28/09/2013
M23
Situation confuse au Nord-Kivu après les combats du Jeudi 26 Septembre 2013 entre les FARDC et le M23. Difficile de savoir qui a lancé, en premier, les hostilités qui ont fait deux morts du côté rebelle et un blessé dans les rangs de l'armée régulière, pendant que les rebelles parlent d'une attaque de l'armée loyaliste, et cette dernière évoque une simple altercation entre deux patrouilles ennemies.
Des accrochages sont survenus hier jeudi 26 septembre 2013, dans la matinée, à l'Est de la République démocratique du Congo, entre les forces gouvernementales et les éléments pro rwandais du M23.
Ces affrontements ont fait deux morts du côté rebelle et un blessé dans les rangs de l'armée régulière, à en croire des sources basées sur place.
La confusion règne pour le moment autour de la partie qui a lancé les hostilités.
Ainsi, les rebelles dénoncent une offensive des Forces armées de la République démocratique du Congo qui, de leur côté, démentent ces accusation, évoquant par contre un simple accrochage.
Il s'agit là de premiers combats directs entre ce mouvement rebelle soutenu par le Rwanda et l'armée congolaise depuis le 30 août dernier, après le repli des collines des troupes du M23 à partir d'où elles menaçaient la ville de Goma, chef lieu de la province du Nord-Kivu.
Les hommes de Sultani Makenga s'étaient en effet repliés à la suite d'une offensive conjointe des FARDC et la Brigade d'intervention de la Mission de l'ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco) contre la rébellion.
Ces nouveaux incidents sont intervenus alors que les négociations ont repris entre le gouvernement et le M23 dans la ville de Kampala, en Ouganda.
Selon le président de ce mouvement rebelle, Bertrand Bisimwa a relevé dans un communiqué que " l'armée gouvernementale et d'autres milices attaquent depuis la nuit d'hier les positions tenues par nos forces sur l'axe Mabenga-Kiwanja, à environ 80 km au Nord de Goma ".
Le porte-parole des FARDC pour le Nord-Kivu, le lieutenant-colonel Olivier Hamuli, n'a parlé que d'un simple accrochage qui a vite terminé. " Il y a eu une altercation entre deux patrouilles de combat FARDC et M23 à Kahunga tôt hier matin, le calme est revenu juste après", a-t-il affirmé.
Il faut dire que Kahunga est une localité proche de Kiwanja. Aussi, le porte-parole n'a pas précisé les circonstances de l'accrochage.
Un autre officier supérieur de l'armée congolaise, sous l'anonymat, a fait savoir aux sources que l'ennemi était venu attaquer les positions de l'armée. Le colonel Hamuli a en outre indiqué que, deux combattants du M23 ont été tués et un militaire loyaliste blessé.
Une autre accusation sans preuve de Bertrand Bisimwa a soutenu que les troupes gouvernementales combattent aux côtéx des rebelles hutus rwandais des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) et de Maï-Maï ( milices d'autodéfense ).
Il a aussi affirmé que d'autres forces de la même coalition sont en ce moment en mouvement sur l'axe Ishasha-Kinyandoni. Ishasha est une ville à la frontalière avec l'Ouganda.
Le président du M23 a ajouté que l'attaque de l'armé est une manière pour le gouvernement congolais de saper les efforts de paix entrepris ces derniers jours par la communauté internationale et qui ont abouti à la reprise des négociations de Kampala.
En outre, d'autres sources relèvent que hier jeudi 26 septembre 2013, en milieu de matinée, il était toujours difficile de se faire une idée précise de la situation sur place.
Des agriculteurs revenaient des champs parce qu'il y avait des affrontements entre le M23 et l'armée. Ainsi donc, il y a une petite psychose dans la cité de Kiwanja, indiquent également des sources, après avoir vu deux véhicules de renfort du M23.
Entre-temps, trois chars de combat de la Monusco se sont dirigés vers Mabenga pendant l'accrochage. Il faut aussi relever que la Monusco dispose d'une base à Kiwanja, mais son porte-parole militaire à Kinshasa n'était pas en mesure de fournir des précisions sur les lieux de l'accrochage dans la matinée.
L'opinion pense que les rebelles qui essuient de plus en plus des échecs cuisants sur le plan diplomatique et militaire, multiplient des astuces pour accuser injustement Kinshasa de vouloir saper tous les efforts entrepris sur le plan international pour pacifier définitivement la partie-Est de la République démocratique du Congo, et ainsi poursuivre avec leurs aventures criminelles dans ce coin du pays devenu depuis plus de dix ans le théâtre des affrontements.
Il faut rappeler que le M23 est né en 2012 dans le Nord-Kivu (riche province minière frontalière du Rwanda et de l'Ouganda) d'une mutinerie d'anciens rebelles congolais qui avaient été réintégrés en 2009 dans l'armée régulière congolaise à la suite d'un accord de paix.
Ainsi, les rebelles réclament la pleine application de cet accord et défendent essentiellement les droits des Tutsis congolais.
