07 10 13
COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA SOCIETE CIVILE DU NORD-KIVU AU SUJET DE L’INFILTRATION DES FAMILLES RWANDAISES PAR LA COALITION RDF-M23 EN TERRITOIRE DE RUTSHURU
La Coordination Provinciale de Société Civile du Nord-Kivu tient à attirer l’attention de l’opinion tant nationale qu’internationale sur la menace que traverse à nouveau le Territoire de Rutshuru à la suite de l’infiltration en ce lieu d’au moins mille familles rwandaises, sous la facilitation de la coalition RDF-M23.
En effet, c’est depuis samedi 29 septembre 2013 que notre Structure a été saisie de leur entrée par BUNAGANA/KIBAYA et CHANZU, sous bonne escorte des militaires de l’armée rwandaise.
Ces étrangers ont été accueillis, voire installés par les éléments du M23 à CHENGERERO et à JOMBA, en Groupement de JOMBA, dans la Chefferie de BWISHA.
Jusqu'à ce jour, ces réfugiés en majorité chassés de la TANZANIE continuent à faire leur entrée en Territoire de RUTSHURU.
Et c’est qui inquiète la population locale, les rebelles du M23 procèdent par le recensement des maisons et champs abandonnés par les autochtones déplacés ou refugiés suite à la de guerre pour les confier à ces étrangers.
Ils obligent par ailleurs aux paysans encore présents dans l’entité à contribuer en vires (haricots, sorghos, maïs,…) en faveur de nouveaux venus. Quiconque s’abstiendrait ou s’opposerait à cette collecte est menacé d’expulsion de la contré sous contrôle du M23, sans autre forme de procès.
La Société Civile du Nord-Kivu vient d’apprendre également que les jeunes membres de familles refugiées sont conduits à CHANZU où une formation militaire obligatoire leur est assurée depuis jeudi 03 octobre courant.
Ce qui laisse croire que l’objectif de ce glissement est une nouvelle stratégie de la poursuite par le RWANDA de sa guerre d’agression et d’occupation.
Par cette occasion, notre Coordination démasque les explications du M23 ayant cherché à tromper l’opinion qu’il s’agit des refugiés congolais qui étaient au RWANDA alors que le HCR n’a rapatrié aucun réfugié Congolais du RWANDA vers la RDC.
Et dans cet hypothèse du M23, comment ceux qui ont fuit la guerre choisiraient-ils à rentrer là où les autres la fuient ?
Comment peut-on parler des refugiés Congolais retournés au pays alors qu’aucun mouvement n’est signalé dans les Camps de refugiés congolais vivant dans le pays voisins ?
Face à cette situation, la Société Civile du Nord-Kivu attend de la CIRGL, de l’UA, du Conseil de Sécurité de l’ONU et d’autres Grandes Puissances des sanctions exemplaires contre le RWANDA pour sa violation flagrante de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, sa menace contre la paix et la sécurité dans la Région.
Notre Structure félicite les USA de la suspension de sa coopération militaire avec KIGALI, pour le soutien du RWANDA au M23 et l’enrôlement des enfants dans cette rébellion.
Elle partage en outre l’exigence d’une enquête internationale telle que formulée par le Gouvernement Congolais en vue d’établir les responsabilités quant à cette nouvelle provocation du RWANDA.
COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA SOCIETE CIVILE DU NORD-KIVU AU SUJET DE L’INFILTRATION DES FAMILLES RWANDAISES PAR LA COALITION RDF-M23 EN TERRITOIRE DE RUTSHURU
La Coordination Provinciale de Société Civile du Nord-Kivu tient à attirer l’attention de l’opinion tant nationale qu’internationale sur la menace que traverse à nouveau le Territoire de Rutshuru à la suite de l’infiltration en ce lieu d’au moins mille familles rwandaises, sous la facilitation de la coalition RDF-M23.
En effet, c’est depuis samedi 29 septembre 2013 que notre Structure a été saisie de leur entrée par BUNAGANA/KIBAYA et CHANZU, sous bonne escorte des militaires de l’armée rwandaise.
Ces étrangers ont été accueillis, voire installés par les éléments du M23 à CHENGERERO et à JOMBA, en Groupement de JOMBA, dans la Chefferie de BWISHA.
Jusqu'à ce jour, ces réfugiés en majorité chassés de la TANZANIE continuent à faire leur entrée en Territoire de RUTSHURU.
Et c’est qui inquiète la population locale, les rebelles du M23 procèdent par le recensement des maisons et champs abandonnés par les autochtones déplacés ou refugiés suite à la de guerre pour les confier à ces étrangers.
Ils obligent par ailleurs aux paysans encore présents dans l’entité à contribuer en vires (haricots, sorghos, maïs,…) en faveur de nouveaux venus. Quiconque s’abstiendrait ou s’opposerait à cette collecte est menacé d’expulsion de la contré sous contrôle du M23, sans autre forme de procès.
La Société Civile du Nord-Kivu vient d’apprendre également que les jeunes membres de familles refugiées sont conduits à CHANZU où une formation militaire obligatoire leur est assurée depuis jeudi 03 octobre courant.
Ce qui laisse croire que l’objectif de ce glissement est une nouvelle stratégie de la poursuite par le RWANDA de sa guerre d’agression et d’occupation.
Par cette occasion, notre Coordination démasque les explications du M23 ayant cherché à tromper l’opinion qu’il s’agit des refugiés congolais qui étaient au RWANDA alors que le HCR n’a rapatrié aucun réfugié Congolais du RWANDA vers la RDC.
Et dans cet hypothèse du M23, comment ceux qui ont fuit la guerre choisiraient-ils à rentrer là où les autres la fuient ?
Comment peut-on parler des refugiés Congolais retournés au pays alors qu’aucun mouvement n’est signalé dans les Camps de refugiés congolais vivant dans le pays voisins ?
Face à cette situation, la Société Civile du Nord-Kivu attend de la CIRGL, de l’UA, du Conseil de Sécurité de l’ONU et d’autres Grandes Puissances des sanctions exemplaires contre le RWANDA pour sa violation flagrante de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, sa menace contre la paix et la sécurité dans la Région.
Notre Structure félicite les USA de la suspension de sa coopération militaire avec KIGALI, pour le soutien du RWANDA au M23 et l’enrôlement des enfants dans cette rébellion.
Elle partage en outre l’exigence d’une enquête internationale telle que formulée par le Gouvernement Congolais en vue d’établir les responsabilités quant à cette nouvelle provocation du RWANDA.
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