Au total 29.350 cas de violences sexuelles basées sur le genre, ont été enregistrés durant de la période 2011 jusqu’au premier semestre 2013.
Des chiffres qui effraient à en croire les déclarations de la ministre du Genre, Familles et Enfants, Geneviève Inagosi Kasongo, lors de son intervention le mardi 8 octobre 2013 lors de la présentation de ce rapport produit par son Ministère, au Fleuve Congo Hôtel.
Une particularité, tous ces cas des viols ne sont pas recensés à l’Est de la RD-Congo, zone en conflits. Même des zones où il n’y a pas des bruits des bottes, des cas des viols basés sur le genre sont signalés. Ce qui traduit une nouvelle explication aux viols.
Le cas le plus récent est celui de Me. Buffalo. Cet athlète qui vient d’être jugé et condamné à passe le reste de sa vie en prison pour viol et meurtre, avait il y a quelques semaines abusé d’une jeune fille de 10 ans dans la commune de Kintambo, à Kinshasa.
Le rapport de Geneviève renseigne qu’en moyenne, 40 cas des viols sont commis chaque jour en RD-Congo.
Une proportion qui inquiète
Des spécialistes en psychologie indiquent qu’avec des chiffres présentés par la ministre de Genre, il se dégage que les causes des violences sexuelles ne peuvent plus se limiter à des raisons des guerres.
Sinon, les viols commis en dehors des zones des guerres connues n’allaient pas apparaître dans le rapport du Ministère du Genre, Familles et Enfants.
C’est dans cette optique que Geneviève Inagosi Kasongo a exhorté les médias présents au Fleuve Congo Hôtel le mardi dernier, de prendre leur responsabilité et dénoncer ces pratiques qui n’honorent pas la femme rd-congolaise.
Et d’ajouter que le tableau sombre qui atteste l’ampleur de la violence sexuelle en RD-Congo, a aussi pour cause l’impunité. La grande partie des bourreaux de ces crimes ne sont inquiétés par la justice.
Certains d’entre eux qui se recrutent même parmi la crème politique rd-congolaise, sont condamnés le jour et la nuit, ils vaguent librement à leurs occupations.
A scruter de près les chiffres avancés par la ministre de Genre, Familles et Enfants, il y a eu 11.000 cas des viols signalés en 2011, 18.000 en 2012 et 7.800 au premier semestre 2013.
L’indicateur des cas de viols ne fait qu’augmenter. Si en 2011 il y a eu 11.000 cas des viols, en 2012 il y en a eu 18.000, soit 7.000 cas de plus.
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MOZER MARONE
CONGO NEWS
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