10/07/2013
Didier REYNDERS
Le Vice-Premier ministre belge et ministres des Affaires étrangères, Didier Reynders, appelle le Rwanda à négocier avec ses opposants. Plus explicitement il lui demande expressément de prendre langue avec ses opposants, d’avoir le courage d’affronter leurs idées autour d’une table.
Reynders fonde sa foi sur ce dialogue qu’il conseille à Paul Kagame sur le fait que le dialogue avec toutes les forces que l’on qualifie souvent de forces négatives c’est d’abord une priorité nationale puis régionale.
La crise à l’Est de la RDC dont de plus en plus des personnalités de stature internationale ont compris qu’elle requiert, une solution globale concernant chacun des pays de la région et non seulement la RDC.
C’est le Président tanzanien Jakaya Kikwete qui a été le précurseur de cette nouvelle vision. Aujourd’hui c’est le tour du Vice-Premier ministre belge et ministres des Affaires étrangères Didier Reynders d’emboucher la même trompette.
L’homme d’Etat belge s’adresse au Rwanda à qui il a lancé un appel au dialogue avec ses opposants. Plus explicitement il lui demande expressément de prendre langue avec ses opposants, d’avoir le courage d’affronter leurs idées autour d’une table.
Didier Reynders fonde sa foi sur ce dialogue qu’il conseille à Paul Kagame sur le fait que le dialogue avec toutes les forces que l’on qualifie souvent de forces négatives c’est d’abord une priorité nationale puis régionale.
A moins, note-t-il, que ces forces prennent les armes et refusent de dialoguer. Le ministre belge ne croyait pas si bien dire. Pas plus tard qu’il y a quelque deux mois au Sommet de l’UA sur la Rdc à Addis-Abeba, le Président Jakaya Kikwete avait clairement conseillé au Président Kagame du Rwanda de négocier avec ses ennemis des FDLR et l’Ougandais Museveni de le faire avec la LRA et les ADF/NALU de la même manière qu’on oblige Kabila à dialoguer avec le M23. Mal lui en avait pris.
Jakaya Kikwete était traité de tous les noms à Kigali où Paul Kagame qui avait piqué une sainte colère à cause de cette demande qu’il a qualifiée d’hérésie lui a demandé de lui présenter des excuses publiques. Ce que Kikwete avait rejeté.
Un gros nuage s’était installé entre les deux capitales. Reynders marche sur les traces du Président tanzanien.
Nul doute que son appel restera lettre morte s’il ne soulève pas des foudres à Kigali par la bouche vénéneuse de Louise Mushikwiyabo, la ministre des Affaires étrangères.
Pourtant du côté des opposants, tous avaient favorablement répondu à l’appel du Président tanzanien. Même les FDLR qu’à Kigali on continue à traiter de génocidaires, donc d’infréquentables, étaient prêts au dialogue avec le pouvoir de Kigali. Mal leur en prit…
[KANDOLO M.]
© KongoTimes
Didier REYNDERS
Le Vice-Premier ministre belge et ministres des Affaires étrangères, Didier Reynders, appelle le Rwanda à négocier avec ses opposants. Plus explicitement il lui demande expressément de prendre langue avec ses opposants, d’avoir le courage d’affronter leurs idées autour d’une table.
Reynders fonde sa foi sur ce dialogue qu’il conseille à Paul Kagame sur le fait que le dialogue avec toutes les forces que l’on qualifie souvent de forces négatives c’est d’abord une priorité nationale puis régionale.
La crise à l’Est de la RDC dont de plus en plus des personnalités de stature internationale ont compris qu’elle requiert, une solution globale concernant chacun des pays de la région et non seulement la RDC.
C’est le Président tanzanien Jakaya Kikwete qui a été le précurseur de cette nouvelle vision. Aujourd’hui c’est le tour du Vice-Premier ministre belge et ministres des Affaires étrangères Didier Reynders d’emboucher la même trompette.
L’homme d’Etat belge s’adresse au Rwanda à qui il a lancé un appel au dialogue avec ses opposants. Plus explicitement il lui demande expressément de prendre langue avec ses opposants, d’avoir le courage d’affronter leurs idées autour d’une table.
Didier Reynders fonde sa foi sur ce dialogue qu’il conseille à Paul Kagame sur le fait que le dialogue avec toutes les forces que l’on qualifie souvent de forces négatives c’est d’abord une priorité nationale puis régionale.
A moins, note-t-il, que ces forces prennent les armes et refusent de dialoguer. Le ministre belge ne croyait pas si bien dire. Pas plus tard qu’il y a quelque deux mois au Sommet de l’UA sur la Rdc à Addis-Abeba, le Président Jakaya Kikwete avait clairement conseillé au Président Kagame du Rwanda de négocier avec ses ennemis des FDLR et l’Ougandais Museveni de le faire avec la LRA et les ADF/NALU de la même manière qu’on oblige Kabila à dialoguer avec le M23. Mal lui en avait pris.
Jakaya Kikwete était traité de tous les noms à Kigali où Paul Kagame qui avait piqué une sainte colère à cause de cette demande qu’il a qualifiée d’hérésie lui a demandé de lui présenter des excuses publiques. Ce que Kikwete avait rejeté.
Un gros nuage s’était installé entre les deux capitales. Reynders marche sur les traces du Président tanzanien.
Nul doute que son appel restera lettre morte s’il ne soulève pas des foudres à Kigali par la bouche vénéneuse de Louise Mushikwiyabo, la ministre des Affaires étrangères.
Pourtant du côté des opposants, tous avaient favorablement répondu à l’appel du Président tanzanien. Même les FDLR qu’à Kigali on continue à traiter de génocidaires, donc d’infréquentables, étaient prêts au dialogue avec le pouvoir de Kigali. Mal leur en prit…
[KANDOLO M.]
© KongoTimes
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