samedi 12 octobre 2013

Angela Merkel triomphe en Allemagne, l’Europe politique en quête d’un "leadership" se range derrière elle, la RD-Congo, et l’Afrique en général, voit ses craintes se quintupler …


 

Dans la préface de l’édition française de son livre The Breaking of Nations, Order and Chaos in the Twenty-First Century », dont le titre en français est “La Fracture des Nations /Ordre et chaos au XXIe Siècle », diffusée en 2004 aux Éditions Denoël, Robert Cooper, son auteur, un britannique, non seulement rappelle à la mémoire collective que « l’histoire européenne [a connu] ses moments les plus noirs au XIVe siècle, pendant et après la guerre de cent Ans, puis au XVIIe avec la guerre de Trente Ans et, enfin, dans la première moitié du XXe, [ mais souligne également que ] le XXIe siècle pourrait […] s’avérer pire encore ». (Cooper, 2004 : 9)

Mais le XXIe siècle coïncide, malheureusement ou heureusement, et ce selon le cas, au retour de l’Allemagne unifiée comme puissance européenne, dominatrice et peut-être sans concurrente en Europe. Et même si l’auteur prend soin de notifier que « l’Europe risque peut-être de se retrouver plus démunie que jamais face à l’hyperpuissance américaine ».

Chacun aura ici le loisir d’interpréter, et ce comme il le voudra, le « pire » auquel l’auteur fait allusion lorsqu’il affirme, bien qu’au conditionnel, que le XXIe Siècle s’annoncerait pire pour l’Europe. 


Mais déjà pour la RD-Congo, le pire est déjà fait car l’Allemagne, selon ce que Jeune Afrique écrit, soutient Paul Kagamé et le Rwanda dans le conflit animé et entretenu par ses prédécesseurs anglo-saxons en République Démocratique du Congo.

« Alors que ses partenaires occidentaux durcissent le ton vis-à-vis du Rwanda depuis les accusations de soutien aux rebelles du Mouvement du 23-Mars, [l’expression ici est de Jeune Afrique], dont ce pays fait l'objet, l'Allemagne ne s'associe pas à cette escalade verbale. […] "


J'incite le Rwanda à continuer de jouer un rôle constructif pour la paix et la sécurité", a ainsi déclaré Dirk Niebel, le ministre allemand de la Coopération, lors d'une visite à Kigali, en juin. 

De bonne source, Peter Fahrenholtz, l'ambassadeur d'Allemagne à Kigali, serait, à titre personnel, convaincu de la bonne foi du Rwanda en RDC » (http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2751p008.xml6/)

Je ne voudrais paraitre ridicule en demandant à qui que ce soit de pouvoir condamner le Rwanda lorsque ce dernier remplit, et ce efficacement, la mission pour laquelle le soutien actuel lui est apporté et est aussi exigé pour la poursuite de son travail à accomplir au Congo en général et à l’Est du Congo. 


Par contre, je tiens à souligner que Hilary Clinton, lors de son dernier passage à l’Est du Congo, avait déclaré, et admettons que les Congolais crurent en elle sur parole, que les USA, c’est-à-dire l’Occident, seraient prêts à travailler avec tout groupe de Congolais qui serait prêt à oublier le passé pour privilégier l’avenir. 

Mais de quel avenir s’agit-il quand des forces, parce que puissantes et qui exigent l’oubli aux Congolais, ne posent aucun acte allant dans le sens de porter une correction à un comportement ou une attitude passée et pour laquelle ces puissances du mal se reprocheraient et attendraient de notre un part un oubli. 

Mais au nom de quoi le feraient-elles quand elles s’entêtent à poursuivre et le soutien à Kagamé et les crimes perpétrés sur des Congolais et à l’Est du Congo.

À qui réellement notre peuple et nous-mêmes avons affaire ? 


Pour la petite histoire, et particulièrement pour ceux qui l’ignorent, le peuple anglo-saxon est d’origine germaine. Ce n’est pas Normand Rousseau qui le contredirait lorsqu’il aborde la question de « l’origine historique » du peuple Anglo-Saxon dans son livre intitulé « L’Histoire Criminelle des Anglo-Saxons ». 

Il écrit ce qui suit : « Le nom d’Angleterre est imposé au 8e Siècle. Il s’agit de la « terre ou du pays des Angles ». Les Angles étaient des Saxons. L’expression Anglo-Saxon est donc une tautologie. 

Ces envahisseurs barbares, [c’est l’auteur qui souligne le terme « barbare » et le rappelle à la mémoire de ses lecteurs], sont arrivés de Germanie au 4e Siècle ». Et encore plus loin, et ce dans le même registre, Normand Rousseau annonce que « les Romains occupèrent les régions allant de Severn à la Trent. 

Ce sont les Romains qui baptisèrent cette colonie du nom de Britannia. [Et de poursuivre], les Anglais vont toujours nourrir une admiration pour l’Empire romain, pâle reflet de leur grand Empire britannique […]. 

