sociales et les mécanismes de mise en oeuvre d'un éventuel accord, selon M. Kiyonga.
Les négociations de paix entre la rébellion congolaise du M23 et le gouvernement de Kinshasa, entamées le 9 décembre à Kampala, ont été suspendues vendredi jusqu'à début janvier, sans aucune avancée jusqu'ici, entretenant l'incertitude sur le terrain.
Depuis leur ouverture, les négociations piétinent et les deux parties n'ont toujours pas abordé le fond des problèmes qui les opposent, n'ayant toujours pas réussi à se mettre d'accord sur le programme des discussions.
"En dépit de progrès substantiels, le consensus n'a pas été trouvé sur un des points de l'ordre du jour (...) relatif au besoin de renforcer l'accalmie actuelle des hostilités militaires", a déclaré le ministre ougandais de la Défense Crispus Kiyonga, médiateur des pourparlers.
"Le facilitateur a décidé, après consultation avec les parties, d'ajourner les réunions préliminaires du dialogue jusqu'au 4 janvier 2013", alors qu'approchent les fêtes de fin d'année, a-t-il ajouté.
Les délégués du M23 à Kampala avaient réclamé mercredi la signature d'un cessez-le-feu avec les autorités de République démocratique du Congo (RDC), accusant Kinshasa de s'y refuser et de faire traîner les négociations pour renforcer ses positions dans l'est du pays.
Les rebelles estiment indispensables la signature de ce cessez-le-feu avant tout réel début des discussions.
Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a lui jugé nécessaire cette pause dans les pourparlers.
Un tel processus "nécessite de temps en temps que les personnes déléguées reviennent a la centrale pour faire le point avec ceux qui les ont mandatées. Je pense que c'est tout à fait sage et normal", a-t-il déclaré à l'AFP.
Les pourparlers avaient été promis aux rebelles en échange de leur retrait de la capitale du Nord-Kivu, Goma, prise le 20 novembre et évacuée le 1er décembre, au terme d'une médiation des pays des Grands Lacs orchestrée par l'Ouganda.
Ce retrait a dans l'immédiat éloigné la crainte d'un embrasement de la région mais, sur le fond, rien n'est réglé et le piétinement des négociations entretient la crainte de nouveaux combats.
Une partie des mutins ne s'est pas retirée, comme convenu, à au moins 20 km plus au nord et campe à portée de tir de la ville.
Mardi, le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous, affirmait que des centaines de rebelles effectuaient des déplacements "erratiques mais inquiétants" près de la capitale provinciale et n'excluait pas l'envoi de renforts "si les circonstances l'exigent".
Un officier supérieur de l'armée congolaise s'exprimant sous couvert d'anonymat a de son côté estimé insuffisants les 650 soldats gouvernementaux déployés à Goma: "On ne peut pas être efficace de cette façon," s'est-il inquiété, qualifiant la proximité des rebelles de "menace directe".
Le M23 est formé d'anciens rebelles, d'abord intégrés dans l'armée de RDC aux termes d'un accord signé le 23 mars 2009 avec les autorités de Kinshasa, mais qui ont repris le combat au printemps dans le Nord-Kivu, accusant le gouvernement de ne pas l'avoir respecté.
Initialement formé pour obtenir la pleine application de l'accord, le M23 a depuis multiplié ses doléances, qui touchent désormais à des questions de gouvernance, de bien-être social, de droits de l'homme. Il a aussi remis en cause la légitimité du président Joseph Kabila, réélu en 2011 au terme d'élections contestées.
Depuis le début des pourparlers, les délégués de Kinshasa et du M23 n'ont réussi qu'à se mettre d'accord sur des règles de procédure présidant les discussions et sur les grandes lignes de l'ordre du jour.
Quatre grands sujets seront discutés: l'accord du 23 mars 2009, des problèmes de sécurité, des questions politiques, économiques, sociales et les mécanismes de mise en oeuvre d'un éventuel accord, selon M. Kiyonga.
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