19 July 2013
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L’armée régulière a intensifié ses bombardements sur les positions du M23 près de Goma.
La Monusco a, par ailleurs, démenti le
mercredi avoir bombardé des villages au Rwanda, rejetant des
affirmations de Kigali qui accusait les FARDC et les Casques bleus de
l’Onu d’avoir « délibérément » visé lundi deux villages rwandais
frontaliers.
A.T. /RO
Le Potentiel
L’armée régulière a intensifié ses bombardements sur les positions du M23 près de Goma.
Objectif : empêcher ce mouvement rebelle à prendre le chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Les troupes gouvernementa les ont
intensifié leurs bombardements, le mercredi 17 juillet, sur les
positions tenues par les rebelles du M23 sur les collines avoisinant les
localités de Kanyarucinya et Kibati, des localités situées à une
quinzaine de kilomètres au Nord de Goma, dans la province du Nord-Kivu.
Ces bombardements d’artillerie, qui ont débuté dans la matinée, se sont
amplifiés dans l’après-midi, rapporte l’AFP relayée par radiookapi.net.
Des chars, des mortiers et des
mitrailleuses lourdes montées sur des affuts ont pilonné pendant une
partie de l’après-midi les positions du M23. Comme la veille, trois
hélicoptères de l’armée régulière sont également intervenus contre les
positions rebelles en tirant des roquettes, indique la source.
Avant de
noter qu’en fin d’après-midi, les échanges de tirs avec des armes
individuelles automatiques se sont faits plus fournis, laissant penser
qu’une éventuelle offensive des troupes régulières au sol était en
cours.
Selon Bertrand Bisimwa, président
politique du M23, ces bombardements visaient les positions de son
mouvement rebelle autour des localités de Kibati et Kanyarucinya.
Et de
déclarer : « Le M23 a apparemment peu riposté. Si on réagit, on risque
de faire des dégâts, car les positions ciblées sont proches de «camps de
déplacés» ainsi que d’une base de la Monusco ».
« Nous risquons d’inviter la Monusco
dans la guerre. Je crois que c’est le piège que veulent nous tendre les
FARDC et la Monusco », a affirmé Bertrand Bisimwa.
De son côté, le porte-parole de l’armée
régulière, le colonel Olivier Hamuli, avait affirmé le mardi que le but
de l’armée était « d’anéantir» le mouvement rebelle qui aurait, selon
des sources officielles, subi de lourdes pertes.
A l’issue d’une conférence de presse
animée, le lundi à Kinshasa, le porte-parole du gouvernement et ministre
en charge des Médias avait donné un bilan de 120 rebelles et 10 soldats
tués, lors des affrontements intervenus, le dimanche 14 juillet à
Mutaho et Rusayo, deux localités situées à 10 Km au Nord-Ouest de Goma.
Aucun autre bilan n’a été publié depuis, et aucune confirmation n’a pu
être obtenue auprès du M23 ni de sources indépendantes, renseigne la
même source.
A.T. /RO
Le Potentiel
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