Déclaration politique de l’APARECO
Face à l’évolution subite et surprenante de la guerre imposée au peuple congolais particulièrement dans la partie Est de son territoire national par le Rwanda et l’Ouganda, le Comité national de l’Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo (APARECO) s’est réuni sous la présidence de son président pour en analyser les faits et en évaluer les conséquences réelles sur le projet d’occupation et de balkanisation que nourrissent les agresseurs de la RDC depuis 1996.
L’APARECO se réjouit d’abord du retrait, grâce à la double pression des gouvernements américain et britannique sur Paul Kagamé, des troupes rwandaises du M23 qui ont occupé durant près de deux ans une partie du territoire congolais et s’y sont livrées aux actes de viol et assassinat ainsi qu’aux pillages des ressources du sol et du sous-sol de la République Démocratique du Congo.
Le journal britannique Daily Telegraph a en effet rendu public l’entretien téléphonique que le Secrétaire d’Etat américain John KERRY a eu avec le Président rwandais Paul KAGAME vendredi 25 octobre 2013, suivi de celui que le ministre britannique des Affaires Etrangères, William HAGUE, a eu le même jour avec le même interlocuteur.
Et selon ce quotidien londonien, les deux diplomates ont donné séparément des instructions fermes à Paul KAGAME de ne pas faire intervenir son armée pour stopper le retrait des troupes du M23 du territoire congolais vers leur pays d’origine.
Si l’APARECO se réjouit de l’initiative américaine et britannique de forcer le Rwanda et l’Ouganda à procéder au retrait de leurs troupes opérant sur le territoire congolais, elle exprime cependant sa vive inquiétude sur les intentions finales des Etats-Unis et du reste de la communauté internationale quant aux conséquences finales de cette agression de la RDC par des troupes du M23 dont Kigali et Kampala sont des commanditaires avérés.
En effet, le rapport S/2012/843 de novembre 2012 des experts de l’ONU décrit clairement l’organisation hiérarchique et logistique du M23 dont les structures remontent jusqu’aux ministères rwandais et ougandais de la Défense.
Ce même rapport dresse une liste des groupes armés opérant dans l’Est de la RDC et affiliés au M23. La pression simultanée exercée par les gouvernements américains et britanniques sur les présidents rwandais et ougandais constitue donc une suite logique et une preuve supplémentaire de la responsabilité directe des deux pays précités dans l’agression avérée de la RDC par le M23 interposé.
A la lumière de tout ce qui précède, l’APARECO dénonce l’attitude ambigüe des Etats-Unis et du reste de la communauté internationale qui réclament à cor et à cri la négociation politique d’«un accord» entre le gouvernement congolais et le groupe militaire «battu» et «dissout» du M23. A cet effet, l’APARECO relève ci-dessous quelques faits qui illustrent cette ambigüité:
1.Dans son interview à RFI, Monsieur Roussell Fiengold, envoyé spécial des Etats-Unis dans la Région des Grands Lacs africains, a menacé et insisté pour que le gouvernement congolais négocie absolument une solution politique avec les «rebelles du M23» car, dit-il, «un effort militaire plus poussé risque de mettre en péril les pourparlers de Kampala, et par là même la possibilité de voir le M23 reprendre des armes».
Or, dans la même interview, lorsque le journaliste de RFI demande à l’envoyé spécial américain pourquoi les Etats-Unis ne font pas aussi pression sur le Rwanda pour qu’il négocie avec les rebelles du FDLR, Monsieur Russell répond sans sourciller : « Le président Kagamé est réticent à s’engager dans ce type de négociations, et je ne crois pas que des pourparlers entre une nation souveraine et un groupe armé, comme s’ils étaient deux parties égales, soit le meilleur moyen de résoudre ce type de problème»(c’est nous qui soulignons).
Devons-nous donc considérer que pour les Etats-Unis, la République Démocratique du Congo qu’ils forcent de négocier avec les « rebelles du M23 » n’est pas «une nation souveraine»?
