Mercredi, 08 Mai 2013
L’arrivée imminente de la Brigade d’intervention provoque des insomnies à Kigali et au M-23. Au départ plongé dans la simple guerre psychologique, le mouvement rebelle et son parrain se sont brutalement réveillés à l’arrivée du commandant de la Brigade d’intervention à Goma le 25 avril 2013.
Le débarquement du n°1 a fini par convaincre tout le monde de la détermination de la Communauté internationale ainsi que de l’imminence de l’arrivée de la Brigade.
Commentant l’arrivée du commandant de la Brigade, le gouverneur du Nord-Kivu avait déclaré, question d’apaiser la population, que le débarquement de la Brigade d’intervention devient effectif.
En effet, venu en éclaireur, le commandant de la Brigade s’attelle à étudier toutes les questions techniques et pratiques en vue du débarquement de la Brigade. Une fois qu’il aura fini son travail, le go pour le grand débarquement sera lancé.
C’est pourquoi, le chef de l’Exécutif provincial du Nord-Kivu a remis au responsable de la Brigade d’intervention une carte indiquant la localisation de toutes les forces négatives.
Quitte ou double
Depuis le 25 avril 2013, le Rwanda et sa rébellion satellite sont passés à la vitesse supérieure ; 3 missiles sol-air ont été envoyés à Rutshuru et convoyés par des experts militaires rwandais. En même temps, sous l’impulsion personnelle de Paul Kagame, un plan a été monté pour empêcher le débarquement de la Brigade d’intervention.
Un ancien élément du M-23, ayant fait défection, a dévoilé le plan rwandais. Il fait savoir que depuis l’annonce du déploiement de la Brigade d’intervention, les chefs du M23 ont mis au point un plan visant à couper les villes de Goma et de Bukavu à partir de la localité de Kalehe. L’isolement de ces deux villes entre dans la stratégie globale visant la reprise de la ville de Goma.
Comme votre quotidien a déjà eu à le souligner, le seul moyen pour empêcher le débarquement de la Brigade serait la chute de Goma. Cette ville se révèle donc stratégique à la fois pour notre pays et son avenir comme pour nos ennemis et leur plan de survie.
Pas de panique
En dépit des gesticulations du M23 et du Rwanda, les pays chargés de jouer un rôle important au sein de la Brigade sont déterminés à débarquer en RDC et à faire le grand nettoyage. Le samedi 4 mai 2013, le gouvernement tanzanien a renvoyé une réplique muselée au M23 et tout naturellement à son souffleur.
Le ministre tanzanien des Affaires étrangères a en effet déclaré ce qui suit face à la série des menaces du M23 : « Ce ne sont que des intimidations. Qu’ils arrêtent ça. S’ils nous provoquent, nous riposteront à temps ». Le ministre tanzanien éclairait ainsi la lanterne de l’Assemblée nationale de son pays qui exigeait des éclaircissements autour de la lettre reçue du M23.
Répondant de manière précise aux attaques du M23, le ministre tanzanien a dit : « Notre armée est forte et nous irons en RDC. Comme avocat de la paix pour la restaurer … ». Tout se joue à présent sur le temps. Moins ce débarquement va traîner, la situation sera salutaire pour la RDC.
Dans le cas contraire, les terroristes du M23 risquent de compromettre tous les calculs de paix à l’Est de la RDC. Il ne faut en tout cas pas que le mois de mai s’achève sans que la Brigade n’effectue son débarquement.
LP
L’arrivée imminente de la Brigade d’intervention provoque des insomnies à Kigali et au M-23. Au départ plongé dans la simple guerre psychologique, le mouvement rebelle et son parrain se sont brutalement réveillés à l’arrivée du commandant de la Brigade d’intervention à Goma le 25 avril 2013.
Le débarquement du n°1 a fini par convaincre tout le monde de la détermination de la Communauté internationale ainsi que de l’imminence de l’arrivée de la Brigade.
Commentant l’arrivée du commandant de la Brigade, le gouverneur du Nord-Kivu avait déclaré, question d’apaiser la population, que le débarquement de la Brigade d’intervention devient effectif.
En effet, venu en éclaireur, le commandant de la Brigade s’attelle à étudier toutes les questions techniques et pratiques en vue du débarquement de la Brigade. Une fois qu’il aura fini son travail, le go pour le grand débarquement sera lancé.
C’est pourquoi, le chef de l’Exécutif provincial du Nord-Kivu a remis au responsable de la Brigade d’intervention une carte indiquant la localisation de toutes les forces négatives.
Quitte ou double
Depuis le 25 avril 2013, le Rwanda et sa rébellion satellite sont passés à la vitesse supérieure ; 3 missiles sol-air ont été envoyés à Rutshuru et convoyés par des experts militaires rwandais. En même temps, sous l’impulsion personnelle de Paul Kagame, un plan a été monté pour empêcher le débarquement de la Brigade d’intervention.
Un ancien élément du M-23, ayant fait défection, a dévoilé le plan rwandais. Il fait savoir que depuis l’annonce du déploiement de la Brigade d’intervention, les chefs du M23 ont mis au point un plan visant à couper les villes de Goma et de Bukavu à partir de la localité de Kalehe. L’isolement de ces deux villes entre dans la stratégie globale visant la reprise de la ville de Goma.
Comme votre quotidien a déjà eu à le souligner, le seul moyen pour empêcher le débarquement de la Brigade serait la chute de Goma. Cette ville se révèle donc stratégique à la fois pour notre pays et son avenir comme pour nos ennemis et leur plan de survie.
Pas de panique
En dépit des gesticulations du M23 et du Rwanda, les pays chargés de jouer un rôle important au sein de la Brigade sont déterminés à débarquer en RDC et à faire le grand nettoyage. Le samedi 4 mai 2013, le gouvernement tanzanien a renvoyé une réplique muselée au M23 et tout naturellement à son souffleur.
Le ministre tanzanien des Affaires étrangères a en effet déclaré ce qui suit face à la série des menaces du M23 : « Ce ne sont que des intimidations. Qu’ils arrêtent ça. S’ils nous provoquent, nous riposteront à temps ». Le ministre tanzanien éclairait ainsi la lanterne de l’Assemblée nationale de son pays qui exigeait des éclaircissements autour de la lettre reçue du M23.
Répondant de manière précise aux attaques du M23, le ministre tanzanien a dit : « Notre armée est forte et nous irons en RDC. Comme avocat de la paix pour la restaurer … ». Tout se joue à présent sur le temps. Moins ce débarquement va traîner, la situation sera salutaire pour la RDC.
Dans le cas contraire, les terroristes du M23 risquent de compromettre tous les calculs de paix à l’Est de la RDC. Il ne faut en tout cas pas que le mois de mai s’achève sans que la Brigade n’effectue son débarquement.
LP
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