Vendredi, 26 Juillet 2013
Les partisans d’un troisième mandat présidentiel pour Joseph Kabila -avec le ténébreux constitutionnaliste Evariste Boshab en tête- n’ont toujours pas désarmés malgré les garanties d’Aubin Minaku comme quoi que le Président de la République ne touchera pas à la Constitution.
Ils étaient trois -Boshab, Moïse Ekanga, l’inconnu du grand public comme son maître Augustin Katumba Mwanke de qui il a tout hérité et Me Nkulu Kilombo à tenter de convaincre Minaku et Augustin Matata Ponyo à rallier leur position, lors d’une rencontre réunie dans le plus grand secret, la semaine dernière, rapportent des sources proches du quartier général de la Majorité présidentielle, aux abords de l’ex-avenue Flambeau.
Selon les mêmes sources, Matata connu pour sa logique implacable qui en fait un parfait homme d’Etat s’en est tenu aux principes.
Voilà qui le dédouane là où Boshab a fait savoir publiquement, lors du vernissage de son livre satanique, loin de la Faculté de droit de l’Université de Kinshasa, au Fleuve Congo Hôtel, que le Premier ministre avait financé pour moitié l’édition de l’ouvrage.
Minaku n’avait même pas à se prononcer d’autant qu’il avait livré sa position, quelque temps auparavant, sur RFI. Une position que des sources disent dictée par Joseph Kabila lui-même.
Une chose est sûre, Minaku qui avait fait escale à Paris, retour de la session de l’APF -Assemblée parlementaire francophone- à Abidjan, a reçu un appel du “Raïs” avant qu’il ne parle au micro de Simone Ben Simone.
Qu’est-ce que Kabila lui a dit? Personne ne le sait mais les propos du speaker de l’Assemblée nationale diffusés sur les antennes de la “Radio internationale” donne une idée sur le contenu de l’entretien téléphonique qui a précédé.
Sur l’intention dénoncée du régime pour déverrouiller l’article 220 de la Constitution, la principale inconnue reste Kabila lui-même.
Cette fois-là et cette fois-ci
Tant qu’il ne dit mot personnellement et qu’il ne laisse voir des indices dans le sens de préparer son dauphinat, ses adversaires ne pourront s’empêcher de continuer à penser qu’il cache son jeu pour abattre ses cartes à la dernière minute. Pour surprendre. Rien d’autre pour couper court à la suspicion qu’une déclaration solennelle.
Si celle-ci était à faire avant ou à l’inauguration des négociations politiques envisagées, la paix sociale s’en trouvera consolidée et la perspective 2016 exorcisée de tous les démons.
Pour percer un peu le mystère Kabila sur son avenir politique, il n’y a pas mieux que le récent ouvrage post-mortem de Katumba, publié, il y a une semaine, à Lubumbashi en présence du gouverneur Moïse Katumbi Chapwe.
Sur la question, l’auteur se montre hésitant, ambigü comme pour traduire une certaine indécision qu’il a lue, de son vivant, sur le visage de Joseph Kabila pendant tous les moments d’intimité passés ensemble.
“Que décidera le Boss (Joseph Kabila) lui-même en âme et conscience. Voudra-t-il s’arrêter à la fin du second mandat et s’adonner à organiser une vie de retraite paisible, entouré de sa petite famille et de certains amis avec qui il aime partager la simplicité de la vie...”, s’embarrasse celui qui fut le plus puissant proche dans l’entourage présidentiel.
Dès lors, il y a lieu de présumer que Kabila ne se pose pas la question de savoir s’il faut réviser la Constitution ou pas mais il reste plutôt dans l’expectative qu’un proche lui donne des garanties sur le modus operandi. Exactement comme cela s’est passé lors de la précédente révision constitutionnelle.
Cette fois-là, quand Katumba et Boshab lui ont soumis l’idée pour la première fois, les deux ont été éconduits. Deux mois après, Boshab a été convoqué pour s’entendre demander comment il comptait procéder, s’il était sûr de faire passer le coup de force et à l’Assemblée nationale et au Sénat.
Cette fois-ci, ça spécule -donc à prendre avec beaucoup de réserve- dans tous les sens sur une mise de 100.000 dollars à mettre sur la tête de chaque député de la majorité, 50.000 à verser avant et le solde, si seulement l’opération aboutit à un succès.
Les fonds proviendraient d’une mine déjà identifiée à “brader” dans la province cuprifère du Katanga, déjà mise sous coupe réglée.
