Des milliards de dollars transférés par «Joseph Kabila» vers les paradis fiscaux aux Iles Vierges Britanniques !
Nos lecteurs se souviendront que dans sa lettre ouverte du 22 avril 2013 interpelant les parlementaires congolais, Monsieur Honoré Ngbanda-Nzambo, Président de l’APARECO, dénonçait entre autres choses, les combines maffieuses entre «Joseph Kabila» et certaines compagnies pétrolières fictives situées aux Iles Vierges Britanniques (BVI). http://www.apareco-rdc.com/a-la-une/loeil-du-patriote/1228-lettre-ouverte-dhonore-ngbanda-aux-deputes-congolais.html
Il y déclarait notamment : « la même année 2010, le gouvernement congolais a accordé des licences, par décret présidentiel, aux deux sociétés enregistrés aux Iles Vierges Britanniques. Cependant, ces deux sociétés ne possèdent aucune expérience dans le domaine pétrolier.
Selon des sources sures, ces deux sociétés fantômes appartiennent à DAN GETLER, associé de « Kabila ». Elles servent à dissimuler leurs transactions frauduleuses du trafic diversifié qu’ils opèrent en RDC dans différents secteurs miniers et financiers (c’est nous qui soulignons) ».
Dans le monde politique congolais, on n’aime pas accorder de crédit aux cris d’alarme ou aux avertissements, surtout lorsqu’ils proviennent d’un autre congolais. Ainsi beaucoup de cadres politiques congolais ont balayé du revers de la main les révélations du président de l’APARECO au sujet des réseaux de pillage entretenus par « Joseph KABILA ».
Aujourd’hui, ce sont les autorités britanniques qui viennent de confirmer les assertions et les préoccupations de Monsieur Honoré NGBANDA. En effet, les réseaux de l’APARECO viennent d’intercepter un témoignage accablant et stupéfiant des autorités britanniques.
Il s’agit de la lettre officielle Réf. MDMM38/40/JP du 26 mars 2013 que Mme la Députée Pauline LATHAM a adressée à sa collègue Députée, Justine GREENING, Secrétaire d’Etat (Ministre) au Développement International au sein du gouvernement britannique.
Dès le début de sa correspondance dont nous vous produisons en annexe la copie ainsi que sa version française (traduction libre) , Madame Pauline LATHAM exprime la préoccupation du Premier Ministre britannique sur l’absence de transparence dans la gestion de certains dirigeants politiques des pays «en développement».
De tous ces nombreux pays, un seul a été cité pour son degré élevé de corruption et de détournement : la République Démocratique du Congo, championne des records en médiocrité.
C’est ainsi que Mme Pauline LATHAM débute sa lettre: «Je vous écris pour vous demander d’agir sur le récent engagement du Premier ministre, lors du Sommet de Davos, à accroître la transparence dans le monde en développement.
J'espère que vous allez accroitre vos efforts en République démocratique du Congo (RDC), pour lutter en faveur des règles internationales plus équitables de manière à forcer un gouvernement corrompu et les entreprises internationales à agir de manière transparente» (c’est nous qui soulignons).
Mme Pauline justifie ainsi sa démarche : « Le Premier Ministre n'est pas seul dans son mécontentement sur le statu quo. Après des mois de pressions internationales et sur la base des preuves indéniables, en Décembre 2012, le Fonds monétaire international a annulé les 561 millions de dollars de Facilité Elargie de Crédit (FEC) en faveur de la RDC.
Elle a été suivie par la décision, de la Banque Africaine de Développement, de mettre un terme aux 87 millions de dollars d'appui budgétaire. Ces institutions multilatérales devraient maintenant être soutenues par une action significative du Département pour le Développement International. »
Mais l’auteur de la lettre ne s’est pas arrêtée là, elle a poussé son analyse et ses critiques jusqu’à épinglé sans ambages les réseaux mafieux qu’entretient «Joseph Kabila» dans le domaine minier, avec des sociétés fantômes basées dans les Iles Vierges Britanniques (VBI).
Elle révèle à ce sujet: «Au cours des dernières années seulement, des milliards de dollars de ressources nationales de la RDC ont été transférés, - pour peu ou même sans aucune considération - à un réseau opaque des compagnies fictives Shell situées aux Iles Vierges Britanniques (BVI), et d’autres aux fonds de Gibraltar.
Ces actifs sont souvent ensuite "retournés" aux sociétés cotées à la bourse de Londres, permettant aux sociétés fictives Shell d’empocher des milliards de dollars qui, de droit, auraient dû revenir au Gouvernement de la RDC» (c’est nous qui soulignons).
Et les précisions qu’apporte Mme Pauline LATHAM à sa collègue ministre sont effarantes: «Les recherches menées par des groupes tels que Global Witness, font une estimation prudente de 5,5 milliards de dollars d'actifs miniers et d’autres revenus perdus par le peuple de la RDC en faveur des îles Vierges britanniques, Gibraltar ou des sociétés enregistrées depuis la révision des contrats miniers de 2007.»
