19/10/2013
Didier REYNDERS et Joseph KABILA
Lors de la 68ème Assemblée générale des Nations-Unies tenue dernièrement à New-York, la Belgique, par la voie de son ministre des Affaires, Monsieur Didier Reynders, a proposé un "Plan Marshall" pour l'Est de la République Démocratique du Congo.
Depuis que ce projet a été présenté à « Joseph Kabila » et à son gouvernement quelques jours plus tôt à Kinshasa, très peu en sait-on car, pour des raisons faciles à deviner, « Joseph Kabila » n’en a rien dit.
Seul le prestidigitateur Lambert Mende, porte-parole du gouvernement, a émis, à la sauvette, une opinion mi-figue, mi-raisin à son sujet. Kanambe alias « Joseph Kabila » et Kagamé gèrent la RDC comme leur boutique privée.
Destiné à réparer des dommages causés par les guerres incessantes dont cette partie du pays a été le théâtre, ce plan, s’il est à priori louable pour la reconstruction de la République Démocratique du Congo après les agressions répétées des armées rwandaise, ougandaise et burundaise avec la complicité de la communauté internationale, il ne manque pas cependant de soulever des questions quant à ses finalités et son opportunité.
Surtout lorsque l’on sait que l’Est de la RDC est une région immensément riche en matières premières et en proie aux convoitises des pays voisins qui ne tarissent pas d’initiatives et de stratagèmes pour le mettre sous leur contrôle.
Et s’agissant de la Belgique comme initiatrice du « Plan Marshall», les deux premières questions qui s’imposent sont : pourquoi elle ? Et pourquoi seulement maintenant ?
En effet, puissance coloniale, pendant quatre-vingt ans la Belgique à exploiter à son seul profit les ressources du Congo, et cela à travers des méthodes d’une inhumanité jamais observée nulle part au monde et qui ont eu pour conséquences 10 millions d’«indigènes congolais» massacrés.
Est encore vif dans la mémoire collective congolaise pour alimenter le scepticisme, l’épisode des villages sauvagement massacrés, des mains amputées et des champs incendiés, autant des crimes contre l’humanité non encore assumés par la Belgique.
Par ailleurs, s’y ajoute d’abord la politique belge envers le jeune Etat congolais dès le lendemain de son accession à l’indépendance et dont les conséquences ont été nocives jusqu'à ces jours.
Puis le mutisme de la Belgique devant la falsification de la carte ethnographique congolaise par une certaine élite occidentale et rwandaise pour justifier des guerres et des revendications territoriales rwandaises contre la RD Congo.
Voilà qu’à ce passé qui incite à la méfiance s’ajoute enfin le fait que, jusqu’à preuve du contraire, l'Est de la République Démocratique du Congo n'est pas un Etat indépendant, (même si, c’est indéniable, il est sous la tutelle de la communauté internationale à travers la Monusco,) pour bénéficier d'un quelconque Plan Marshall à son propre titre en lieu et place de la République démocratique du Congo, comme un tout.
De plus, la paix n’est pas encore retrouvée dans la partie nationale censée bénéficier du fameux Plan Marshall. Plus de vingt-six groupes armés que les instances onusiennes qualifient dans leur terminologie de «forces négatives», y sévissent toujours, sans compter les supplétifs rwandais et ougandais auprès de certaines de ces dernières.
Et ce devant le nez de 20.000 casques bleu de l’ONU et de 3000 hommes du contingent de la brigade spéciale des nations unies. Dans un tel capharnaüm, tout déploiement d’un « Plan Marshall» revient, pour autant que le soubassement soit exempt d’arrière-pensées, à mettre les charrues avant les bœufs.
Cette réalité ne pouvant avoir échappé aux belges, tout laisse deviner une nouvelle fois que le « Plan Marshall » que ces derniers ont concocté s’inscrit dans une logique que certains eurocrates développent depuis quelque temps et qui, à tout considérer, est irrationnelle vue du côté congolais : arrimer l'est de la RDC au bloc oriental du continent afin d'en arriver avec le temps , à le soustraire du corps national, pour l'exploiter en toute impunité.