H.M. MUKEBAYI NKOSO
Les partisans d’un troisième mandat présidentiel pour Joseph Kabila -avec le ténébreux constitutionnaliste Evariste Boshab en tête- n’ont toujours pas désarmés malgré les garanties d’Aubin Minaku comme quoi que le Président de la République ne touchera pas à la Constitution.
Ils étaient trois -Boshab, Moïse Ekanga, l’inconnu du grand public comme son maître Augustin Katumba Mwanke de qui il a tout hérité et Me Nkulu Kilombo à tenter de convaincre Minaku et Augustin Matata Ponyo à rallier leur position, lors d’une rencontre réunie dans le plus grand secret, la semaine dernière, rapportent des sources proches du quartier général de la Majorité présidentielle, aux abords de l’ex-avenue Flambeau.
Selon les mêmes sources, Matata connu pour sa logique implacable qui en fait un parfait homme d’Etat s’en est tenu aux principes.
Voilà qui le dédouane là où Boshab a fait savoir publiquement, lors du vernissage de son livre satanique, loin de la Faculté de droit de l’Université de Kinshasa, au Fleuve Congo Hôtel, que le Premier ministre avait financé pour moitié l’édition de l’ouvrage.
Minaku n’avait même pas à se prononcer d’autant qu’il avait livré sa position, quelque temps auparavant, sur RFI. Une position que des sources disent dictée par Joseph Kabila lui-même.
Une chose est sûre, Minaku qui avait fait escale à Paris, retour de la session de l’APF -Assemblée parlementaire francophone- à Abidjan, a reçu un appel du “Raïs” avant qu’il ne parle au micro de Simone Ben Simone.
Qu’est-ce que Kabila lui a dit? Personne ne le sait mais les propos du speaker de l’Assemblée nationale diffusés sur les antennes de la “Radio internationale” donne une idée sur le contenu de l’entretien téléphonique qui a précédé.
Sur l’intention dénoncée du régime pour déverrouiller l’article 220 de la Constitution, la principale inconnue reste Kabila lui-même.
Cette fois-là et cette fois-ci
Tant qu’il ne dit mot personnellement et qu’il ne laisse voir des indices dans le sens de préparer son dauphinat, ses adversaires ne pourront s’empêcher de continuer à penser qu’il cache son jeu pour abattre ses cartes à la dernière minute. Pour surprendre. Rien d’autre pour couper court à la suspicion qu’une déclaration solennelle.
Si celle-ci était à faire avant ou à l’inauguration des négociations politiques envisagées, la paix sociale s’en trouvera consolidée et la perspective 2016 exorcisée de tous les démons.
Pour percer un peu le mystère Kabila sur son avenir politique, il n’y a pas mieux que le récent ouvrage post-mortem de Katumba, publié, il y a une semaine, à Lubumbashi en présence du gouverneur Moïse Katumbi Chapwe.
Sur la question, l’auteur se montre hésitant, ambigü comme pour traduire une certaine indécision qu’il a lue, de son vivant, sur le visage de Joseph Kabila pendant tous les moments d’intimité passés ensemble.
“Que décidera le Boss (Joseph Kabila) lui-même en âme et conscience. Voudra-t-il s’arrêter à la fin du second mandat et s’adonner à organiser une vie de retraite paisible, entouré de sa petite famille et de certains amis avec qui il aime partager la simplicité de la vie...”, s’embarrasse celui qui fut le plus puissant proche dans l’entourage présidentiel.
Dès lors, il y a lieu de présumer que Kabila ne se pose pas la question de savoir s’il faut réviser la Constitution ou pas mais il reste plutôt dans l’expectative qu’un proche lui donne des garanties sur le modus operandi. Exactement comme cela s’est passé lors de la précédente révision constitutionnelle.
Cette fois-là, quand Katumba et Boshab lui ont soumis l’idée pour la première fois, les deux ont été éconduits. Deux mois après, Boshab a été convoqué pour s’entendre demander comment il comptait procéder, s’il était sûr de faire passer le coup de force et à l’Assemblée nationale et au Sénat.
Cette fois-ci, ça spécule -donc à prendre avec beaucoup de réserve- dans tous les sens sur une mise de 100.000 dollars à mettre sur la tête de chaque député de la majorité, 50.000 à verser avant et le solde, si seulement l’opération aboutit à un succès.
Les fonds proviendraient d’une mine déjà identifiée à “brader” dans la province cuprifère du Katanga, déjà mise sous coupe réglée.
H.M. MUKEBAYI NKOSO
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