mercredi 30 octobre 2013

Ces attaques qui surgissent toujours à la veille des audiences de Gbagbo



La diabolisation perpétuelle du président Laurent Gbagbo par Ouattara et ses antennes continue, dans un jeu machiavélique. Avec le retour fort curieux d’attaques armées, au moment même où la probabilité de la libération de Laurent Gbagbo est plus que jamais perceptible.

Et revoilà de subites attaques d’hommes en armes dans des localités très favorables au président Laurent Gbagbo ; au moment où des audiences pour statuer sur sa mise en liberté étaient programmées à la Cpi. 


Le chien ne changeant jamais sa manière de s’asseoir, le régime Ouattara n’a donc pas variablement changé dans son approche pour «couler» Gbagbo, lequel se rapproche inéluctablement vers une mise en liberté provisoire au moins. 

Alors qu’une audience aussi importante que celle qui se tenait hier mardi 29 octobre à la Haye, l’on annoncait une attaque des positions des Frci dans la localité d’Agboville, dans la nuit du samedi à dimanche dernier.

Pour les observateurs avertis de la scène politique ivoirienne depuis que le président Gbagbo est à la Haye, c’est presqu’au même scenario qu’on est habitué. 


A chaque fois qu’une audience de quelque nature concernant Laurent Gbagbo est programme du calendrier des audiences à la Haye, d’étranges attaques sont perpétrées en Côte d’Ivoire. 

Et curieusement toujours dans les localités acquises à la cause de l’ex président ivoirien. Comme si l’on voulait faire croire à une tentative de déstabilisation du régime incompétent de Ouattara par des partisans de Laurent Gbagbo. 

Sont-il si nigauds ou masos, ces«partisans » de Gbagbo, pour mener des actions subversives à chaque fois qu’une audience de Gbagbo est annoncée à la Cpi ?

Le même mode opératoire honteux

A la réalité, tout le monde sait que ce sont des attaques planifiées et suscitées par les spin doctors du régime Ouattara. Afin de présenter Laurent Gbagbo comme un danger pour la stabilité du pays. Ou à tout le moins de faire croire que la mise en liberté du président Laurent Gbagbo peut être cause de violences dans le pays. 


C’est peine perdue, parce que la Cpi a eu le temps de percevoir les supercheries du régime Ouattara qui ne pouvant pas fournir les preuves des accusations contre l’ex président, veut le faire passer comme une source d’une déstabilisation des institutions en Côte d’Ivoire.

Quelques jours avant la pseudo-attaque du weekend dernier, c’étaient armes et munitions qui étaient découverts curieusement à Sikensi, quand des officines du régime qualifiaient la guéguerre entre camps rivaux au sein du Camp BAE de Yopougon, de diversion pour laisser place à des infiltrations. 


Pour des opérations de «grande envergure », visant à déstabiliser le régime. On continue de présenter l’ouest comme une zone où se trament des actions subversives.

Les Ivoiriens et observateurs étrangers ne sont plus dupes. Et savent pertinemment que tous ces bruits de bottes et pseudo-attaques sont planifiés et suscités par le régime Ouattara pour influencer les décisions à la Haye.

Laurent Gbagbo n’a jamais été un artisan de la prise du pouvoir par les armes et n’a jamais encouragé ce choix. Dans ce pays, on sait tous quels sont ceux qui ne juraient que par les armes et la violence pour prendre le pouvoir. 


Il est temps qu’ils se départissent de ces artifices liés au pouvoir de la dictature pour emprunter les sentiers de la démocratie et du débat d’idées. La Côte d’Ivoire en a grandement besoin.
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Frank Toti


source :Nouveau Courrier

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