29/10/2013
La fillette retrouvée mutilée ce dimanche
Gabon le 29 octobre 2013 - Vision d’horreur, dimanche soir, à Nkoltang, regroupement de villages situé à une trentaine de kilomètres de Libreville, sur la Nationale 1.
Une fillette de quatre ans, la petite Catherine, y a été sauvagement assassinée par un homme d’une quarantaine d’années, Claude Emery Massandé, le concubin de sa mère, Augustine Bendoum, 42 ans.
Le corps mutilé de la fillette a été retrouvé dans la soirée gisant dans une mare de sang, sur le sentier menant au domicile du criminel. La macabre découverte a été faite par la mère de la victime et sa troisième fille.
Cette dernière était allée à la rencontre de son enfant lorsque l’une de ses filles l’a informée que son concubin était allé prendre discrètement la petite Catherine pour l’emmener à son domicile situé aux confins du village, au moment où elle veillait chez des voisines.
Dans un premier temps, Augustine Bendom avait pensé que son compagnon avait emmené sa fille pour la contraindre à aller dormir chez lui. En chemin, sa troisième fille et elle ont croisé Massandé seul, portant un sachet.
L’homme, visiblement pressé, a rassuré sa compagne qu’il reviendrait à la maison au bout de quelques minutes. En logeant vers le domicile de son concubin, dame Bendom a découvert l’innommable : le corps mutilé de sa fille. « Il a prélevé certains organes. Il y avait des traces de mutilation au niveau de l’appareil génital », a avancé la mère de la petite Catherine.
Le macchabée était presque décapité. « La tête ne tenait que sur la peau. Il y avait beaucoup de parties du corps qui manquait. Il avait dépecée l’enfant, tel un gibier », a rapporté une source familiale, précisant que le crime avait été perpétré vers vers 20 heures, après que le quadragénaire soit rentré d’une sortie à Libreville.
La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre. Des jeunes offusqués se sont lancés à la recherche de Claude Emery Massandé. Mais le quadragénaire avait déjà quitté pour aller probablement livrer les ‘’pièces détachées ‘’ à leur destinataire. Son acte a choqué la conscience collective à Nkoltang et même au-delà.
Peu avant son acte criminel, Claude Emery Massandé était arrivé en compagnie de son oncle et de la femme de cette dernière à bord d’un véhicule à la plaque minéralogique administrative. Ce soir-là, son oncle s’était arrêté chez Augustine Bendom pour lui passer une commande de boutures de manioc.
Mais s’agissait-il vraiment de boutures de manioc ou d’autres choses ? L’enquête ouverte par la brigade de gendarmerie de Nkoltang, qui recherche le fugitif depuis dimanche, permettra de démêler les fils de l’écheveau. Certains riverains ne se privent pas de penser qu’une voiture attendait le criminel à l’entrée de chez lui et l’aurait embarqué après sa basse besogne.
Massandé vivait avec Augustine Bendom depuis sept mois. Ils se fréquentaient régulièrement. Il était au chômage et ne gagnait sa vie qu’en vendant des tomates et des ananas. Aurait-il reçu une importante somme d’argent pour commettre un crime rituel et livrer des organes humains à un commanditaire ? Rien n’est moins sûr.
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J M
La fillette retrouvée mutilée ce dimanche
Gabon le 29 octobre 2013 - Vision d’horreur, dimanche soir, à Nkoltang, regroupement de villages situé à une trentaine de kilomètres de Libreville, sur la Nationale 1.
Une fillette de quatre ans, la petite Catherine, y a été sauvagement assassinée par un homme d’une quarantaine d’années, Claude Emery Massandé, le concubin de sa mère, Augustine Bendoum, 42 ans.
Le corps mutilé de la fillette a été retrouvé dans la soirée gisant dans une mare de sang, sur le sentier menant au domicile du criminel. La macabre découverte a été faite par la mère de la victime et sa troisième fille.
Cette dernière était allée à la rencontre de son enfant lorsque l’une de ses filles l’a informée que son concubin était allé prendre discrètement la petite Catherine pour l’emmener à son domicile situé aux confins du village, au moment où elle veillait chez des voisines.
Dans un premier temps, Augustine Bendom avait pensé que son compagnon avait emmené sa fille pour la contraindre à aller dormir chez lui. En chemin, sa troisième fille et elle ont croisé Massandé seul, portant un sachet.
L’homme, visiblement pressé, a rassuré sa compagne qu’il reviendrait à la maison au bout de quelques minutes. En logeant vers le domicile de son concubin, dame Bendom a découvert l’innommable : le corps mutilé de sa fille. « Il a prélevé certains organes. Il y avait des traces de mutilation au niveau de l’appareil génital », a avancé la mère de la petite Catherine.
Le macchabée était presque décapité. « La tête ne tenait que sur la peau. Il y avait beaucoup de parties du corps qui manquait. Il avait dépecée l’enfant, tel un gibier », a rapporté une source familiale, précisant que le crime avait été perpétré vers vers 20 heures, après que le quadragénaire soit rentré d’une sortie à Libreville.
La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre. Des jeunes offusqués se sont lancés à la recherche de Claude Emery Massandé. Mais le quadragénaire avait déjà quitté pour aller probablement livrer les ‘’pièces détachées ‘’ à leur destinataire. Son acte a choqué la conscience collective à Nkoltang et même au-delà.
Peu avant son acte criminel, Claude Emery Massandé était arrivé en compagnie de son oncle et de la femme de cette dernière à bord d’un véhicule à la plaque minéralogique administrative. Ce soir-là, son oncle s’était arrêté chez Augustine Bendom pour lui passer une commande de boutures de manioc.
Mais s’agissait-il vraiment de boutures de manioc ou d’autres choses ? L’enquête ouverte par la brigade de gendarmerie de Nkoltang, qui recherche le fugitif depuis dimanche, permettra de démêler les fils de l’écheveau. Certains riverains ne se privent pas de penser qu’une voiture attendait le criminel à l’entrée de chez lui et l’aurait embarqué après sa basse besogne.
Massandé vivait avec Augustine Bendom depuis sept mois. Ils se fréquentaient régulièrement. Il était au chômage et ne gagnait sa vie qu’en vendant des tomates et des ananas. Aurait-il reçu une importante somme d’argent pour commettre un crime rituel et livrer des organes humains à un commanditaire ? Rien n’est moins sûr.
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J M
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