lundi 6 mai 2013
Le ministre des Affaires étrangères de la Tanzanie, un des pays devant contribuer en hommes à la constitution de la Brigade d’intervention de la Monuso, M. Bernard Membe, a confirmé samedi 4 mai à Dar-es-Saalam l’envoi des troupes dans l’est de la RD Congo malgré les « intimidations » du mouvement rebelle M23 qui demande à son pays de ne pas le faire.
Dans sa lettre envoyée au Parlement tanzanien la semaine dernière, leM23 tenté de dissuader la Tanzanie d’envoyer des troupes pour la brigade d’intervention de la Monusco, pourtant décidée par le Conseil de sécurité de l’Onu pour neutraliser les groupes armés actifs dans l’Est de la RDC, dont le M23 lui-même.
«Ce ne sont que des intimidations. Qu’ils arrêtent ca. S’ils nous provoquent, nous riposterons à temps», a répondu le chef de la diplomatie tanzanienne devant l’Assemblée nationale de son pays, cité par Radio Okapi dimanche soir.
Après avoir accuse le M23 de violer, de tuer et de provoquer les déplacements des milliers de personnes dans le Nord-Kivu, Bernard Membe a exprimé la volonté de son pays de secourir les Congolais en proie aux exactions des groupes armés parmi lesquels le M23 opérant dans l’est de la RDC et cause de la déstabilisation de ce pays.
Répondant aux menaces du M23 d’attaquer les soldats tanzaniens de la Brigade de la Monusco, le chef de la diplomatie tanzanienne déclare : «Notre armée est forte et nous irons en RDC comme avocat de la paix pour la restaurer…».
La Tanzanie, comme l’Afrique du Sud dont le Parlement a également reçu une lettre du M23 conçue dans les mêmes termes, a annoncé sa décision d’envoyer ses troupes dans le cadre de la brigade d’intervention de la Monusco qui sera bientôt déployée dans l’Est de la RDC, conformément à la résolution 2098 de l’Onu, adoptée le 28 mars dernier sous la présidence de la Fédération de Russie au Conseil de sécurité de l’Onu.
Il y a un mois, le président de la branche politique du M23, Bertrand Bisimwa, avait adressé une lettre aux Parlements tanzanien et sud-africain demandant à ces pays de ne pas envoyer des troupes en RDC dans le cadre de la Brigade de la Monusco.
Dans cette demande, Bisimwa a brandi des menaces contres les troupes de ces deux pays au cas ils enverraient des soldats. «Les rebelles du M23 se sont toujours imposés face à des forces plus importantes et mieux équipées. La même chose arrivera à la brigade d’intervention si votre sagesse ne parvient pas à (…) arrêter cette dangereuse aventure», dit-il dans sa lettre.
Le 3 avril dernier, le mouvement rebelle avait introduit la même requête auprès du Parlement sud-africain.
La réponse du porte-parole de l’armée sud-africaine, le général de brigade Xolani Mabanga, ne s’était pas faite attendre: «Nous prenons note [des menaces du M23 et] nous allons nous déployer comme ordonné par le gouvernement, et rien ne va nous en dissuader ou nous faire peur, nous ne sommes pas intimidés».
«L’un de nos devoirs est d’aller en guerre, de faire la guerre et de gagner la guerre», avait-il ajouté.
Outre la Tanzanie et l’Afrique du Sud, le Malawi doit également fournir des troupes pour le compte de la brigade d’intervention de la Monusco, dont les effectifs sont évalués à plus ou moins 3.000 hommes.
Matshi
Le ministre des Affaires étrangères de la Tanzanie, un des pays devant contribuer en hommes à la constitution de la Brigade d’intervention de la Monuso, M. Bernard Membe, a confirmé samedi 4 mai à Dar-es-Saalam l’envoi des troupes dans l’est de la RD Congo malgré les « intimidations » du mouvement rebelle M23 qui demande à son pays de ne pas le faire.
Dans sa lettre envoyée au Parlement tanzanien la semaine dernière, leM23 tenté de dissuader la Tanzanie d’envoyer des troupes pour la brigade d’intervention de la Monusco, pourtant décidée par le Conseil de sécurité de l’Onu pour neutraliser les groupes armés actifs dans l’Est de la RDC, dont le M23 lui-même.
«Ce ne sont que des intimidations. Qu’ils arrêtent ca. S’ils nous provoquent, nous riposterons à temps», a répondu le chef de la diplomatie tanzanienne devant l’Assemblée nationale de son pays, cité par Radio Okapi dimanche soir.
Après avoir accuse le M23 de violer, de tuer et de provoquer les déplacements des milliers de personnes dans le Nord-Kivu, Bernard Membe a exprimé la volonté de son pays de secourir les Congolais en proie aux exactions des groupes armés parmi lesquels le M23 opérant dans l’est de la RDC et cause de la déstabilisation de ce pays.
Répondant aux menaces du M23 d’attaquer les soldats tanzaniens de la Brigade de la Monusco, le chef de la diplomatie tanzanienne déclare : «Notre armée est forte et nous irons en RDC comme avocat de la paix pour la restaurer…».
La Tanzanie, comme l’Afrique du Sud dont le Parlement a également reçu une lettre du M23 conçue dans les mêmes termes, a annoncé sa décision d’envoyer ses troupes dans le cadre de la brigade d’intervention de la Monusco qui sera bientôt déployée dans l’Est de la RDC, conformément à la résolution 2098 de l’Onu, adoptée le 28 mars dernier sous la présidence de la Fédération de Russie au Conseil de sécurité de l’Onu.
Il y a un mois, le président de la branche politique du M23, Bertrand Bisimwa, avait adressé une lettre aux Parlements tanzanien et sud-africain demandant à ces pays de ne pas envoyer des troupes en RDC dans le cadre de la Brigade de la Monusco.
Dans cette demande, Bisimwa a brandi des menaces contres les troupes de ces deux pays au cas ils enverraient des soldats. «Les rebelles du M23 se sont toujours imposés face à des forces plus importantes et mieux équipées. La même chose arrivera à la brigade d’intervention si votre sagesse ne parvient pas à (…) arrêter cette dangereuse aventure», dit-il dans sa lettre.
Le 3 avril dernier, le mouvement rebelle avait introduit la même requête auprès du Parlement sud-africain.
La réponse du porte-parole de l’armée sud-africaine, le général de brigade Xolani Mabanga, ne s’était pas faite attendre: «Nous prenons note [des menaces du M23 et] nous allons nous déployer comme ordonné par le gouvernement, et rien ne va nous en dissuader ou nous faire peur, nous ne sommes pas intimidés».
«L’un de nos devoirs est d’aller en guerre, de faire la guerre et de gagner la guerre», avait-il ajouté.
Outre la Tanzanie et l’Afrique du Sud, le Malawi doit également fournir des troupes pour le compte de la brigade d’intervention de la Monusco, dont les effectifs sont évalués à plus ou moins 3.000 hommes.
Matshi
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire