En ces moments où la guerre sème pleurs et désolation à l'Est de la République démocratique du Congo, des voix s'élèvent pour que les tireurs des ficelles soient neutralisés dans un bref délai.
Selon des sources dignes de foi, le Parlement britannique s'est appesanti le mercredi 17 juillet 2013 sur le conflit sanglant qui oppose l'armée congolaise aux rebelles du M23.
Dépité de l'appui du Rwanda à cette fraction armée, Londrès a pris l'option de sanctionner à sa manière ce pays provocateur.
Les débats ont été houleux mercredi 17 juillet à la chambre basse
britannique.
A l'affiche, le député travailliste Ivan Lewis est monté sur ses grands chevaux pour décrier le soutien que le pays de Kagame apporte aux pourfendeurs des Forces armées de la République démocratique du Congo qui s'en prennent même aux populations civiles.
Conscient du danger que représente la déstabilisation de la RDC et des conséquences néfastes que ces attaques provoquent sur les victimes, le parlementaire Ivan Lewis a demandé au ministre britannique de l'Aide au développement de suspendre toute aide au Rwanda.
Pour le député britannique, une telle mesure doit être maintenue jusqu'à ce que Kigali cesse d'apporter son appui au M23 et de s'ingérer dans les affaires congolaises.
Selon certaines sources qui ont requis l'anonymat, le parlementaire anglais a fait état du soutien des islamistes au mouvement rebelle congolais.
Redoutant des ramifications graves qui ont fait imploser plusieurs zones de tension en Afrique (Mali, Soudan, Nigéria…), entraînant à la fois des attaques terroristes, des prises d'otages et des affrontements
interreligieux, le président du groupe parlementaire mixte pour les Grands Lacs a demandé au Gouvernement britannique de revoir sa politique sur la région.
Il a, par ailleurs, incité l'Union européenne à s'impliquer davantage dans la résolution du conflit armé en République démocratique du Congo.
La même mesure énergique a été prise par Washington qui a accusé le régime en place de continuer à soutenir les mouvements rebelles. Bien entendu, Kigali s'est vite empressé pour se laver les mains et jouer au Ponce Pilate.
Selon une dépêche récente de l'agence chinoise Xinhua, 51 rebelles du Mouvement du 23 mars ont été tués le mardi dernier dans les combats qui l'opposent à l'armée gouvernementale congolaise au Nord de Kanyaruchinya, à 15 km de la ville de Goma.
D'après la coordination de la société civile du Nord-Kivu, parmi les 51 corps dont celui d'un officier du M23, 15 portent l'uniforme de l'armée rwandaise et sont "identifiés comme véritables sujets rwandais".
Face à ces informations émanant des sources diverses, il appert que le régime rwandais est de plus en plus dans le collimateur de la Communauté internationale.
Bénéficiant jadis de la commisération de l'opinion internationale après le génocide de 1994, le régime de Paul Kagame semble dépasser les limites en continuant à alimenter une guerre de plus en plus sanglante au Congo démocratique.
[FDA]
© KongoTimesA l'affiche, le député travailliste Ivan Lewis est monté sur ses grands chevaux pour décrier le soutien que le pays de Kagame apporte aux pourfendeurs des Forces armées de la République démocratique du Congo qui s'en prennent même aux populations civiles.
Conscient du danger que représente la déstabilisation de la RDC et des conséquences néfastes que ces attaques provoquent sur les victimes, le parlementaire Ivan Lewis a demandé au ministre britannique de l'Aide au développement de suspendre toute aide au Rwanda.
Pour le député britannique, une telle mesure doit être maintenue jusqu'à ce que Kigali cesse d'apporter son appui au M23 et de s'ingérer dans les affaires congolaises.
GARE AUX MENACES DES ISLAMISTES
Loin de se cantonner à l'appui aux groupes armés qui foisonnent à l'Est de la RDC, Mc Connell,un autre député britannique, qui préside le groupe parlementaire mixte pour les Grands Lacs, a émis ses inquiétudes face à certaines informations alarmantes.
Selon certaines sources qui ont requis l'anonymat, le parlementaire anglais a fait état du soutien des islamistes au mouvement rebelle congolais.
Redoutant des ramifications graves qui ont fait imploser plusieurs zones de tension en Afrique (Mali, Soudan, Nigéria…), entraînant à la fois des attaques terroristes, des prises d'otages et des affrontements
interreligieux, le président du groupe parlementaire mixte pour les Grands Lacs a demandé au Gouvernement britannique de revoir sa politique sur la région.
Il a, par ailleurs, incité l'Union européenne à s'impliquer davantage dans la résolution du conflit armé en République démocratique du Congo.
EXIT L'ERE DE LA COMMISERATION INTERNATIONALE !
Cette hausse de ton au Parlement britannique n'est pas à prendre à la légère. L'année dernière déjà, Londrès, qui finance plusieurs projets de développement au Rwanda, a dû suspendre son aide pour contraindre les dirigeants de ce pays à cesser d'alimenter la guerre au Congo voisin.
La même mesure énergique a été prise par Washington qui a accusé le régime en place de continuer à soutenir les mouvements rebelles. Bien entendu, Kigali s'est vite empressé pour se laver les mains et jouer au Ponce Pilate.
Selon une dépêche récente de l'agence chinoise Xinhua, 51 rebelles du Mouvement du 23 mars ont été tués le mardi dernier dans les combats qui l'opposent à l'armée gouvernementale congolaise au Nord de Kanyaruchinya, à 15 km de la ville de Goma.
D'après la coordination de la société civile du Nord-Kivu, parmi les 51 corps dont celui d'un officier du M23, 15 portent l'uniforme de l'armée rwandaise et sont "identifiés comme véritables sujets rwandais".
Face à ces informations émanant des sources diverses, il appert que le régime rwandais est de plus en plus dans le collimateur de la Communauté internationale.
Bénéficiant jadis de la commisération de l'opinion internationale après le génocide de 1994, le régime de Paul Kagame semble dépasser les limites en continuant à alimenter une guerre de plus en plus sanglante au Congo démocratique.
[FDA]
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