Un soldat de la Monusco, à Munigi, près de Goma, le 19 juillet 2013.
AFP PHOTO/PHIL MOORE
Dans l'Est de la République Démocratique du Congo, la
Monusco, nouvelle brigade d’intervention avait lancé un ultimatum
demandant le désarmement des rebelles se situant dans l’axe Goma-Saké.
Un ultimatum qui a été accueilli avec soulagement par la population.
Mais le chef de la Monusco est finalement revenu sur cet ultimatum,
expliquant que l’avertissement était plutôt une « opportunité pour les
groupes armés » de coopérer.
Rétropédalage de la Monusco. Alors que la nouvelle brigade d’intervention avait fixé aux rebelles un ultimatum ordonnant leur désarmement,
le commandant de la force est finalement revenu sur cet avertissement.
Il a expliqué que cet ultimatum n'en était pas vraiment un mais plutôt une « opportunité pour les groupes armés » de coopérer.
Ce n’est peut-être pas à Goma mais à Nairobi qu’il faut chercher une explication. Quelques heures après le lancement de l’ultimatum, s’ouvrait dans la capitale kenyane un sommet réunissant les chefs d’Etat des Grands Lacs.
Et selon des sources à Nairobi, le président ougandais Yoweri Museveni a fait part de ses préoccupations à Mary Robinson, l’envoyée spéciale de l’ONU dans la région.
Il estime qu’avec cet ultimatum, la Monusco risquait de mettre de l’huile sur le feu alors que les négociations entre le M23 et le gouvernement congolais sont déjà au plus mal. Des négociations chapeautées justement par le président ougandais.
L'ONU évoque un problème de communication
Mary Robinson, qui a pris ses fonctions il y a seulement quelques mois, a fait remonter ces préoccupations à New York. Plus tard, à Goma, lors de sa conférence de presse, le chef militaire de la Monusco qui avait lancé l’ultimatum est revenu sur son annonce.
Au quartier général de l’ONU, on assure qu’il s’agissait simplement d’un problème de communication, d’autant que la zone de sécurité concernée n’englobe pas les positions sous contrôle du M23.
Pas de remise en cause non plus du mandat de la brigade d’intervention, mais ce changement de ton inquiète y compris au sein de la Monusco.
Vendredi, à Goma, un convoi de la mission des Nations unies a été visé par des jets de pierre dans la ville.
Il a expliqué que cet ultimatum n'en était pas vraiment un mais plutôt une « opportunité pour les groupes armés » de coopérer.
Ce n’est peut-être pas à Goma mais à Nairobi qu’il faut chercher une explication. Quelques heures après le lancement de l’ultimatum, s’ouvrait dans la capitale kenyane un sommet réunissant les chefs d’Etat des Grands Lacs.
Et selon des sources à Nairobi, le président ougandais Yoweri Museveni a fait part de ses préoccupations à Mary Robinson, l’envoyée spéciale de l’ONU dans la région.
Il estime qu’avec cet ultimatum, la Monusco risquait de mettre de l’huile sur le feu alors que les négociations entre le M23 et le gouvernement congolais sont déjà au plus mal. Des négociations chapeautées justement par le président ougandais.
L'ONU évoque un problème de communication
Mary Robinson, qui a pris ses fonctions il y a seulement quelques mois, a fait remonter ces préoccupations à New York. Plus tard, à Goma, lors de sa conférence de presse, le chef militaire de la Monusco qui avait lancé l’ultimatum est revenu sur son annonce.
Au quartier général de l’ONU, on assure qu’il s’agissait simplement d’un problème de communication, d’autant que la zone de sécurité concernée n’englobe pas les positions sous contrôle du M23.
Pas de remise en cause non plus du mandat de la brigade d’intervention, mais ce changement de ton inquiète y compris au sein de la Monusco.
Vendredi, à Goma, un convoi de la mission des Nations unies a été visé par des jets de pierre dans la ville.
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