24 juin, 2013
Le général Muhoozi Kainerugaba, fils du président Yoweri Museveni.
Muhoozi Kainerugaba, le fils aîné du président Yoweri Museveni, a nié lundi le projet prêté à son père de lui transmettre à terme le pouvoir.
Cette rumeur a divisé l'armée et provoqué des fermetures de media ayant couvert la rumeur.
"L'Ouganda n'est pas une monarchie, où le pouvoir se passe de père en fils", a affirmé Muhoozi Kainerugaba, dans un communiqué diffusé dimanche tard dans la soirée.
Le fils du président, 39 ans, est général dans l'armée, à la tête d'une unité des forces spéciales du pays.
Le 20 mai, la police avait fermé durant dix jours pour les perquisitionner les deux principaux quotidiens indépendants du pays, Daily Monitor et Red Pepper et deux stations de radio.
Ces media avaient fait état de dissensions au sein de l'armée sur la question de savoir si Muhoozi Kainerugaba devait ou non succéder à son père.
"Choisir comment l'Ouganda est gouverné revient aux Ougandais et non à un seul individu, comme certains voudraient nous le faire croire," a ajouté le fils du président dans son communiqué, publié par le porte-parole des forces spéciales, Edson Kwesiga.
La fermeture des media, en mai, était intervenue après la publication d'un memo confidentiel du général David Sejusa Tinyefuza à ses supérieurs.
Le coordinateur des services de renseignements, faisant état de présumés projets d'assassinats de personnalités - dont lui-même et le Premier ministre - opposées à la succession du président Museveni en faveur de son fils.
Le général a fui le pays et est réfugié au Royaume-Uni.
Bien que M. Museveni, au pouvoir depuis 1986, n'ait jamais publiquement évoqué une telle intention, son fils a récemment bénéficié d'une promotion rapide dans les rangs de l'armée ougandaise.
La prochaine élection présidentielle en Ouganda est prévue en 2016.
Il n'est à ce stade pas clair si Yoweri Museveni, qui s'est emparé du pouvoir en 1986, se représentera.
BBC Afrique
Le général Muhoozi Kainerugaba, fils du président Yoweri Museveni.
Muhoozi Kainerugaba, le fils aîné du président Yoweri Museveni, a nié lundi le projet prêté à son père de lui transmettre à terme le pouvoir.
Cette rumeur a divisé l'armée et provoqué des fermetures de media ayant couvert la rumeur.
"L'Ouganda n'est pas une monarchie, où le pouvoir se passe de père en fils", a affirmé Muhoozi Kainerugaba, dans un communiqué diffusé dimanche tard dans la soirée.
Le fils du président, 39 ans, est général dans l'armée, à la tête d'une unité des forces spéciales du pays.
Le 20 mai, la police avait fermé durant dix jours pour les perquisitionner les deux principaux quotidiens indépendants du pays, Daily Monitor et Red Pepper et deux stations de radio.
Ces media avaient fait état de dissensions au sein de l'armée sur la question de savoir si Muhoozi Kainerugaba devait ou non succéder à son père.
"Choisir comment l'Ouganda est gouverné revient aux Ougandais et non à un seul individu, comme certains voudraient nous le faire croire," a ajouté le fils du président dans son communiqué, publié par le porte-parole des forces spéciales, Edson Kwesiga.
La fermeture des media, en mai, était intervenue après la publication d'un memo confidentiel du général David Sejusa Tinyefuza à ses supérieurs.
Le coordinateur des services de renseignements, faisant état de présumés projets d'assassinats de personnalités - dont lui-même et le Premier ministre - opposées à la succession du président Museveni en faveur de son fils.
Le général a fui le pays et est réfugié au Royaume-Uni.
Bien que M. Museveni, au pouvoir depuis 1986, n'ait jamais publiquement évoqué une telle intention, son fils a récemment bénéficié d'une promotion rapide dans les rangs de l'armée ougandaise.
La prochaine élection présidentielle en Ouganda est prévue en 2016.
Il n'est à ce stade pas clair si Yoweri Museveni, qui s'est emparé du pouvoir en 1986, se représentera.
BBC Afrique
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