Ces détournements révélés par Global Witness ont scandalisé l’élue britannique au point qu’elle exige que son collègue adopte «une position beaucoup plus ferme à l’égard du gouvernement de la RDC:
«Basé sur une contribution annuelle de 147,000, 000 UK £, des contribuables britanniques à des projets en RDC, cette énorme perte de ressources minérales du peuple congolais est équivalente à plus de 24 années de cotisations des contribuables britanniques vers la RDC. »
«À la lumière de tous ces éléments de preuves, je vous exhorte à vous mettre aux-côtés du peuple congolais et de rejoindre le FMI en adoptant une position beaucoup plus ferme à l’égard du gouvernement de la RDC, ceux qui font des affaires là-bas et la juridiction où ils sont domiciliés. »
Vaste projet de « KABILA » pour détourner plusieurs milliards de dollars pendant plusieurs décennies !
Pour terminer sa lettre, Mme Pauline LATHAM stigmatise « le projet de détournement découvert récemment» pour plusieurs milliards, et qui s’étend sur des décennies :
«Il y a une dernière idée que je voudrais appuyer auprès de vous, laquelle, à bien des égards, est la plus importante de tous. Elle concerne le projet de détournement, découvert récemment, et auquel j'ai fait allusion, plusieurs fois, dans cette lettre.
La grande majorité des revenus de l'Etat congolais, prêts à être transférés en dehors du pays, à travers les mécanismes sociaux complexes, qui ont été mis en place, peut encore être sauvée pour le peuple congolais. Les arrangements attirent des centaines de millions de dollars, annuellement, à s'échapper à travers les îles Vierges britanniques et Gibraltar, pour des décennies.
Toutes ces fuites de revenus – s’élevant à des milliards de dollars – peuvent être arrêtés et sauvés pour le pays en inversant ces transactions et en réclamant ces intérêts dans ces biens qui ont été cédés aux partis qui n’ont joué aucun rôle apparent, soit dans le financement soit dans l'exploitation de ces mines.» (c’est nous qui soulignons)
Il est donc clair que les sociétés fictives basées aux Iles Vierges Britanniques et dont parlent les autorités britanniques ne sont autres que celles dénoncées par Monsieur Honoré NGBANDA dans sa lettre ouverte.
Il s’agit des sociétés appartenant à Monsieur DAN GETLER, associé et argentier avéré de «Joseph KABILA». Il constituait un binôme avec le feu Augustin KATUMBA MWANKE, un autre argentier de «KABILA» disparu dans un accident d’avion à Bukavu.
L’APARECO tient à rendre public ce document interne du gouvernement britannique pour convaincre, tant que faire se peut, ceux des cadres politiques congolais sceptiques qui continuent de soutenir le pouvoir d’occupation et de prédation en place à Kinshasa, dont le seul objectif est de détruire l’Etat congolais en vue de la balkanisation de la RDC. Aucun cadre politique ne pourra demain arguer qu’il ne savait pas !
L’œil du Patriote rappelle également que dans sa lettre Madame LATHAM emboite le pas d’ un autre député britannique Monsieur Eric JOYCE qui, il y a près de deux ans, dénonçait déjà avec force détails des faits similaires.
Voici en effet pour mémoire un extrait du communiqué de presse publié par son bureau le 18 Novembre 2011 :
(…) Eric Joyce, président du groupe parlementaire multipartite du Parlement britannique pour la Région des Grands Lacs en Afrique, a déclaré que les documents qui lui avaient été transmis confirment pour la première fois que des membres du gouvernement de la RDC, en particulier le président actuel, Joseph Kabila, ont vendu d’importants biens miniers à des prix dérisoires à diverses sociétés fictives étrangères.
Selon Eric Joyce , « ces documents prouvent que les ressources naturelles du Congo ne sont pas exploitées comme des sources de revenus légitimes pour le peuple congolais. Des séries d’arrangements complexes entre le gouvernement du Congo et des sociétés fictives des IVB font en sorte qu’un petit nombre de personnes s’enrichissent moyennant des pertes énormes pour lereste de la population. »
« Le gouvernement du Royaume-Uni apportera une aide de 700 M£* au Congo au cours des quatre prochaines années. Nous traversons une période d’austérité et nous devons donc être certains que ces fonds sont dépensés à bon escient.
Ces documents montrent que l’argent des contribuables du Royaume-Uni est dépensé sans retenue dans un pays où le peuple est privé de milliards pouvant être tirés de redevances minières et de la vente de biens miniers. »
Opérations minières douteuses avec des sociétés des IVB
Au moins 45 sociétés récemment constituées aux IVB ont acquis des biens de la RDC au cours des quatre dernières années. Neuf d’entre elles sont mentionnées dans les documents rendus publics aujourd’hui.(…)
Pour accéder à l’intégralité du communiqué de presse de Mr JOYCE, cliquez sur le lien suivant : http://www.apareco-rdc.com/attachments/article/186/UK%20Communique%20de%20presse%20detournement.pdf
L’ŒIL DU PATRIOTE diffuse ces documents à la veille de la tenue du sommet du G8, afin que les puissances qui trouvent refuge derrière l’hypocrisie avec les occupants et les pilleurs de la RDC sachent que notre peuple sait dorénavant qu’ils sont au courant des crimes économiques perpétrés en RDC mieux que les Congolais eux-mêmes.
Voilà ainsi, les preuves supplémentaires qui confirment qu’il ne reste plus au peuple congolais que de s’assumer pour stopper ce processus de mise à mort de la RDC en tant que Nation libre et digne !