Le 13 octobre 2010, Aldo Ajello, alors représentant spécial de l’Union Européenne pour les Grands Lacs, déclarait que « pour corriger ce qui se passe dans la région des Grands Lacs, pour corriger une injustice de la nature, une gestion concertée des ressources entre les pays de la sous-région et un partage des ressources du Kivu est nécessaire pour une paix durable » (ndlr C’est nous qui soulignons).
Dans le même registre, devant les diplomates en poste à Paris, l’ancien président français Nicolas Sarkozy avait déclaré qu’«il faut trouver une nouvelle approche pour apporter aux pays de la région des Grands Lacs l’assurance que l’ensemble de ces questions sera réglé de façon globale.
Cela met en cause la place, la question de l’avenir du Rwanda, pays à la démographie dynamique et à la superficie petite. Cela pose la question de la République Démocratique du Congo, pays à la superficie immense et à l’organisation des richesses frontalières chaotique » (ndlr C’est nous qui soulignons). La même thèse est toujours sous-jacente chez les deux hommes!
Des vessies pour des lanternes
Les deux prises de position ci-dessus en disent certainement long sur les intentions réelles de la communauté internationale à l’égard de l’intégrité de la RD Congo.
Or outre l’ONU, notamment à travers sa branche locale la MONUSCO, la Belgique, au regard des liens historiques qui la relient à la RDC, représente la fenêtre par laquelle notre pays est perçue en occident et la manette par laquelle la fameuse communauté internationale agit souvent en RD Congo.
Par conséquent cette subite poussée d’«affection» belge envers l'est du Congo suscite notre méfiance, car elle voudrait nous faire prendre des vessies pour des lanternes. En effet, le fameux "Plan Marshall", sent le roussi à mille lieux à la ronde et cache certainement un agenda qui poursuit lentement mais sûrement un objectif inavoué.
Ce plan, c’est depuis des années que par le truchement de son président national, l’APARECO dénonce chaque jour et en a même étalé les preuves sur la place publique (lire à ce sujet le livre de M. Honoré Ngbanda, Crimes organisés en Afrique centrale, révélations sur les réseaux rwandais et occidentaux, éditions Duboiris, 2004 ou visionner les vidéos suivantes :
Ce plan n’est pas utopique, ni lointain. Il est déjà en train de se réaliser sous nos yeux .
Les incessantes guerres imposées à notre pays depuis 1996, l’assassinat de Laurent Désiré Kabila et l’imposition de «Joseph Kabila» par nos agresseurs à la tête de notre pays en 2001, les négociations qui n’en finissent pas de se succéder les unes aux autres avec des pseudo « groupes rebelles congolais » tous conçus, encadrés et équipés par Kigali, les infiltrations massives des forces armées congolaises par des unités de l’armée régulière rwandaise, la longévité sans résultat de la mission la plus importante et la plus coûteuse des nations unies en RDC, les tergiversations de l’ONU devant la nécessité d’imposer des sanctions au Rwanda et à l’Ouganda pour leur implication avérée dans les affres et les crimes perpétrés dans l’est de la RDC, les stériles ballets diplomatiques de «Joseph Kabila» à Kampala ou à Addis-Abeba , etc. sont autant d’étapes vers la concrétisation de ce plan.
Il revient donc aux patriotes Congolais d’y faire échec par tous les moyens. C’est le sens même du combat de l’APARECO et de la vraie résistance congolaise.
Ayant vite descellé le plan de balkanisation qui se déploie à l’Est de notre pays et compris son modus operandi, le leader de l’APARECO, a appelé le peuple congolais à la résistance.
Résistance contre l’occupation; résistance contre la balkanisation, et résistance contre toute ces formes d’aide-piège qui constituent en réalité des véritables poisons pour des générations présentes et futures.
Car, même si des milliards de dollars peuvent être investis (encore faut-il que cela soit ainsi) dans cette partie du territoire national, il faut garder à l’esprit que ces sommes colossales ne viendront pas pour promouvoir les intérêts des Congolais.
