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KULUNA : UN PHÉNOMÈNE DES GANGS DE KINSHASA QUI SÉVIT AU CONGO-BRAZZAVILLE.
Une vidéo a été mise par les congolais sur la toile, montrant des propos qualifiés de xénophobe tenu par le Directeur général de police, Jean François N'Dengue, dès lors « qu'il a invité de tuer les zaïrois ».
Appolinaire Noël KOULAMA démontre que le phénomène « Kuluna » est un phénomène de société et demande aux autorités congolais d'y lutter avec la dernière énergie ...
Les « Kuluna » : Gangs de kinshasa.
Bien que les propos tenus par Jean François N'Dengue, général de police, chef de la police de la sécurité, sont choquants ! Une réalité ne doit pas être oubliée, « le Congo-Brazzaville a toujours, été depuis très longtemps, victime de la délinquance zaïroise ».
Ce que les congolais de Brazzaville endurcissent, d'autres voisins dans la région ne le supporteraient guerre, puisqu'on s' y connaît, en exemple : Le Gabon, L’Angola et l'enclave cabindaise occupée par les angolais.
Ce qui est sûr, si le Congo-Brazzaville subit les soubresauts sociaux de l'ex-Zaïre depuis de nombreuses années, c'est parce qu'il y a eu « laxisme » des régimes de Marien puis de Sassou.
D'ailleurs, tous ces zaïrois installés au Congo ont profité de ce « laxisme » et votent toujours Sassou, aux élections pendant que le peuple congolais vit dans la misère.
Ces mêmes zaïrois ont combattu pour Sassou contre Pascal Lissouba, ce sont les fameux « Forces armées zaïroises (FAZ) » du feu Mobutu. Tout ça, par solidarité linguistique Lingala entre le nord du Congo et les zaïrois, allant jusqu'a culpabiliser le Sud d'être retissant envers les zaïrois.
Déjà avant cette époque, un proverbe circulait dans les rues de brazzaville : « Boma zaïrois, tika nioka (traduction : Mieux vaut tuer un zaïrois qu'un serpent) ».
Cette phrase xénophobe n'avait même pas alerté le pouvoir congolais, du malaise du peuple congolais, face à la délinquance des zaïrois. Au contraire, on a accordé des nationalités tous azimuts aux zaïrois pour des calculs électoraux.
Aujourd'hui, les nordistes congolais, victimes eux-même de la délinquance zaïroise et avec l'arrivée du phénomène « Kuluna » commence à se poser des questions légitimes sur la délinquance kinoise.
Au delà du problème des « Kuluna », c'est toute une politique de migration a voir et une politique, où toutes les communautés qui vivent au Congo, vivraient dans la paix.
C'est pourquoi, il faut s'attaquer énergiquement au phénomène « Kuluna » au Congo-Brazzaville, il faut lutter contre toutes les formes de délinquance avec la même énergie, quelle soit congolaise de Brazzaville, centrafricaine ou zaïroise.
La guerre contre les « Kuluna » ne sera, difficilement, gagnée, du fait de la frontière très poreuse entre la RDC et le Congo-Brazzaville. par conséquent, c'est, en travaillant en parfait accord avec les autorités policière de Kinshasa et de la RDC en général, que ce fléau sera, peut-être, maîtrisé.
GROS PLAN SUR LES « KULUNA »
Selon la chaîne française « TV5 », concernant les « Kuluna », les autorités de Kinshasa parlent de phénomène, de fléau impossible à contenir. Les « kuluna », pour la plupart « sont des anciens des rues, sont des anciens voyous de Kinshasa ».
« Organisés en gangs ultra-violents, ils sont des centaines, peut être des milliers dans tous les quartiers de Kinshasa : Vols, agressions à la machette sur fond de misère sociale » ...
La police « anti-kuluna » à Kinshasa a bien du mal à endiguer cette délinquance. Voir ci-dessous 3 vidéos sur les « Kuluna » :
KULUNA : LES « GANGS DE KINSHASA » SÉVISSENT DANS LA NUIT.
>> http://www.youtube.com/watch?v=zprvHscM3fY
KULUNA : LES « GANGS DE KINSHASA » ET LA PEUR DE PRISON.
>> http://www.youtube.com/watch?v=IJZowjubrC0
KULUNA : LES « GANGS DE KINSHASA » ET QUEL AVENIR ?
>> http://www.youtube.com/watch?v=DBpZDFYDHSk
La première vidéo ci-dessus, fait état de la lutte féroce du régime de kinshasa contre ce phénomène qui devient un fléau. À Brazzaville, ce même phénomène entraînera nos compatriotes à rejoindre ces délinquants kinois, l'heure est grave et il est temps, que le général François N'Denguet prennent le taureau par les cornes.
Jusqu'à quand le Congo-Brazzaville doit supporter les soubresauts sociaux de la RDC (prostitution, délinquance ...) qui perdurent avant l'arrivée du phénomène « Kuluna ».
Pourquoi, c'est maintenant seulement que ce régime veut s'attaquer à la délinquance venue de Kinshasa ?
Lorsqu'on écoute les « Kuluna » parler dans la vidéo, on n'y comprend facilement, ce phénomène prend ses sources avec la pauvreté, le manque de travail, des jeunes abandonnées à eux-même, alors qu'ils sont en âge de former une famille.
C'est pourquoi, nous pensons qu'un travail social doit se faire en amont en RDC comme au Congo-Brazza, puisque les deux peuples frères sont appelés à vivre paisiblement.
JEAN FRANÇOIS N'DENGUET PROMET DE TUER LES DÉLINQUANTS DE RDC.
>> http://www.youtube.com/watch?v=u9Tctp9CfSA&feature=player_embedded
Que dit Jean François N'Dengue dans la vidéo ci-dessous ? (traduction rapprochée) : « Il n'est pas question de contrôler les ouest-africains installés dans notre pays, notre lutte va se concentrer envers les Kuluna (appellation revendiquée par des éléments des gangs venus de RDC pour s'amasser de l'argent par tous les moyens) ».
« Ces hommes qui viennent ici dans notre pays, ces Koulounas, ces zaïrois, qu'ils aillent faire la délinquance à Kinshasa, dans leur pays. Mais pas ici. Sinon, je vous informe que nous allons les tuer ».
Bien que , nous condamnons le discours tenu par un officiel de l'état, Jean François N'Dengue, le chef de la police de la sécurité, nous n'oublions pas que le phénomène « Kuluna » fait des victimes et nous rappelons à Jean François N'Dengue, que ce phénomène doit être combattu avec une grande fermeté pour sécuriser toutes les communautés qui vivent au Congo, y compris les zaïrois eux-même.
Par contre, on ne résout pas un problème qui est réel, en globalisant toute une communauté. Bien se souvenir que, le Congo-Brazzaville sera toujours victime du désordre qui naîtra en RDC et vice versa.
Les congolais de Brazzaville et de Kinshasa sont deux peuples frères, qui partagent tant de choses en commun, et qui sont appelés à se solidariser : On a bien vu pendant la guerre civile à Brazzaville, les congolais se sont réfugiés à Kinshasa, et le retour de, ces réfugiés a pour conséquence entre autres les « Disparus de beach ».
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