Paris, le 10 Mai 2013
Candide OKEKE
L’ŒIL DU PATRIOTE
Pour télécharger le document complet en vesrion PDF cliquez ici:
http://www.audiobendele.com/wp-content/uploads/2013/05/LDP-Les-autorit%C3%A9s-britanniques-pr%C3%A9occup%C3%A9es-par-des-vastes-r%C3%A9seaux-de-pillage-de-la-RDC1.pdf
Ci- dessous :
1. La copie de la lettre adressée par la Députée Pauline LATHAM à Mme Justine GREENING, Secrétaire d’Etat (Ministre) au Développement International du gouvernement britannique (en anglais).
2. La traduction française (libre) de cette lettre.
3. La copie des documents annexes de la lettre.
LETTRE DU MP PAULINE LATHAM AU
SECRETAIRE D’ETAT JUSTINE GREENING
(Traduction libre)
Honorable Justine Greening MP
Secrétaire d’Etat au Département du Développement International
1 Palace Street
London SW1E 5HE
Notre réf.MDMM3840/JP
Mardi, 26 Mars 2013
Chère Justine,
Je vous écris pour vous demander d’agir sur le récent 'engagement du Premier ministre, lors du Sommet de Davos, à accroître la transparence dans le monde en développement.
J'espère que vous allez accroitre vos efforts en République démocratique du Congo (RDC), pour lutter en faveur des règles internationales plus équitables de manière à forcer un gouvernement corrompu et les entreprises internationales à agir de manière transparente.
Le Premier Ministre n'est pas seul dans son mécontentement sur le statu quo. Après des mois de pressions internationales et sur la base des preuves indéniables, en Décembre 2012, le Fonds monétaire international a annulé les 561 millions de dollars de Facilité Elargie de Crédit (FEC) en faveur de la RDC.
Elle a été suivie par la décision, de la Banque Africaine de Développement, de mettre un terme aux 87 millions de dollars d'appui budgétaire. Ces institutions multilatérales devraient maintenant être soutenues par une action significative du Département pour le Développement International.
Comme vous le savez, le Président Kabila avait initié, en 2007, une révision dans le secteur minier en RDC, laquelle couvrait plusieurs dizaines d’entreprises minières conjointes impliquant un certain nombre de sociétés cotées en bourse ou domiciliées Royaume-Uni.
Ce processus, qui a pris plus de trois ans, était, en théorie, conçu pour veiller à ce qu'une plus grande part du vaste patrimoine minier de la RDC bénéficié au peuple congolais. Depuis lors, cependant, peu a été réalisé dans la pratique. Au cours des dernières années seulement, des milliards de dollars de ressources nationales de la RDC ont été transférés, - pour peu ou même sans aucune considération - à un réseau opaque des compagnies fictives Shell situées aux 'Iles Vierges Britanniques (BVI), et d’autres aux fonds de Gibraltar. Ces actifs sont souvent ensuite "retournés" aux sociétés cotées à la bourse de Londres, permettant aux sociétés fictives Shell d’empocher des milliards de dollars qui, de droit, auraient dû revenir au Gouvernement de la RDC.
Le gouvernement de la RDC a continuellement ignoré les conditions de transparence fixées par le FMI quant le FEC a été mis, pour la première fois, à la disposition des pays en développement (pauvres).
La condition clé était la publication de tous les accords de contact ou de partenariat entre les entreprises publiques et privées. Le gouvernement de Kabila a, constamment, ignoré cette condition, conçue pour apporter éclairer les zones sombres du secteur minier en RDC
En annonçant l'annulation de l'FEC, Oscar Melhado, Représentant résident du FMI au Congo, a déclaré que « le FMI avait demandé au Gouvernement (RDC) de rendre public le contrat des 25%, de la vente de Juin 2011, du cuivre de la société d’Etat, Gécamines, dans le projet de cuivre appelé Comide Sprl à la société Straker International Corp, située dans les Iles Vierges Britanniques. Le gouvernement a seulement publié les notes de la vente, que le FMI a jugées insuffisantes "
Cet accord unique entre la Gécamines et Straker International Corp est emblématique des relations d'affaires, opaques en cours en RDC, avec les entreprises cotées en bourse et domiciliées aux Iles Vierges britanniques et à Gibraltar, dépendant de la Couronne britannique.
Bien que le FMI et le Département pour le Développement International (DFID) aient mené une légère surveillance sur l’attitude de la RDC, de se conformer aux conditions du FMI et de la mise en pratique des programmes tels que la transparence dans l’initiative d’industries d’extraction (EITI), beaucoup d’autres le font.
Les conclusions de ces groupes, comme Global Witness, suggèrent que, non seulement la RDC a échoué de se conformer aux conditions du FMI, au programme d'adhésion ITIE et à l'effort PROMINES, la RDC continue d'agir de manière qui est totalement contraires aux objectifs du programme d'aide britannique et aux aspirations du Premier ministre.
Les recherches menées par des groupes tels que Global Witness, placent une estimation prudente de 5,5 milliards de dollars d'actifs miniers et d’autres revenus perdus par le peuple de la RDC en faveur des îles Vierges britanniques, Gibraltar ou des sociétés enregistrées depuis la révision des contrats miniers de 2007. Basé sur une contribution annuelle 147,000,000 UK £, des contribuables britanniques, à des projets en RDC, cette énorme perte de ressources minérales du peuple congolais est équivalente à plus de 24 années de cotisations des contribuables britanniques vers la RDC.
