Vendredi, 18 Octobre 2013
Prolonger le réseau ferroviaire r-dcongolais (SNCC) vers les ports de Mombasa et de Dar-es-Salam (Tanzanie) au bord de l’océan indien, compte parmi les recommandations économiques des Concertations nationales.
Nul doute, les experts à la sous-commission thématique inhérente à l’ECOFIN l’ignoraient …sinon ont préféré d’en faire impasse : et les ports et le chemin de fer précités sont, en effet, la propriété de la RDC !
Il y a plus de 40 ans, le fait remonte à 1971, envieux, soupçonneux, jaloux de l’aura de Mobutu Sese Seko, sur le continent, le président tanzanien Julius Nyerere en mal de positionnement sur l’échiquier africain, montait de bric et de broc, bisbilles et anicroches diplomatiques entre le zaïre et la Tanzanie.
Le Tanzanien aurait même machiné l’exclusion du Zaïre de l’OUA (actuellement U A, Union Africaine) car, il considérait, selon le prof internationaliste Mamba Wa Ngindu, comme meurtrier du nationaliste et panafricain Patrice Emery Lumumba.
Et à brûle-pourpoint, sans négociation au préalable avec Kinshasa, Nyerere décide de nationaliser les installations portuaires de Dar-es-Salaam et de Kigoma, construites avec les fonds de la Gécamines.
Depuis, les relations seront plutôt en dents des scies entre Kinshasa et Dar-es-Salaam. En 1986, Mobutu se vantera même lors d’une harangue publique à la N’sele comment des commandos zaïrois avaient opéré une incursion de 20 Km en territoire tanzanien et offraient volontiers « aux caïmans de 6 m dans le Tanganyika», précisait-il, des soldats tanzaniens venus les repousser. (…).
La requête de l’ANEP.
A la faveur de normalisation des rapports entre les deux Etats, [Julius Nyerere, quoiqu’il n’était plus Chef de l’Etat, ayant été invité à visiter la R-dC par les autorités de l’AFDL], l’ANEP, Association nationale des entreprises du Portefeuille, demande officiellement à la Tanzanie de remettre la Gécamines dans ses droits en restituant à l’entreprise r-dcongolaise la gestion de ses deux ports de Dar-es-Salaam et Kigoma ainsi qu’un pan de chemin de fer du réseau tanzanien.
Fin 2010, l’ADG ai de la SONAS, Mme Carole Agito, en sa qualité de PCA de l’ANEP réitère la demande lors de la visite, à Kinshasa, du ministre tanzanien de la Coopération avec les Etats membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est.
Curieusement, le gouvernement ne porte guère d’intérêt à la requête de l’ANEP. Depuis aucune démarche officielle n’a été effectuée par les autorités de Kinshasa ni vers la Tanzanie ni vers la justice internationale pour ne fut-ce qu’être indemnisée.
Pourtant, non seulement la Tanzanie rechigne à donner suite à la requête de l’ANEP mais les entreprises publiques et/ou privées qui transitent leurs biens par les ports de Dar-es-Salaam et de Kigoma, y sont aussi traitées en paria.
L’ANEP a déjà fait part du refus des armements desservant Dar-es-Salaam, par exemple, d’acheminer les conteneurs de ligne en R-dC.
Les R-dCongolais sont également soumis à une multiplicité des taxes et des cautions douanières sur un même fret, qui puis est, en transit.
Comme pour faire davantage preuve d’une foi punique, la compagnie ferroviaire tanzanienne, TAZARA, rejette toute collaboration avec la r-dcongolaise SNCC, les Tanzaniens refusant même d’envoyer les wagons estampillés TAZARA en R-dC.
Les opérateurs économiques se voient ainsi contraints de passer par la voie routière ; ce qui n’est pas sans incidence sur les coûts du trafic et sur le temps.
Et pourtant, la R-dC et la Tanzanie font partie de deux communautés régionales à vocation économique, COMESA et SADC.
En 2010, quand l’ANEP s’activait à reprendre les ports r-dcongolais de l’océan indien, les échanges entre Etats membres du Marché commun de l’Afrique orientale et australe, COMESA, valaient plus de Usd 17 milliards.
Que gagne réellement la RDC dans ces organisations économiques régionales ?
Candidat Premier ministre, apprend-on, le Gouv honoraire de la BCC, Jean-Claude Masangu Mulongo est formel, «notre pays n’exploite pas ses avantages comparatifs au sein des organisations régionales dont il est membre, CEPGL, CEEAC, COMESA, SADC.
Partout la RDC est classée dernière ou avant-dernière». Et pourtant, la SADC, le COMESA et l’EAC annoncent la mise en place d’une zone de libre échange dans les prochains jours.