2. Pourquoi d’une part les Etats-Unis reconnaissent-ils au Rwanda le droit de poursuivre durant plus de deux décennies les criminels du génocide de près d’un million d’hommes, tandis qu’ils obligent d’autre part la RDC et le peuple congolais à négocier avec les différents responsables du massacre de plus de 8 millions de congolais?
Pourquoi les Etats-unis qui pourchassent jusqu’aujourd’hui et partout dans le monde les responsables de l’attentat du 11 novembre 2001 refusent-ils au même moment au peuple congolais le droit de faire autant vis-à-vis des criminels qui continuent encore à perpétrer des crimes odieux sur son territoire?
3. Alors qu’à Kinshasa « Joseph Kabila » tente de distraire le peuple congolais en lui promettant qu’il n’y aura pas cette fois-ci d’intégration des responsables civils et militaires du M23 dans les Institutions de la RDC comme ce fut le cas avec le RCD/Goma à Sun City en 2004 et avec le CNDP à Goma en 2010, Monsieur Russsell Fiengold déclare à RFI :
«A Kampala, Joseph Kabila a donné le feu vert à ses négociateurs pour décrocher un accord. J’ai pu voir les négociateurs congolais à l’œuvre durant cinq jours, et j’ai l’impression que le gouvernement congolais souhaite que le processus aboutisse, parce que l’option militaire n’est pas l’option qu’il préfère» (c’est nous qui soulignons).
L’APARECO estime que le peuple congolais a droit d’être pleinement informé sur le contenu de cet accord que le gouvernement de la RDC devrait négocier et «décrocher» auprès d’une organisation militaire «battue» qui se trouve être par-dessus tout, une émanation du Rwanda et de l’Ouganda comme l’ont attesté les experts de l’ONU.
La préoccupation de l’APARECO est d’autant plus fondée quand on prend en compte la révendication du Président Yoweri Museveni qui réclame, comme solution politique au conflit du M23 avec la RDC, qu’une partie du territoire congolais soit purement et simplement cédée aux ressortissants rwandais habitant la République Démocratique du Congo !
4. Cette position du président ougandais qui constitue, à n’en point douter, une prime à l’agression rwandaise et ougandaise de la RDC, semble rencontrer les intentions profondes mais inavouées de certains membres de la communauté internationale.
5. Dans son dernier point de presse, le porte-parole du gouvernement de la RDC a demandé que les militaires du M23 soient mis à la disposition des autorités de Kinshasa. Cette déclaration constitue, à n’en point douter, un premier pas dans le processus d’intégration dans les FARDC des milliers d’officiers et militaires rwandais qui composent le M23.
C’est un remake de l’intégration du RCD/Goma en 2004 et du CNDP en 2010 dans les FARDC ainsi que dans les institutions de la République Démocratique du Congo. C’est un mécanisme officiel d’infiltration des institutions congolaises par des cadres civils et militaires d’origine rwandaise qui a déjà fait ses preuves dans le passé.
Au vu de tout ce qui précède :
l’APARECO salue la pression conjuguée des gouvernements américains et britanniques sur les pays agresseurs de la RDC que sont le Rwanda et l’Ouganda pour les forcer à retirer leurs troupes du territoire congolais et les contraindre à ne plus y entreprendre des actions de déstabilisation et de pillage.
L’APARECO met cependant en garde la communauté internationale contre tout marché secret visant à extorquer la souveraineté du peuple congolais et l’intégrité du territoire national contre une quelconque victoire factice des FARDC, en favorisant une nouvelle intégration massive et collective des responsables politiques et militaires rwandais au sein des institutions de la RDC, ou en hypothéquant une partie du territoire national au nom d’une paix hypothétique et factice.
L’APARECO exhorte le peuple congolais à la vigilance tous azimuts et l’invite à ne pas se laisser griser par une victoire factice d’une série de batailles militaires sans bilan. A vaincre sans péril dit-on, on triomphe sans gloire!