À la lumière de tous ces éléments de preuves, je vous exhorte à vous mettre aux-côtés du peuple congolais et de rejoindre le FMI en adoptant une position beaucoup plus ferme avec le gouvernement de la RDC, ceux qui font des affaires là-bas et la juridiction où ils sont domiciliés.
Premièrement, toute aide et support de la Grande-Bretagne, de la Banque Mondiale et de l’Union Européenne livré en guise des programmes de partenariat avec le gouvernement de la RDC, tel que PROMINES, devraient être accordé sur base des engagements et des actions de transparence de la part du gouvernement de la RDC.
Les conventions de prêt du programme du FMI sont un bon point de départ et ils devraient, certainement, à tout le moins, être adoptées à travers l'ensemble des dépenses des bailleurs de fonds de la RDC. EIles n'étaient pas suffisantes pour prévenir le genre de détournements massifs de biens de l'État qui a évidemment eu lieu en RDC.
Cependant, si elles ne vont pas assez loin. J'ai fourni des informations supplémentaires sur le développement de pactes de transparence à l'Annexe I
Deuxièmement, devant le G8, le premier ministre a ordonné une révision de la composition des membres du Gouvernement britannique de l'ITIE. Il a déclaré, dans le but d'améliorer la transparence dans d'autres pays, nous devons commencer par "mettre de l’ordre dans notre maison."
Je suis d'accord avec lui et j’ai répercuté à ses propos à la Chambre des communes le 17 Janvier sur 2013.
Non seulement le gouvernement britannique devrait chercher à devenir membre, à part entière, de EITI, nous devrions faire de cela une condition pour toutes les entreprises britanniques cotées et enregistrées en UK. de devenir membres, à part entière, également.
Si les entreprises multinationales souhaitent venir et recevoir tous les avantages qu’une société cotée ou enregistrée à Londres pourvoit, elles doivent adhérer aux lois de transparence établies au bénéfice des milliards des populations à travers le monde auxquelles les gouvernements refusent, souvent, l’octroi de la primauté du Droit et les Droits Humains fondamentaux.
Comme avec les clauses des prêts du FMI, si nous voulons que les efforts de notre gouvernement aient un impact significatif sur le terrain, nous devrions chercher à être encore plus audacieux et j'ai fourni des suggestions supplémentaires à l'Annexe 2.
Troisièmement, nos territoires d'outre-mer sont le manteau sous lequel se cache la corruption. Compte tenu des aspirations du Premier ministre, il n'est plus bon, assez, de fermer les yeux à ce qui se passe dans ces territoires. Le soutien du gouvernement britannique pour ces juridictions doit, dorénavant, être conditionné à la mise en œuvre des initiatives de transparence.
Dans la mesure où le Royaume-Uni s'engage à adopter une forme encore plus large de l'ITIE, soutenu par la mise en application des mécanismes de sanction, comme suggéré ci-dessus, la même approche devrait être préconisée dans ces juridictions. En effet, il est essentiel pour l'efficacité de toute nouvelle obligation rapportée et d'information mises en œuvre au Royaume-Uni que les mêmes exigences s'étendent à ces juridictions britanniques. Sinon, ces nouvelles exigences pourraient être facilement contournées.
Ces mesures doivent être ciblées, avec le résultat souhaité de protéger le peuple congolais et africain face aux entreprises, peu scrupuleuses, opérant dans les territoires britanniques d'outre-mer. J'ai fourni des points supplémentaires à ce sujet dans l'annexe 3.
Il ya une dernière idée que je voudrais appuyer auprès de vous, laquelle, ‘à bien des égards, est la plus importante de tous. Elle concerne le projet du projet de détournement, découvert récemment, dont j'ai fait allusion, plusieurs fois, dans cette lettre.
La grande majorité des revenus de l'Etat congolais, prêts à être transférés en dehors du pays, à travers les mécanismes sociaux complexes, qui ont été mis en place, peut encore être sauvée pour le peuple congolais. Les arrangements attirent des centaines de millions de dollars, annuellement, à s'échapper à travers les îles Vierges britanniques et Gibraltar, pour des décennies.
Toutes ces fuites de revenus – s’élevant à des milliards de dollars – peuvent être arrêtés et sauvés pour le pays en inversant ces transactions et en réclamant ces intérêts dans ces biens qui ont été cédés aux partis qui n’ont joué aucun rôle apparent, soit dans le financement soit dans l'exploitation de ces mines.
Le Royaume-Uni devrait exiger que la RDC autorise l’ouverture d’une investigation indépendante suivie des débats publics pour enquêter sur ces transactions, comme l'opposition politique en RDC l’a toujours demandé.
S'il s’avère que le gouvernement a accordé des intérêts aux tierces parties à des prix commercialement indéfendables, comme pour certains cas, pour rien, ces intérêts doivent être réclamés pour le Gouvernement. Ces mesures sont, de loin, beaucoup plus importantes au peuple congolais et ses Finances que l’aide en provenance de notre Gouvernement : ils pourraient ramener des milliards de Livres Sterlings au Trésor congolais.
Je serais heureuse de vous rencontrer pour discuter de certaines des ces idées. Comme nous le savons tous, ces efforts ne sont pas faciles, ni ne peuvent-ils se produire du jour au lendemain. Cependant, il est clair que le débat est en train de changer.
