samedi 22 juin 2013

Quand les kinoises ont le vent en poupe et troublent les autorités de Brazzaville



Au royaume du manger, du boire et de la bai…(Maboba), la femme kinoise est devenue la proie de tous les dirigeants. Pourquoi ? Explications.


Les kinoises ont manifestement le vent en poupe à Brazzaville où elles font battre la chamade au cœur des autorités du Congo-Brazzaville. On compte sur les doigts d’une main les autorités de Brazzaville qui résistent encore au charme de la vraie kinoise, au teint clair, sourire angélique, charmeuse et au regard séduisant.

Rien à voir avec la racaille kinoise qui écume les milieux de Mabouaka (Bacongo), Nganda soso (Moungali), ex-cinéma Rex (Pointe-Noire)… où la passe se négocie selon les périodes de fortes chaleurs ou fraîches entre 500 et 2000 FCFA voire 5000 FCFA si le prétendant refuse d’utiliser la capote. Aïe ! Celles dont il est question ici sont généralement « importées » de la capitale de la RD-Congo.

Pour s’en convaincre, le port fluvial de Brazzaville offre un spectacle hallucinant tous les samedis après-midi à l’arrivée et lundi matin au départ. Ici débarquent des kinoises qui s’engouffrent dans de luxurieuses 4X4 des autorités congolaises de Brazzaville.

Direction : les grands hôtels de la place où elles séjournent pour les besoins de la cause. Comme quoi certaines autorités congolaises de Brazzaville sont devenues folles. L’argent du pétrole leur monte à la tête au point de s’offrir quatre voire cinq épouses et de nombreuses conquêtes.

Aujourd’hui plusieurs autorités ne manquent pas de s’affirmer hommes valeureux par le nombre de conquêtes de belles femmes. Pire, elles n’hésitent pas à présenter comme un trophée de guerre les femmes mariées qu’elles ont réussi à détourner.

On parle même de millions de FCFA pour une partie de plaisir. Une anecdote raconte qu’un fils du Chef de l’Etat, présenté comme dauphin de son père de Président, aurait même proposé des dizaines de millions de FCFA à l’épouse reconnue de son frère consanguin qui se fait appeler : « le fils de l’homme ».

Info ou intox ? Toujours est-il qu’ici la femme est réduite au simple rôle de pot de fleur et de petite masseuse qu’on peut, à coups de pétro-CFA, s’envoyer sur un lit picot.

L’histoire de la séduction venue de Kinshasa ressemble à quelques exceptions près à celle de l’invasion de filles rwandaises tutsies en RD-Congo pendant le règne de feu le Maréchal Mobutu Sese seko.

Amoureux de la bonne chair, les hauts gradés des ex-FAZ, de la très redoutée DSP ainsi que les autorités politiques zaïroises s’adonnaient à cœur joie à une vie désordonnée et essentiellement basée sur le sexe avec ces belles rwandaises.

Parmi elles, plusieurs espionnes, infiltrées par le Rwanda et autres personnes hostiles à Mobutu, auprès des tenants du pouvoir zaïrois. Aujourd’hui, c’est au tour des autorités du Congo-Brazzaville d’emboîter le pas à leurs frères de l’ex-Zaïre.

Là où le bât blesse, ministres, autorités militaires sont devenues des proies faciles pour les belles kinoises. Sont-ce elles qui informent les services de la RDC sur tout ce qui se dit, se décide et se fait à Brazzaville ?

Chaque chef de Brazzaville a sa zaïroise

Il est de notoriété publique que même le Chef a des beaux frères kinois. A preuve, un kinois est récemment passé sur une chaîne de radio internationale en modulation de fréquence à Brazzaville pour demander à Denis Sassou-N’guesso de prendre en main les négociations du dialogue inter-congolais entre le gouvernement de la RD-Congo et le mouvement du M23.

Plus de deux fois, il a répété à haute et intelligible voix : « Denis Sassou-Nguesso est notre beau frère ». C’est un secret de polichinelle que la première dame, congolaise de Brazzaville certes, a des accointances familiales de l’autre côté du fleuve.

Est-ce ce qui aurait amené un puissant membre de la famille du Chef de l’Etat à prendre également femme en RD-Congo ?

Son épouse, que certains mendiants de la République appellent « la spéciale », en référence à la fonction de son mari, se fait également dénommer dans certaines chansons des artistes kinois : « banque de France ».