Par ailleurs, elle invite toutes les forces vives de la nation congolaise, tous les partis et organisations politiques, les syndicats et tous les organismes non gouvernementaux installés en RD Congo d'exiger au gouvernement en place à Kinshasa de rendre public le contenu de l'accord ou des accords qu'il entend, sous la contrainte de certaines puissances étrangères et la complicité de son chef, signer au nom du peuple congolais avec ces forces négatives et criminelles du M23.
L’APARECO salue le réveil des officiers, sous-officiers, caporaux et soldats congolais autochtones qui prennent de plus en plus conscience de l’imposture au sommet des institutions de notre pays. Elle les invite à ne pas se laisser berner par le repli tactique des troupes rwandaises du M23 dans leur pays d’origine.
Car le nœud du problème et la menace principale contre la RDC et son peuple viennent plutôt de la présence d’un imposteur au service du Rwanda au sommet des institutions politiques et de l’armée de notre pays. Car, tant que cette présence perdurera, l’œuvre d’occupation et de balkanisation de la RDC se poursuivra vers son accomplissement sans relâche.
Par conséquent, l’APARECO invite instamment les officiers et soldats congolais des FARDC à se prendre en charge en vue de se débarasser du système d’imposture et de prédation qui œuvre pour la destruction systématique des structures de notre armée nationale et des fondements mêmes de l’état congolais.
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Fait à Paris, le 6 novembre 2013
NDALA WA NDALA
Vice-Président et Secrétaire Général ai.
APARECO - BP 102 94601 Choisy le Roi cedex
Website: www.apareco-rdc.com ou www.info-apareco.com
Email: apareco.rp@gmail.com / Tél.: 00 33 6 29 54 55 29
Face à l’évolution subite et surprenante de la guerre imposée au peuple congolais particulièrement dans la partie Est de son territoire national par le Rwanda et l’Ouganda, le Comité national de l’Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo (APARECO) s’est réuni sous la présidence de son président pour en analyser les faits et en évaluer les conséquences réelles sur le projet d’occupation et de balkanisation que nourrissent les agresseurs de la RDC depuis 1996.
L’APARECO se réjouit d’abord du retrait, grâce à la double pression des gouvernements américain et britannique sur Paul Kagamé, des troupes rwandaises du M23 qui ont occupé durant près de deux ans une partie du territoire congolais et s’y sont livrées aux actes de viol et assassinat ainsi qu’aux pillages des ressources du sol et du sous-sol de la République Démocratique du Congo.
Le journal britannique Daily Telegraph a en effet rendu public l’entretien téléphonique que le Secrétaire d’Etat américain John KERRY a eu avec le Président rwandais Paul KAGAME vendredi 25 octobre 2013, suivi de celui que le ministre britannique des Affaires Etrangères, William HAGUE, a eu le même jour avec le même interlocuteur.
Et selon ce quotidien londonien, les deux diplomates ont donné séparément des instructions fermes à Paul KAGAME de ne pas faire intervenir son armée pour stopper le retrait des troupes du M23 du territoire congolais vers leur pays d’origine.
Si l’APARECO se réjouit de l’initiative américaine et britannique de forcer le Rwanda et l’Ouganda à procéder au retrait de leurs troupes opérant sur le territoire congolais, elle exprime cependant sa vive inquiétude sur les intentions finales des Etats-Unis et du reste de la communauté internationale quant aux conséquences finales de cette agression de la RDC par des troupes du M23 dont Kigali et Kampala sont des commanditaires avérés.
En effet, le rapport S/2012/843 de novembre 2012 des experts de l’ONU décrit clairement l’organisation hiérarchique et logistique du M23 dont les structures remontent jusqu’aux ministères rwandais et ougandais de la Défense.
Ce même rapport dresse une liste des groupes armés opérant dans l’Est de la RDC et affiliés au M23. La pression simultanée exercée par les gouvernements américains et britanniques sur les présidents rwandais et ougandais constitue donc une suite logique et une preuve supplémentaire de la responsabilité directe des deux pays précités dans l’agression avérée de la RDC par le M23 interposé.