J'espère que vous saisirez l'opportunité qu’offrira, à la fois, le G8 et, au-delà, de faire tout votre possible pour vous assurer qu’il y ait, un jour. un système équitable et transparent, qui pourra assurer le Royaume-Uni, nos territoires d'outre-mer et que nos activités sont à l'avant-garde d'un avenir prospère et stable pour les pays en développement à travers le monde.
Bien à vous !
Pauline
Nos lecteurs se souviendront que dans sa lettre ouverte du 22 avril 2013 interpelant les parlementaires congolais, Monsieur Honoré Ngbanda-Nzambo, Président de l’APARECO, dénonçait entre autres choses, les combines maffieuses entre «Joseph Kabila» et certaines compagnies pétrolières fictives situées aux Iles Vierges Britanniques (BVI). http://www.apareco-rdc.com/a-la-une/loeil-du-patriote/1228-lettre-ouverte-dhonore-ngbanda-aux-deputes-congolais.html
Il y déclarait notamment : « la même année 2010, le gouvernement congolais a accordé des licences, par décret présidentiel, aux deux sociétés enregistrés aux Iles Vierges Britanniques. Cependant, ces deux sociétés ne possèdent aucune expérience dans le domaine pétrolier.
Selon des sources sures, ces deux sociétés fantômes appartiennent à DAN GETLER, associé de « Kabila ». Elles servent à dissimuler leurs transactions frauduleuses du trafic diversifié qu’ils opèrent en RDC dans différents secteurs miniers et financiers (c’est nous qui soulignons) ».
Dans le monde politique congolais, on n’aime pas accorder de crédit aux cris d’alarme ou aux avertissements, surtout lorsqu’ils proviennent d’un autre congolais. Ainsi beaucoup de cadres politiques congolais ont balayé du revers de la main les révélations du président de l’APARECO au sujet des réseaux de pillage entretenus par « Joseph KABILA ».
Aujourd’hui, ce sont les autorités britanniques qui viennent de confirmer les assertions et les préoccupations de Monsieur Honoré NGBANDA. En effet, les réseaux de l’APARECO viennent d’intercepter un témoignage accablant et stupéfiant des autorités britanniques.
Il s’agit de la lettre officielle Réf. MDMM38/40/JP du 26 mars 2013 que Mme la Députée Pauline LATHAM a adressée à sa collègue Députée, Justine GREENING, Secrétaire d’Etat (Ministre) au Développement International au sein du gouvernement britannique.
Dès le début de sa correspondance dont nous vous produisons en annexe la copie ainsi que sa version française (traduction libre) , Madame Pauline LATHAM exprime la préoccupation du Premier Ministre britannique sur l’absence de transparence dans la gestion de certains dirigeants politiques des pays «en développement».
De tous ces nombreux pays, un seul a été cité pour son degré élevé de corruption et de détournement : la République Démocratique du Congo, championne des records en médiocrité.
C’est ainsi que Mme Pauline LATHAM débute sa lettre: «Je vous écris pour vous demander d’agir sur le récent engagement du Premier ministre, lors du Sommet de Davos, à accroître la transparence dans le monde en développement.
J'espère que vous allez accroitre vos efforts en République démocratique du Congo (RDC), pour lutter en faveur des règles internationales plus équitables de manière à forcer un gouvernement corrompu et les entreprises internationales à agir de manière transparente» (c’est nous qui soulignons).
Mme Pauline justifie ainsi sa démarche : « Le Premier Ministre n'est pas seul dans son mécontentement sur le statu quo. Après des mois de pressions internationales et sur la base des preuves indéniables, en Décembre 2012, le Fonds monétaire international a annulé les 561 millions de dollars de Facilité Elargie de Crédit (FEC) en faveur de la RDC.
Elle a été suivie par la décision, de la Banque Africaine de Développement, de mettre un terme aux 87 millions de dollars d'appui budgétaire. Ces institutions multilatérales devraient maintenant être soutenues par une action significative du Département pour le Développement International. »
Mais l’auteur de la lettre ne s’est pas arrêtée là, elle a poussé son analyse et ses critiques jusqu’à épinglé sans ambages les réseaux mafieux qu’entretient «Joseph Kabila» dans le domaine minier, avec des sociétés fantômes basées dans les Iles Vierges Britanniques (VBI).
Elle révèle à ce sujet: «Au cours des dernières années seulement, des milliards de dollars de ressources nationales de la RDC ont été transférés, - pour peu ou même sans aucune considération - à un réseau opaque des compagnies fictives Shell situées aux Iles Vierges Britanniques (BVI), et d’autres aux fonds de Gibraltar.
Ces actifs sont souvent ensuite "retournés" aux sociétés cotées à la bourse de Londres, permettant aux sociétés fictives Shell d’empocher des milliards de dollars qui, de droit, auraient dû revenir au Gouvernement de la RDC» (c’est nous qui soulignons).
Et les précisions qu’apporte Mme Pauline LATHAM à sa collègue ministre sont effarantes: «Les recherches menées par des groupes tels que Global Witness, font une estimation prudente de 5,5 milliards de dollars d'actifs miniers et d’autres revenus perdus par le peuple de la RDC en faveur des îles Vierges britanniques, Gibraltar ou des sociétés enregistrées depuis la révision des contrats miniers de 2007.»