Ces sommes seront libérées par les institutions de Bretton Woods (FMI et la Banque Mondiale) selon les mécanismes sophistiqués que nous connaissons tous.
Et chacun sait aussi que ces institutions n’ont pas pour vocation de faire de la philanthropie, mais de mettre sous le contrôle effectif de leurs bailleurs de fonds les pays «secourus».
C'est le cas de l’Europe occidentale, première bénéficiaire du Plan Marshall (après la deuxième guerre mondiale), aujourd’hui poings et pieds liés devant les Etats-unis.
C'est le cas du Timor orientale, du Kosovo et sous nos yeux du Sud-Soudan. Mais dans le cas de la RDC, nous aurons surtout perdu la bataille contre la balkanisation de l’Est de notre pays !
Certes la République Démocratique du Congo n’a pas choisi ses voisins et n’a aucune intention de s’enfermer sur elle-même en ce 21ème siècle de la mondialisation.
Au contraire. Sous un leadership responsable qui naîtra de la résistance patriotique de ses citoyens, la RDC entend devenir le moteur de la coopération sous-régionale qui se fera à la grande satisfaction de tous, mais sans sacrifier les principes et les lois internationaux qui régissent les rapports entre les Etats, et sans remettre en cause ni l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation, ni sa souveraineté et son intégrité internationales.
C’est dans ces conditions, et dans ces conditions seulement que le président Honoré Ngbanda et l’Apareco sont d’accord avec la politique d’intégration sous-régionale. Les Etats et les peuples des Grands lacs ayant un destin commun.
En effet, cette intégration ne peut se faire en recourant aux voies barbares, en pillant des richesses de ses voisins, en violant des femmes et en pratiquant la politique de déplacement massif des populations autochtones par des subterfuges dont l’objectif principal est la création d’un Tutsiland en RD Congo et le contrôle définitif de nos ressources naturelles de cette partie du territoire national.
Genève, le 16 Octobre 2013
_________________
Jean-Marie Makangu
Secrétaire National Exécutif chargé
des Relations Extérieures de l'APARECO
____________
© KongoTimes
Didier REYNDERS et Joseph KABILA
Lors de la 68ème Assemblée générale des Nations-Unies tenue dernièrement à New-York, la Belgique, par la voie de son ministre des Affaires, Monsieur Didier Reynders, a proposé un "Plan Marshall" pour l'Est de la République Démocratique du Congo.
Depuis que ce projet a été présenté à « Joseph Kabila » et à son gouvernement quelques jours plus tôt à Kinshasa, très peu en sait-on car, pour des raisons faciles à deviner, « Joseph Kabila » n’en a rien dit.
Seul le prestidigitateur Lambert Mende, porte-parole du gouvernement, a émis, à la sauvette, une opinion mi-figue, mi-raisin à son sujet. Kanambe alias « Joseph Kabila » et Kagamé gèrent la RDC comme leur boutique privée.
Destiné à réparer des dommages causés par les guerres incessantes dont cette partie du pays a été le théâtre, ce plan, s’il est à priori louable pour la reconstruction de la République Démocratique du Congo après les agressions répétées des armées rwandaise, ougandaise et burundaise avec la complicité de la communauté internationale, il ne manque pas cependant de soulever des questions quant à ses finalités et son opportunité.
Surtout lorsque l’on sait que l’Est de la RDC est une région immensément riche en matières premières et en proie aux convoitises des pays voisins qui ne tarissent pas d’initiatives et de stratagèmes pour le mettre sous leur contrôle.
Et s’agissant de la Belgique comme initiatrice du « Plan Marshall», les deux premières questions qui s’imposent sont : pourquoi elle ? Et pourquoi seulement maintenant ?
En effet, puissance coloniale, pendant quatre-vingt ans la Belgique à exploiter à son seul profit les ressources du Congo, et cela à travers des méthodes d’une inhumanité jamais observée nulle part au monde et qui ont eu pour conséquences 10 millions d’«indigènes congolais» massacrés.