Prolonger le réseau ferroviaire r-dcongolais (SNCC) vers les ports de Mombasa et de Dar-es-Salam (Tanzanie) au bord de l’océan indien, compte parmi les recommandations économiques des Concertations nationales.
Nul doute, les experts à la sous-commission thématique inhérente à l’ECOFIN l’ignoraient …sinon ont préféré d’en faire impasse : et les ports et le chemin de fer précités sont, en effet, la propriété de la RDC !
Il y a plus de 40 ans, le fait remonte à 1971, envieux, soupçonneux, jaloux de l’aura de Mobutu Sese Seko, sur le continent, le président tanzanien Julius Nyerere en mal de positionnement sur l’échiquier africain, montait de bric et de broc, bisbilles et anicroches diplomatiques entre le zaïre et la Tanzanie.
Le Tanzanien aurait même machiné l’exclusion du Zaïre de l’OUA (actuellement U A, Union Africaine) car, il considérait, selon le prof internationaliste Mamba Wa Ngindu, comme meurtrier du nationaliste et panafricain Patrice Emery Lumumba.
Et à brûle-pourpoint, sans négociation au préalable avec Kinshasa, Nyerere décide de nationaliser les installations portuaires de Dar-es-Salaam et de Kigoma, construites avec les fonds de la Gécamines.
Depuis, les relations seront plutôt en dents des scies entre Kinshasa et Dar-es-Salaam. En 1986, Mobutu se vantera même lors d’une harangue publique à la N’sele comment des commandos zaïrois avaient opéré une incursion de 20 Km en territoire tanzanien et offraient volontiers « aux caïmans de 6 m dans le Tanganyika», précisait-il, des soldats tanzaniens venus les repousser. (…).
La requête de l’ANEP.
A la faveur de normalisation des rapports entre les deux Etats, [Julius Nyerere, quoiqu’il n’était plus Chef de l’Etat, ayant été invité à visiter la R-dC par les autorités de l’AFDL], l’ANEP, Association nationale des entreprises du Portefeuille, demande officiellement à la Tanzanie de remettre la Gécamines dans ses droits en restituant à l’entreprise r-dcongolaise la gestion de ses deux ports de Dar-es-Salaam et Kigoma ainsi qu’un pan de chemin de fer du réseau tanzanien.
Fin 2010, l’ADG ai de la SONAS, Mme Carole Agito, en sa qualité de PCA de l’ANEP réitère la demande lors de la visite, à Kinshasa, du ministre tanzanien de la Coopération avec les Etats membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est.
Curieusement, le gouvernement ne porte guère d’intérêt à la requête de l’ANEP. Depuis aucune démarche officielle n’a été effectuée par les autorités de Kinshasa ni vers la Tanzanie ni vers la justice internationale pour ne fut-ce qu’être indemnisée.
Pourtant, non seulement la Tanzanie rechigne à donner suite à la requête de l’ANEP mais les entreprises publiques et/ou privées qui transitent leurs biens par les ports de Dar-es-Salaam et de Kigoma, y sont aussi traitées en paria.
L’ANEP a déjà fait part du refus des armements desservant Dar-es-Salaam, par exemple, d’acheminer les conteneurs de ligne en R-dC.
Les R-dCongolais sont également soumis à une multiplicité des taxes et des cautions douanières sur un même fret, qui puis est, en transit.
Comme pour faire davantage preuve d’une foi punique, la compagnie ferroviaire tanzanienne, TAZARA, rejette toute collaboration avec la r-dcongolaise SNCC, les Tanzaniens refusant même d’envoyer les wagons estampillés TAZARA en R-dC.
Les opérateurs économiques se voient ainsi contraints de passer par la voie routière ; ce qui n’est pas sans incidence sur les coûts du trafic et sur le temps.
Et pourtant, la R-dC et la Tanzanie font partie de deux communautés régionales à vocation économique, COMESA et SADC.
En 2010, quand l’ANEP s’activait à reprendre les ports r-dcongolais de l’océan indien, les échanges entre Etats membres du Marché commun de l’Afrique orientale et australe, COMESA, valaient plus de Usd 17 milliards.
Que gagne réellement la RDC dans ces organisations économiques régionales ?
Candidat Premier ministre, apprend-on, le Gouv honoraire de la BCC, Jean-Claude Masangu Mulongo est formel, «notre pays n’exploite pas ses avantages comparatifs au sein des organisations régionales dont il est membre, CEPGL, CEEAC, COMESA, SADC.
Partout la RDC est classée dernière ou avant-dernière». Et pourtant, la SADC, le COMESA et l’EAC annoncent la mise en place d’une zone de libre échange dans les prochains jours.
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