Ces détournements révélés par Global Witness ont scandalisé l’élue britannique au point qu’elle exige que son collègue adopte «une position beaucoup plus ferme à l’égard du gouvernement de la RDC:
«Basé sur une contribution annuelle de 147,000, 000 UK £, des contribuables britanniques à des projets en RDC, cette énorme perte de ressources minérales du peuple congolais est équivalente à plus de 24 années de cotisations des contribuables britanniques vers la RDC. »
«À la lumière de tous ces éléments de preuves, je vous exhorte à vous mettre aux-côtés du peuple congolais et de rejoindre le FMI en adoptant une position beaucoup plus ferme à l’égard du gouvernement de la RDC, ceux qui font des affaires là-bas et la juridiction où ils sont domiciliés. »
Vaste projet de « KABILA » pour détourner plusieurs milliards de dollars pendant plusieurs décennies !
Pour terminer sa lettre, Mme Pauline LATHAM stigmatise « le projet de détournement découvert récemment» pour plusieurs milliards, et qui s’étend sur des décennies :
«Il y a une dernière idée que je voudrais appuyer auprès de vous, laquelle, à bien des égards, est la plus importante de tous. Elle concerne le projet de détournement, découvert récemment, et auquel j'ai fait allusion, plusieurs fois, dans cette lettre.
La grande majorité des revenus de l'Etat congolais, prêts à être transférés en dehors du pays, à travers les mécanismes sociaux complexes, qui ont été mis en place, peut encore être sauvée pour le peuple congolais. Les arrangements attirent des centaines de millions de dollars, annuellement, à s'échapper à travers les îles Vierges britanniques et Gibraltar, pour des décennies.
Toutes ces fuites de revenus – s’élevant à des milliards de dollars – peuvent être arrêtés et sauvés pour le pays en inversant ces transactions et en réclamant ces intérêts dans ces biens qui ont été cédés aux partis qui n’ont joué aucun rôle apparent, soit dans le financement soit dans l'exploitation de ces mines.» (c’est nous qui soulignons)
Il est donc clair que les sociétés fictives basées aux Iles Vierges Britanniques et dont parlent les autorités britanniques ne sont autres que celles dénoncées par Monsieur Honoré NGBANDA dans sa lettre ouverte.
Il s’agit des sociétés appartenant à Monsieur DAN GETLER, associé et argentier avéré de «Joseph KABILA». Il constituait un binôme avec le feu Augustin KATUMBA MWANKE, un autre argentier de «KABILA» disparu dans un accident d’avion à Bukavu.
L’APARECO tient à rendre public ce document interne du gouvernement britannique pour convaincre, tant que faire se peut, ceux des cadres politiques congolais sceptiques qui continuent de soutenir le pouvoir d’occupation et de prédation en place à Kinshasa, dont le seul objectif est de détruire l’Etat congolais en vue de la balkanisation de la RDC. Aucun cadre politique ne pourra demain arguer qu’il ne savait pas !
L’œil du Patriote rappelle également que dans sa lettre Madame LATHAM emboite le pas d’ un autre député britannique Monsieur Eric JOYCE qui, il y a près de deux ans, dénonçait déjà avec force détails des faits similaires.
Voici en effet pour mémoire un extrait du communiqué de presse publié par son bureau le 18 Novembre 2011 :
(…) Eric Joyce, président du groupe parlementaire multipartite du Parlement britannique pour la Région des Grands Lacs en Afrique, a déclaré que les documents qui lui avaient été transmis confirment pour la première fois que des membres du gouvernement de la RDC, en particulier le président actuel, Joseph Kabila, ont vendu d’importants biens miniers à des prix dérisoires à diverses sociétés fictives étrangères.
Selon Eric Joyce , « ces documents prouvent que les ressources naturelles du Congo ne sont pas exploitées comme des sources de revenus légitimes pour le peuple congolais. Des séries d’arrangements complexes entre le gouvernement du Congo et des sociétés fictives des IVB font en sorte qu’un petit nombre de personnes s’enrichissent moyennant des pertes énormes pour lereste de la population. »
« Le gouvernement du Royaume-Uni apportera une aide de 700 M£* au Congo au cours des quatre prochaines années. Nous traversons une période d’austérité et nous devons donc être certains que ces fonds sont dépensés à bon escient.
Ces documents montrent que l’argent des contribuables du Royaume-Uni est dépensé sans retenue dans un pays où le peuple est privé de milliards pouvant être tirés de redevances minières et de la vente de biens miniers. »
Opérations minières douteuses avec des sociétés des IVB
Au moins 45 sociétés récemment constituées aux IVB ont acquis des biens de la RDC au cours des quatre dernières années. Neuf d’entre elles sont mentionnées dans les documents rendus publics aujourd’hui.(…)
Pour accéder à l’intégralité du communiqué de presse de Mr JOYCE, cliquez sur le lien suivant : http://www.apareco-rdc.com/attachments/article/186/UK%20Communique%20de%20presse%20detournement.pdf
L’ŒIL DU PATRIOTE diffuse ces documents à la veille de la tenue du sommet du G8, afin que les puissances qui trouvent refuge derrière l’hypocrisie avec les occupants et les pilleurs de la RDC sachent que notre peuple sait dorénavant qu’ils sont au courant des crimes économiques perpétrés en RDC mieux que les Congolais eux-mêmes.
Voilà ainsi, les preuves supplémentaires qui confirment qu’il ne reste plus au peuple congolais que de s’assumer pour stopper ce processus de mise à mort de la RDC en tant que Nation libre et digne !