Les Anglo-Saxons sont donc une ethnie dérivée de l’ethnie allemande ». https://read.amazon.com/)

Comme plus tard avec Hitler dans sa doctrine de race aryenne, les Anglo-Saxons s’inventèrent une origine mystique. « Faute également de faire remonter leur origine à un dieu , égyptien, grec ou romain, [les Anglo-Saxons prétendent] que Jésus lui-même, l’homme-dieu, aurait visité l’île [l’Angleterre] durant sa jeunesse ». 


Pour corroborer ses affirmations, Normand qui cite un auteur anglais, du nom de Paxman, et qui lui-même se réfère à un autre, Edward Hine, qui lors de sa conférence tenue à Chelsea en 1789, « soutenait que l’Angleterre était Israël, l’Amérique la tribu perdue de Manassé, les Irlandais, les Cananéens, et que la pierre de Jacob se trouvait à Westminster Abbey. 

Son explication était sans appel : emmenés en captivité par le roi assyrien Sargon, les Juifs de l’ancien Israël avaient émigrés à travers l’Europe jusqu’à donner naissance aux anglo-saxons. 

Cette théorie de la tribu « perdue » était encore professée aux États-Unis dans les années 1960 » (Rousseau Normand, 2008, ebook). 

Les Congolais ne peuvent dès lors être surpris lorsque la teneur de ce type de discours est ré-entonnée par Kigali et Kampala dans leur tentative de bâtir un empire ethnique du nom de Hima et en annexant l’Est de la RDC.

La violence est la principale caractéristique du peuple Anglo-Saxon. Et Paxman, dans « Les Anglais, portrait d’un peuple », le déclare, et ce sans ambages,: « [les] Anglais ont cependant manifesté des traits de caractère qui allaient s’affirmer périodiquement au cours de l’histoire d’Angleterre, à commencer par cette propension à tout démolir autour d’eux lorsque l’envie les en prend. [….] la frénésie de destruction ». 


Et c’est la même destruction que subissent le Congo et les Congolais à l’Est du Congo.

Pour ce qui des Allemands, on en sait beaucoup depuis la nuit de temps. En relisant Rosa Amelia Plumelle-Uribe dans son livre la « Férocité Blanche, Des Non-Blancs aux Non Aryens/ Génocides Occultés de 1492 à nos jours », on apprend que « en 1913, le scientifique allemand Eugen Fischer, [dans] Les Bâtards de Rehobot et le problème de la bâtardisation chez l’homme, […] entend prouver scientifiquement l’infériorité raciale des Noirs. 


[Et] à la fin de son livre, il affirme avec l’autorité de celui qui constate une évidence : « Seuls les exaltés nient que les nègres, les Hottentots et beaucoup d’autres sont inférieurs ». 

Son livre ne fut [d’ailleurs] pas contesté par ses collègues britanniques, français ou nord-américains, car ils partageaient les mêmes thèses. Ce travail du professeur Fischer s’inscrit dans le cadre de la colonisation allemande en Afrique et plus particulièrement en Namibie » (Uribe, 2001 :121).

Et alors comment les Allemands se comportèrent vis-à-vis de Namibiens ? 


 Ingolf Diener dans « Apartheid ! La Cassure », que Uribe cite, révèle que dans une lettre du 5 novembre 1904 que von Trotha, un colonialiste allemand, adresse à son prédécesseur, il y affirme qu’il connaissait lui « assez les tribus en Afrique, [qui] se ressemblent toutes pour penser qu’elles ne céderont qu’à la force. 

Or, [sa] politique [celle de l’Allemand et que Hitler adoptera plus tard ], a toujours été d’exercer celle-ci par le terrorisme brutal, voire par la cruauté. J’anéantis les tribus insurgés dans les flots de sang, car c’est la seule semence pour faire pousser quelque chose de nouveau qui soit stable » (Diener, 1986 :46).

Ces faits, tels que rapportés, ne justifieraient-ils d’eux-mêmes le soutien que l’Allemagne d’Angel Merkel apporte au soldat Paul Kagamé et au Rwanda contre la RD-Congo. Congolais, e « La conquête est une horreur, il faut se révolter ». 


La situation actuelle du Congo est plus que révolutionnaire. Et peu importe que l’esprit de révolte n’ait largement atteint la majorité, la masse. Il appartient aux minorités d’insuffler l’indépendance et l’audace dans le chef de la masse et sans lesquels tout éveil national serait hypothétique.

Certes que Mouatassim kadhafi, ne serait un exemple pour beaucoup, ni encore moins les deux fils de Saddam Hussein, Oudai et Qousai Saddam, mais ils ont tous su se battre, et ce, armes à la main, pour défendre leur pays. Ils ne sont morts ni en Europe, ni à Paris, ni à Bruxelles, ni à Washington, ni à Rome, ni à Moscou, ni à Beijing, mais pour leur terre et sur le sol de leur pays respectif. 


Mais qui n'aime pas la vie autant qu'ils le firent ! 

De la part de fils à papa, ne serait-il pas assez admiratif. La Rd-Congo est ma patrie, la terre qui m'a vu naître, dont les fruits et les légumes m'ont fait homme. De sa terre, j'ai été non seulement nourri mais j'en suis le produit.

Les armes sont au Congo et les hommes pour se battre sont au Congo. Levons-nous….

Likambo ya mabele, likambo ya makila....

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Mufoncol Tshiyoyo

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