Cette dame de cœur essuie malheureusement une volée de bois vert de la part de certaines dames congolaises de Brazzaville, qui voient en elle « la courroie de transmission par laquelle passent ses sœurs kinoises pour allumer leurs époux ». La rumeur Brazzavilloise raconte qu’elle aurait été éconduite à la veillée du général Emmanuel Avoukou.

Dans les milieux de la famille du défunt, un doigt accusateur reste pointé sur cette dame qui fait tout pour ne pas faire pleurer les femmes, surtout du Congo-Brazzaville.

Et pourquoi voit-on son ombre dans la liaison qu’entretenait le général Avoukou avec sa compatriote de la RD-Congo ?

Certaines mauvaises langues n’hésitent pas de qualifier ces rapprochements sentimentaux entre belles kinoises et autorités de Brazzaville de « placements de femmes » à des fins sécuritaires, d’espionnage notamment. Simples scènes de jalousie entre femmes ?

Toujours est-il qu’en bon stratège du pouvoir, l’époux de la « spéciale » est un homme fluet et sec, qui a une belle famille zaïroise dont certains membres se comportent parfois à Brazzaville en terrain conquis.

A la moindre incartade avec un beau frère du spécial, vous risquez de vous retrouver dans un cachot. Ainsi que l’a appris à ses dépens un jeune congolais qui aurait invectivé un kinois : « zaïrois ya pamba pamba » (zaïrois de rien du tout).

Un amour effréné pour la kinoise

L’influence de la kinoise à Brazzaville est d’autant plus manifeste que même les ministres ont fini par mordre à l’hameçon. L’un d’entre eux, général de son état, a un amour effréné pour sa kinoise.

Chargé de l’économie fluviale, ce ministre par peur d’empoisonnement, spécule-t-on dans son entourage, ferait toutes ses courses à Kinshasa. Même pour un casier de Doppel, sa boisson préférée, un canot rapide fait l’aller-retour entre Brazzaville et Kinshasa, nous confie un élément de sa garde exaspéré par le caractère couilles molles de son chef.

Son collègue, général comme lui et qui plus est ministre d’Etat, aurait fait garder une petite kinoise dans une villa à Nkombo. L’argent coulait tellement à flots mais le vieux n’avait pas de répondant pour envoyer la petite au septième ciel, surtout après une longue journée de négociation avec les syndicats, confie sous couvert de l’anonymat un membre de la famille du ministre d’Etat.

Conséquence, la petite muluba a dû prendre la poudre d’escampette, et ce malgré le système de sécurité mis en place par le ministre d’Etat.

Un autre ministre, général lui aussi, aurait également sa petite kinoise chargée de le « masser » après une longue journée de fouilles dans les mines. Un puissant ministre, pilote de formation, aurait également une passion démesurée pour la kinoise.

L’une de ses nombreuses conquêtes kinoises habitait la rue Lékoumou, au Plateau des 15 ans. Il se raconte que ce dernier aime à se faire interviewer par nos consœurs de Kinshasa gracieusement rémunérées pour « services de massage bien appliqués ».

« …Ma richesse est inestimable », aurait déclaré à une petite kinoise, monsieur le ministre qui gère 80% du budget de l’Etat congolais

Récemment dans un célèbre restaurant de la place situé au bord du fleuve Congo, ce ministre serait tombé sans glisser sur le charme d’une petite kinoise, à qui il aurait tout de suite envoyé 500.000 FCFA de crédit de communication téléphonique, tout en faisant dire à la petite, par le biais de son chargé de mission : « Je suis X… ma richesse est inestimable ».

Epatée par ce geste trop généreux de celui qui gère 80% du budget de l’Etat congolais, la petite a vite fait de plaquer son fiancé X, travailleur à la direction générale de la Banque Commerciale Internationale (BCI) et fils d’un sénateur dont les initiales sont N.F.S.E.

Cette petite kinoise ferait toutes ses emplettes à Paris pour ne plus être vue par son ex-fiancé.

Un autre ministre et pas des moindres – nous ne souhaitons pas donner la moindre description de lui -, se serait attaché les services d’un kinois qui émargerait à son cabinet comme chargé de missions.

Et la vraie mission du collaborateur du ministre consisterait à détecter des petites masseuses kinoises au teint chatoyant dont raffole « le vieux ».

Le comble en l’affaire est que toutes ces kinoises sont mieux informées que quiconque de tout ce qui se dit et se fait dans la République du Maboba (manger, boire et bai…).

Brazzanews

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