Paris, le 10 Mai 2013
Candide OKEKE
L’ŒIL DU PATRIOTE
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Ci- dessous :
1. La copie de la lettre adressée par la Députée Pauline LATHAM à Mme Justine GREENING, Secrétaire d’Etat (Ministre) au Développement International du gouvernement britannique (en anglais).
2. La traduction française (libre) de cette lettre.
3. La copie des documents annexes de la lettre.
LETTRE DU MP PAULINE LATHAM AU
SECRETAIRE D’ETAT JUSTINE GREENING
(Traduction libre)
Honorable Justine Greening MP
Secrétaire d’Etat au Département du Développement International
1 Palace Street
London SW1E 5HE
Notre réf.MDMM3840/JP
Mardi, 26 Mars 2013
Chère Justine,
Je vous écris pour vous demander d’agir sur le récent 'engagement du Premier ministre, lors du Sommet de Davos, à accroître la transparence dans le monde en développement.
J'espère que vous allez accroitre vos efforts en République démocratique du Congo (RDC), pour lutter en faveur des règles internationales plus équitables de manière à forcer un gouvernement corrompu et les entreprises internationales à agir de manière transparente.
Le Premier Ministre n'est pas seul dans son mécontentement sur le statu quo. Après des mois de pressions internationales et sur la base des preuves indéniables, en Décembre 2012, le Fonds monétaire international a annulé les 561 millions de dollars de Facilité Elargie de Crédit (FEC) en faveur de la RDC.
Elle a été suivie par la décision, de la Banque Africaine de Développement, de mettre un terme aux 87 millions de dollars d'appui budgétaire. Ces institutions multilatérales devraient maintenant être soutenues par une action significative du Département pour le Développement International.
Comme vous le savez, le Président Kabila avait initié, en 2007, une révision dans le secteur minier en RDC, laquelle couvrait plusieurs dizaines d’entreprises minières conjointes impliquant un certain nombre de sociétés cotées en bourse ou domiciliées Royaume-Uni.
Ce processus, qui a pris plus de trois ans, était, en théorie, conçu pour veiller à ce qu'une plus grande part du vaste patrimoine minier de la RDC bénéficié au peuple congolais. Depuis lors, cependant, peu a été réalisé dans la pratique. Au cours des dernières années seulement, des milliards de dollars de ressources nationales de la RDC ont été transférés, - pour peu ou même sans aucune considération - à un réseau opaque des compagnies fictives Shell situées aux 'Iles Vierges Britanniques (BVI), et d’autres aux fonds de Gibraltar. Ces actifs sont souvent ensuite "retournés" aux sociétés cotées à la bourse de Londres, permettant aux sociétés fictives Shell d’empocher des milliards de dollars qui, de droit, auraient dû revenir au Gouvernement de la RDC.
Le gouvernement de la RDC a continuellement ignoré les conditions de transparence fixées par le FMI quant le FEC a été mis, pour la première fois, à la disposition des pays en développement (pauvres).
La condition clé était la publication de tous les accords de contact ou de partenariat entre les entreprises publiques et privées. Le gouvernement de Kabila a, constamment, ignoré cette condition, conçue pour apporter éclairer les zones sombres du secteur minier en RDC
En annonçant l'annulation de l'FEC, Oscar Melhado, Représentant résident du FMI au Congo, a déclaré que « le FMI avait demandé au Gouvernement (RDC) de rendre public le contrat des 25%, de la vente de Juin 2011, du cuivre de la société d’Etat, Gécamines, dans le projet de cuivre appelé Comide Sprl à la société Straker International Corp, située dans les Iles Vierges Britanniques. Le gouvernement a seulement publié les notes de la vente, que le FMI a jugées insuffisantes "
Cet accord unique entre la Gécamines et Straker International Corp est emblématique des relations d'affaires, opaques en cours en RDC, avec les entreprises cotées en bourse et domiciliées aux Iles Vierges britanniques et à Gibraltar, dépendant de la Couronne britannique.
Bien que le FMI et le Département pour le Développement International (DFID) aient mené une légère surveillance sur l’attitude de la RDC, de se conformer aux conditions du FMI et de la mise en pratique des programmes tels que la transparence dans l’initiative d’industries d’extraction (EITI), beaucoup d’autres le font.
Les conclusions de ces groupes, comme Global Witness, suggèrent que, non seulement la RDC a échoué de se conformer aux conditions du FMI, au programme d'adhésion ITIE et à l'effort PROMINES, la RDC continue d'agir de manière qui est totalement contraires aux objectifs du programme d'aide britannique et aux aspirations du Premier ministre.
Les recherches menées par des groupes tels que Global Witness, placent une estimation prudente de 5,5 milliards de dollars d'actifs miniers et d’autres revenus perdus par le peuple de la RDC en faveur des îles Vierges britanniques, Gibraltar ou des sociétés enregistrées depuis la révision des contrats miniers de 2007. Basé sur une contribution annuelle 147,000,000 UK £, des contribuables britanniques, à des projets en RDC, cette énorme perte de ressources minérales du peuple congolais est équivalente à plus de 24 années de cotisations des contribuables britanniques vers la RDC.
À la lumière de tous ces éléments de preuves, je vous exhorte à vous mettre aux-côtés du peuple congolais et de rejoindre le FMI en adoptant une position beaucoup plus ferme avec le gouvernement de la RDC, ceux qui font des affaires là-bas et la juridiction où ils sont domiciliés.
