Ventre mou de l’Afrique Centrale et des Grands Lacs, la République Démocratique du Congo l’est devenue depuis avril 1994, année de l’invasion de son territoire par des réfugiés rwandais convoyés par des combattants ex-FAR (Forces Armées Rwandaises) et des miliciens Hutu génocidaires.
La fragilité sécuritaire du payé s’est aggravée avec la vague des rébellions et groupes armés qui se sont rendu maîtres des territoires, secteurs et villages de la Province Orientale, du Nord-Kivu du Sud-Kivu, du Maniema et du Katanga depuis 1998.
Etat fragile, le grand Congo se trouve à la merci des Chabaab, ces terroristes islamistes qui « installent » et s’installent » dans plusieurs pays du continent.
Le coup dur que ces criminels viennent d’infliger au Kenya, réputé « Etat normal », est un sérieux avertissement pour la RDC, où tous les ingrédients semblent, réunis pour une percée des membres d’Al Qaïda.
L’absence de l’autorité de l’Etat, de l’armée, de la police et des services des renseignements dans des localités actuellement sous le contrôle des forces négatives ainsi des éléments des armées ougandaise n’est pas de nature à décourager des velléités des animateurs du terrorisme international.
Dans pratiquement toutes les contrées de la Province Orientale, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, du, Maniema et du Katanga, les « forces négatives » internes comme externes se présentent comme des relais sûrs des terroristes.
Et, apparemment, les manœuvres d’affaiblissement de la RDCongo par l’Ouganda et le Rwanda semblent répondre à un schéma machiavélique de sa « colonisation » par des éléments armés incontrôlés, alliés sûrs en cas d’actions terroristes à mener dans les chefs-lieux de province ou Kinshasa.
La culture de la violence, de la machette, de la gâchette facile en train d’opérer une percée fulgurante dans la société congolais, avec la naissance des écuries des « Kuluna », ces délinquants sans foi ni loi qui n’hésitent plus à piller et tuer en temps de paix, défiant au passage l’armée, la police et les services de sécurité dans les agglomérations urbaines.
Ces terroristes en puissance n’attendent que leur prise en charge par des réseaux terroristes pour se rendre réellement intouchables, comme en 2011, lorsque des politiciens avaient décidé de leur apporter soutien et protection, pour des fins électoralistes.
Distraite par des voisins qui l’empêchent de réorganiser son système de défense et gouvernés des citoyens dont certains se préoccupent plus de leurs tubes digestifs que de la sécurité de leurs compatriotes, la RDC court un grand risque, celui d’être frappée par des fils d’Al Qaïda, sans la moindre possibilité de riposte.
En l’état actuel de notre situation sécuritaire, avec’ des pans entiers du territoire qui échappent au contrôle des autorités nationales et provinciales, le scénario de Nairobi a toutes les chances d’être reproduit à Kinshasa, Goma, Lubumbashi ou ailleurs.
A cet effet, réhabiliter le système défensif national s’avère impératif pour parer à toute surprise désagréable.
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Kimp
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