vendredi 12 juillet 2013

Vers une mise en "résidence surveillée" pour Diomi Ndongala?


Selon les médias périphériques, la Division des Droits de l’Homme de la Monusco (Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la stabilisation du Congo) vient de rappeler aux autorités judiciaires congolaises l’Arrêt de la Cour suprême de justice décrétant la mise en résidence surveillée d’Eugène Diomi Ndongala, après la levée de son immunité parlementaire à la demande du Parquet Général de la République et le déclenchement des poursuites judiciaires contre sa personne. 

On laisse entendre que dans sa requête, cette structure onusienne s’étonne de la non-exécution, par le Parquet Général de la République, de la décision judiciaire sus évoquée.

La Division des Droits de l’Homme de la Monusco insiste sur le respect de cet Arrêt, de manière à permettre à Eugène Diomi Ndongala d’être placé sous le régime de la résidence surveillée à son domicile, dont l’adresse est connue des instances judiciaires. 

Ne pas le faire, c’est violer un droit fondamental de ce détenu, irrégulièrement placé en détention préventive à la Prison Centrale de la Makala, au mépris de la volonté de son juge naturel.

Quelle suite le Parquet Général de la République va-t-elle réserver à la requête de la Division des Droits de l’Homme de la Monusco ? 

La question reste pendante. Mais dans les milieux proches de la famille biologique et politique du célèbre détenu, l’on persiste à croire que le précité est poursuivi non pas pour une infraction relevant du droit commun mais plutôt pour des raisons politiques. 

On pense, à cet effet, à son option politique consistant à contester la légitimité des institutions issues des élections du 28 novembre 2011 et à militer, depuis cette date, au sein d’une plate-forme appelée Majorité présidentielle populaire, dont le but avoué est le combat pour le retour à la vérité des urnes.

Il convient de noter que poursuivi pour viol sur deux filles mineures, le député déchu devrait jouir, selon la Constitution congolaise, de la présomption d’innocence, jusqu’à ce que sa culpabilité soit établie au terme d’un jugement définitif.

Direct!cd

1 commentaire:

  1. RFI 11.07.13: LA MONUSCO CONDAMNE LA DETENTION ILLEGALE DE DIOMI NDONGALA

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=TJmTAO3EmqE#t=0s

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