Premièrement, toute aide et support de la Grande-Bretagne, de la Banque Mondiale et de l’Union Européenne livré en guise des programmes de partenariat avec le gouvernement de la RDC, tel que PROMINES, devraient être accordé sur base des engagements et des actions de transparence de la part du gouvernement de la RDC.
Les conventions de prêt du programme du FMI sont un bon point de départ et ils devraient, certainement, à tout le moins, être adoptées à travers l'ensemble des dépenses des bailleurs de fonds de la RDC. EIles n'étaient pas suffisantes pour prévenir le genre de détournements massifs de biens de l'État qui a évidemment eu lieu en RDC.
Cependant, si elles ne vont pas assez loin. J'ai fourni des informations supplémentaires sur le développement de pactes de transparence à l'Annexe I
Deuxièmement, devant le G8, le premier ministre a ordonné une révision de la composition des membres du Gouvernement britannique de l'ITIE. Il a déclaré, dans le but d'améliorer la transparence dans d'autres pays, nous devons commencer par "mettre de l’ordre dans notre maison."
Je suis d'accord avec lui et j’ai répercuté à ses propos à la Chambre des communes le 17 Janvier sur 2013.
Non seulement le gouvernement britannique devrait chercher à devenir membre, à part entière, de EITI, nous devrions faire de cela une condition pour toutes les entreprises britanniques cotées et enregistrées en UK. de devenir membres, à part entière, également.
Si les entreprises multinationales souhaitent venir et recevoir tous les avantages qu’une société cotée ou enregistrée à Londres pourvoit, elles doivent adhérer aux lois de transparence établies au bénéfice des milliards des populations à travers le monde auxquelles les gouvernements refusent, souvent, l’octroi de la primauté du Droit et les Droits Humains fondamentaux.
Comme avec les clauses des prêts du FMI, si nous voulons que les efforts de notre gouvernement aient un impact significatif sur le terrain, nous devrions chercher à être encore plus audacieux et j'ai fourni des suggestions supplémentaires à l'Annexe 2.
Troisièmement, nos territoires d'outre-mer sont le manteau sous lequel se cache la corruption. Compte tenu des aspirations du Premier ministre, il n'est plus bon, assez, de fermer les yeux à ce qui se passe dans ces territoires. Le soutien du gouvernement britannique pour ces juridictions doit, dorénavant, être conditionné à la mise en œuvre des initiatives de transparence.
Dans la mesure où le Royaume-Uni s'engage à adopter une forme encore plus large de l'ITIE, soutenu par la mise en application des mécanismes de sanction, comme suggéré ci-dessus, la même approche devrait être préconisée dans ces juridictions. En effet, il est essentiel pour l'efficacité de toute nouvelle obligation rapportée et d'information mises en œuvre au Royaume-Uni que les mêmes exigences s'étendent à ces juridictions britanniques. Sinon, ces nouvelles exigences pourraient être facilement contournées.
Ces mesures doivent être ciblées, avec le résultat souhaité de protéger le peuple congolais et africain face aux entreprises, peu scrupuleuses, opérant dans les territoires britanniques d'outre-mer. J'ai fourni des points supplémentaires à ce sujet dans l'annexe 3.
Il ya une dernière idée que je voudrais appuyer auprès de vous, laquelle, ‘à bien des égards, est la plus importante de tous. Elle concerne le projet du projet de détournement, découvert récemment, dont j'ai fait allusion, plusieurs fois, dans cette lettre.
La grande majorité des revenus de l'Etat congolais, prêts à être transférés en dehors du pays, à travers les mécanismes sociaux complexes, qui ont été mis en place, peut encore être sauvée pour le peuple congolais. Les arrangements attirent des centaines de millions de dollars, annuellement, à s'échapper à travers les îles Vierges britanniques et Gibraltar, pour des décennies.
Toutes ces fuites de revenus – s’élevant à des milliards de dollars – peuvent être arrêtés et sauvés pour le pays en inversant ces transactions et en réclamant ces intérêts dans ces biens qui ont été cédés aux partis qui n’ont joué aucun rôle apparent, soit dans le financement soit dans l'exploitation de ces mines.
Le Royaume-Uni devrait exiger que la RDC autorise l’ouverture d’une investigation indépendante suivie des débats publics pour enquêter sur ces transactions, comme l'opposition politique en RDC l’a toujours demandé.
S'il s’avère que le gouvernement a accordé des intérêts aux tierces parties à des prix commercialement indéfendables, comme pour certains cas, pour rien, ces intérêts doivent être réclamés pour le Gouvernement. Ces mesures sont, de loin, beaucoup plus importantes au peuple congolais et ses Finances que l’aide en provenance de notre Gouvernement : ils pourraient ramener des milliards de Livres Sterlings au Trésor congolais.
Je serais heureuse de vous rencontrer pour discuter de certaines des ces idées. Comme nous le savons tous, ces efforts ne sont pas faciles, ni ne peuvent-ils se produire du jour au lendemain. Cependant, il est clair que le débat est en train de changer.
J'espère que vous saisirez l'opportunité qu’offrira, à la fois, le G8 et, au-delà, de faire tout votre possible pour vous assurer qu’il y ait, un jour. un système équitable et transparent, qui pourra assurer le Royaume-Uni, nos territoires d'outre-mer et que nos activités sont à l'avant-garde d'un avenir prospère et stable pour les pays en développement à travers le monde.
Bien à vous !
Pauline
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