Est encore vif dans la mémoire collective congolaise pour alimenter le scepticisme, l’épisode des villages sauvagement massacrés, des mains amputées et des champs incendiés, autant des crimes contre l’humanité non encore assumés par la Belgique.
Par ailleurs, s’y ajoute d’abord la politique belge envers le jeune Etat congolais dès le lendemain de son accession à l’indépendance et dont les conséquences ont été nocives jusqu'à ces jours.
Puis le mutisme de la Belgique devant la falsification de la carte ethnographique congolaise par une certaine élite occidentale et rwandaise pour justifier des guerres et des revendications territoriales rwandaises contre la RD Congo.
Voilà qu’à ce passé qui incite à la méfiance s’ajoute enfin le fait que, jusqu’à preuve du contraire, l'Est de la République Démocratique du Congo n'est pas un Etat indépendant, (même si, c’est indéniable, il est sous la tutelle de la communauté internationale à travers la Monusco,) pour bénéficier d'un quelconque Plan Marshall à son propre titre en lieu et place de la République démocratique du Congo, comme un tout.
De plus, la paix n’est pas encore retrouvée dans la partie nationale censée bénéficier du fameux Plan Marshall. Plus de vingt-six groupes armés que les instances onusiennes qualifient dans leur terminologie de «forces négatives», y sévissent toujours, sans compter les supplétifs rwandais et ougandais auprès de certaines de ces dernières.
Et ce devant le nez de 20.000 casques bleu de l’ONU et de 3000 hommes du contingent de la brigade spéciale des nations unies. Dans un tel capharnaüm, tout déploiement d’un « Plan Marshall» revient, pour autant que le soubassement soit exempt d’arrière-pensées, à mettre les charrues avant les bœufs.
Cette réalité ne pouvant avoir échappé aux belges, tout laisse deviner une nouvelle fois que le « Plan Marshall » que ces derniers ont concocté s’inscrit dans une logique que certains eurocrates développent depuis quelque temps et qui, à tout considérer, est irrationnelle vue du côté congolais : arrimer l'est de la RDC au bloc oriental du continent afin d'en arriver avec le temps , à le soustraire du corps national, pour l'exploiter en toute impunité.
Le 13 octobre 2010, Aldo Ajello, alors représentant spécial de l’Union Européenne pour les Grands Lacs, déclarait que « pour corriger ce qui se passe dans la région des Grands Lacs, pour corriger une injustice de la nature, une gestion concertée des ressources entre les pays de la sous-région et un partage des ressources du Kivu est nécessaire pour une paix durable » (ndlr C’est nous qui soulignons).
Dans le même registre, devant les diplomates en poste à Paris, l’ancien président français Nicolas Sarkozy avait déclaré qu’«il faut trouver une nouvelle approche pour apporter aux pays de la région des Grands Lacs l’assurance que l’ensemble de ces questions sera réglé de façon globale.
Cela met en cause la place, la question de l’avenir du Rwanda, pays à la démographie dynamique et à la superficie petite. Cela pose la question de la République Démocratique du Congo, pays à la superficie immense et à l’organisation des richesses frontalières chaotique » (ndlr C’est nous qui soulignons). La même thèse est toujours sous-jacente chez les deux hommes!
Des vessies pour des lanternes
Les deux prises de position ci-dessus en disent certainement long sur les intentions réelles de la communauté internationale à l’égard de l’intégrité de la RD Congo.
Or outre l’ONU, notamment à travers sa branche locale la MONUSCO, la Belgique, au regard des liens historiques qui la relient à la RDC, représente la fenêtre par laquelle notre pays est perçue en occident et la manette par laquelle la fameuse communauté internationale agit souvent en RD Congo.
Par conséquent cette subite poussée d’«affection» belge envers l'est du Congo suscite notre méfiance, car elle voudrait nous faire prendre des vessies pour des lanternes. En effet, le fameux "Plan Marshall", sent le roussi à mille lieux à la ronde et cache certainement un agenda qui poursuit lentement mais sûrement un objectif inavoué.