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© KongoTimes
M23
Situation confuse au Nord-Kivu après les combats du Jeudi 26 Septembre 2013 entre les FARDC et le M23. Difficile de savoir qui a lancé, en premier, les hostilités qui ont fait deux morts du côté rebelle et un blessé dans les rangs de l'armée régulière, pendant que les rebelles parlent d'une attaque de l'armée loyaliste, et cette dernière évoque une simple altercation entre deux patrouilles ennemies.
Des accrochages sont survenus hier jeudi 26 septembre 2013, dans la matinée, à l'Est de la République démocratique du Congo, entre les forces gouvernementales et les éléments pro rwandais du M23.
Ces affrontements ont fait deux morts du côté rebelle et un blessé dans les rangs de l'armée régulière, à en croire des sources basées sur place.
La confusion règne pour le moment autour de la partie qui a lancé les hostilités.
Ainsi, les rebelles dénoncent une offensive des Forces armées de la République démocratique du Congo qui, de leur côté, démentent ces accusation, évoquant par contre un simple accrochage.
Il s'agit là de premiers combats directs entre ce mouvement rebelle soutenu par le Rwanda et l'armée congolaise depuis le 30 août dernier, après le repli des collines des troupes du M23 à partir d'où elles menaçaient la ville de Goma, chef lieu de la province du Nord-Kivu.
Les hommes de Sultani Makenga s'étaient en effet repliés à la suite d'une offensive conjointe des FARDC et la Brigade d'intervention de la Mission de l'ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco) contre la rébellion.
Ces nouveaux incidents sont intervenus alors que les négociations ont repris entre le gouvernement et le M23 dans la ville de Kampala, en Ouganda.
Selon le président de ce mouvement rebelle, Bertrand Bisimwa a relevé dans un communiqué que " l'armée gouvernementale et d'autres milices attaquent depuis la nuit d'hier les positions tenues par nos forces sur l'axe Mabenga-Kiwanja, à environ 80 km au Nord de Goma ".
Le porte-parole des FARDC pour le Nord-Kivu, le lieutenant-colonel Olivier Hamuli, n'a parlé que d'un simple accrochage qui a vite terminé. " Il y a eu une altercation entre deux patrouilles de combat FARDC et M23 à Kahunga tôt hier matin, le calme est revenu juste après", a-t-il affirmé.
Il faut dire que Kahunga est une localité proche de Kiwanja. Aussi, le porte-parole n'a pas précisé les circonstances de l'accrochage.
Un autre officier supérieur de l'armée congolaise, sous l'anonymat, a fait savoir aux sources que l'ennemi était venu attaquer les positions de l'armée. Le colonel Hamuli a en outre indiqué que, deux combattants du M23 ont été tués et un militaire loyaliste blessé.
Une autre accusation sans preuve de Bertrand Bisimwa a soutenu que les troupes gouvernementales combattent aux côtéx des rebelles hutus rwandais des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) et de Maï-Maï ( milices d'autodéfense ).
Il a aussi affirmé que d'autres forces de la même coalition sont en ce moment en mouvement sur l'axe Ishasha-Kinyandoni. Ishasha est une ville à la frontalière avec l'Ouganda.
Le président du M23 a ajouté que l'attaque de l'armé est une manière pour le gouvernement congolais de saper les efforts de paix entrepris ces derniers jours par la communauté internationale et qui ont abouti à la reprise des négociations de Kampala.
En outre, d'autres sources relèvent que hier jeudi 26 septembre 2013, en milieu de matinée, il était toujours difficile de se faire une idée précise de la situation sur place.
Des agriculteurs revenaient des champs parce qu'il y avait des affrontements entre le M23 et l'armée. Ainsi donc, il y a une petite psychose dans la cité de Kiwanja, indiquent également des sources, après avoir vu deux véhicules de renfort du M23.
Entre-temps, trois chars de combat de la Monusco se sont dirigés vers Mabenga pendant l'accrochage. Il faut aussi relever que la Monusco dispose d'une base à Kiwanja, mais son porte-parole militaire à Kinshasa n'était pas en mesure de fournir des précisions sur les lieux de l'accrochage dans la matinée.
L'opinion pense que les rebelles qui essuient de plus en plus des échecs cuisants sur le plan diplomatique et militaire, multiplient des astuces pour accuser injustement Kinshasa de vouloir saper tous les efforts entrepris sur le plan international pour pacifier définitivement la partie-Est de la République démocratique du Congo, et ainsi poursuivre avec leurs aventures criminelles dans ce coin du pays devenu depuis plus de dix ans le théâtre des affrontements.
Il faut rappeler que le M23 est né en 2012 dans le Nord-Kivu (riche province minière frontalière du Rwanda et de l'Ouganda) d'une mutinerie d'anciens rebelles congolais qui avaient été réintégrés en 2009 dans l'armée régulière congolaise à la suite d'un accord de paix.
Ainsi, les rebelles réclament la pleine application de cet accord et défendent essentiellement les droits des Tutsis congolais.
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