Un élément du M23
Selon le rapport de Human Right Watch, les rebelles du M23 sont responsables d'au moins 44 meurtres, dans l'est de la République Démocratique du Congo.
Ils auraient également mené des dizaines d'exécutions sommaires, violé des dizaines de femmes et recruté par la force des hommes et de jeunes garçons avec la bénédiction du Rwanda.
Ces accusations interviennent alors que les affrontements ont repris lundi à quelques kilomètres de Goma, entre les forces gouvernementales et le mouvement rebelle.
Le M23 a provoqué un tollé international en novembre dernier, lorsque ses éléments avec le soutien du Rwanda, selon un Groupe d'experts des Nations Unies, ont investi et brièvement occupé une ville de plus d'un million de personnes.
Ce soutien rwandais s'est poursuivi, a indiqué HRW, même après que l'ancien chef du M23, le général Bosco Ntaganda, a été remis à la Cour Pénale Internationale par l'ambassade des Etats-Unis au Rwanda en mars dernier.
Des exécutions mises en avant
Daniel Bekele, directeur pour l'Afrique à Human Rights Watch, a revélé que le mouvement rebelle et le gouvernement rwandais ont rejeté l'accusation.
L'enquête, précise-t-il, a concerné plus de 100 civils et d'anciens combattants du M23 qui ont signalé que les rebelles avaient exécuté au moins 44 personnes, dont certaines étaient accusés de collaborer avec les ennemis.
Toujours selon le document, les rebelles ont tué 15 civils hutus dans plusieurs villages le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, les 25 et 26 avril, et au moins six autres deux mois plus tard.
D'autres exécutions ont également été révélées.
Elles ciblaient des recrues tentant d'abandonner le M23 et des prisonniers rebelles capturés qui ont essayé de s'échapper.
HRW a constaté 61 cas de viols commis par des rebelles et de nombreuses menaces de morts contre leurs victimes si elles décident de se soigner ou les dénoncer.
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