Ce plan, c’est depuis des années que par le truchement de son président national, l’APARECO dénonce chaque jour et en a même étalé les preuves sur la place publique (lire à ce sujet le livre de M. Honoré Ngbanda, Crimes organisés en Afrique centrale, révélations sur les réseaux rwandais et occidentaux, éditions Duboiris, 2004 ou visionner les vidéos suivantes :
Ce plan n’est pas utopique, ni lointain. Il est déjà en train de se réaliser sous nos yeux .
Les incessantes guerres imposées à notre pays depuis 1996, l’assassinat de Laurent Désiré Kabila et l’imposition de «Joseph Kabila» par nos agresseurs à la tête de notre pays en 2001, les négociations qui n’en finissent pas de se succéder les unes aux autres avec des pseudo « groupes rebelles congolais » tous conçus, encadrés et équipés par Kigali, les infiltrations massives des forces armées congolaises par des unités de l’armée régulière rwandaise, la longévité sans résultat de la mission la plus importante et la plus coûteuse des nations unies en RDC, les tergiversations de l’ONU devant la nécessité d’imposer des sanctions au Rwanda et à l’Ouganda pour leur implication avérée dans les affres et les crimes perpétrés dans l’est de la RDC, les stériles ballets diplomatiques de «Joseph Kabila» à Kampala ou à Addis-Abeba , etc. sont autant d’étapes vers la concrétisation de ce plan.
Il revient donc aux patriotes Congolais d’y faire échec par tous les moyens. C’est le sens même du combat de l’APARECO et de la vraie résistance congolaise.
Ayant vite descellé le plan de balkanisation qui se déploie à l’Est de notre pays et compris son modus operandi, le leader de l’APARECO, a appelé le peuple congolais à la résistance.
Résistance contre l’occupation; résistance contre la balkanisation, et résistance contre toute ces formes d’aide-piège qui constituent en réalité des véritables poisons pour des générations présentes et futures.
Car, même si des milliards de dollars peuvent être investis (encore faut-il que cela soit ainsi) dans cette partie du territoire national, il faut garder à l’esprit que ces sommes colossales ne viendront pas pour promouvoir les intérêts des Congolais.
Ces sommes seront libérées par les institutions de Bretton Woods (FMI et la Banque Mondiale) selon les mécanismes sophistiqués que nous connaissons tous.
Et chacun sait aussi que ces institutions n’ont pas pour vocation de faire de la philanthropie, mais de mettre sous le contrôle effectif de leurs bailleurs de fonds les pays «secourus».
C'est le cas de l’Europe occidentale, première bénéficiaire du Plan Marshall (après la deuxième guerre mondiale), aujourd’hui poings et pieds liés devant les Etats-unis.
C'est le cas du Timor orientale, du Kosovo et sous nos yeux du Sud-Soudan. Mais dans le cas de la RDC, nous aurons surtout perdu la bataille contre la balkanisation de l’Est de notre pays !
Certes la République Démocratique du Congo n’a pas choisi ses voisins et n’a aucune intention de s’enfermer sur elle-même en ce 21ème siècle de la mondialisation.
Au contraire. Sous un leadership responsable qui naîtra de la résistance patriotique de ses citoyens, la RDC entend devenir le moteur de la coopération sous-régionale qui se fera à la grande satisfaction de tous, mais sans sacrifier les principes et les lois internationaux qui régissent les rapports entre les Etats, et sans remettre en cause ni l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation, ni sa souveraineté et son intégrité internationales.
C’est dans ces conditions, et dans ces conditions seulement que le président Honoré Ngbanda et l’Apareco sont d’accord avec la politique d’intégration sous-régionale. Les Etats et les peuples des Grands lacs ayant un destin commun.
En effet, cette intégration ne peut se faire en recourant aux voies barbares, en pillant des richesses de ses voisins, en violant des femmes et en pratiquant la politique de déplacement massif des populations autochtones par des subterfuges dont l’objectif principal est la création d’un Tutsiland en RD Congo et le contrôle définitif de nos ressources naturelles de cette partie du territoire national.
Genève, le 16 Octobre 2013
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Jean-Marie Makangu
Secrétaire National Exécutif chargé
des Relations Extérieures de l'APARECO
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