A la lumière de tout ce qui précède, l’APARECO dénonce l’attitude ambigüe des Etats-Unis et du reste de la communauté internationale qui réclament à cor et à cri la négociation politique d’«un accord» entre le gouvernement congolais et le groupe militaire «battu» et «dissout» du M23. A cet effet, l’APARECO relève ci-dessous quelques faits qui illustrent cette ambigüité:
1.Dans son interview à RFI, Monsieur Roussell Fiengold, envoyé spécial des Etats-Unis dans la Région des Grands Lacs africains, a menacé et insisté pour que le gouvernement congolais négocie absolument une solution politique avec les «rebelles du M23» car, dit-il, «un effort militaire plus poussé risque de mettre en péril les pourparlers de Kampala, et par là même la possibilité de voir le M23 reprendre des armes».
Or, dans la même interview, lorsque le journaliste de RFI demande à l’envoyé spécial américain pourquoi les Etats-Unis ne font pas aussi pression sur le Rwanda pour qu’il négocie avec les rebelles du FDLR, Monsieur Russell répond sans sourciller : « Le président Kagamé est réticent à s’engager dans ce type de négociations, et je ne crois pas que des pourparlers entre une nation souveraine et un groupe armé, comme s’ils étaient deux parties égales, soit le meilleur moyen de résoudre ce type de problème»(c’est nous qui soulignons).
Devons-nous donc considérer que pour les Etats-Unis, la République Démocratique du Congo qu’ils forcent de négocier avec les « rebelles du M23 » n’est pas «une nation souveraine»?
2. Pourquoi d’une part les Etats-Unis reconnaissent-ils au Rwanda le droit de poursuivre durant plus de deux décennies les criminels du génocide de près d’un million d’hommes, tandis qu’ils obligent d’autre part la RDC et le peuple congolais à négocier avec les différents responsables du massacre de plus de 8 millions de congolais?
Pourquoi les Etats-unis qui pourchassent jusqu’aujourd’hui et partout dans le monde les responsables de l’attentat du 11 novembre 2001 refusent-ils au même moment au peuple congolais le droit de faire autant vis-à-vis des criminels qui continuent encore à perpétrer des crimes odieux sur son territoire?
3. Alors qu’à Kinshasa « Joseph Kabila » tente de distraire le peuple congolais en lui promettant qu’il n’y aura pas cette fois-ci d’intégration des responsables civils et militaires du M23 dans les Institutions de la RDC comme ce fut le cas avec le RCD/Goma à Sun City en 2004 et avec le CNDP à Goma en 2010, Monsieur Russsell Fiengold déclare à RFI :
«A Kampala, Joseph Kabila a donné le feu vert à ses négociateurs pour décrocher un accord. J’ai pu voir les négociateurs congolais à l’œuvre durant cinq jours, et j’ai l’impression que le gouvernement congolais souhaite que le processus aboutisse, parce que l’option militaire n’est pas l’option qu’il préfère» (c’est nous qui soulignons).
L’APARECO estime que le peuple congolais a droit d’être pleinement informé sur le contenu de cet accord que le gouvernement de la RDC devrait négocier et «décrocher» auprès d’une organisation militaire «battue» qui se trouve être par-dessus tout, une émanation du Rwanda et de l’Ouganda comme l’ont attesté les experts de l’ONU.
La préoccupation de l’APARECO est d’autant plus fondée quand on prend en compte la révendication du Président Yoweri Museveni qui réclame, comme solution politique au conflit du M23 avec la RDC, qu’une partie du territoire congolais soit purement et simplement cédée aux ressortissants rwandais habitant la République Démocratique du Congo !
4. Cette position du président ougandais qui constitue, à n’en point douter, une prime à l’agression rwandaise et ougandaise de la RDC, semble rencontrer les intentions profondes mais inavouées de certains membres de la communauté internationale.
5. Dans son dernier point de presse, le porte-parole du gouvernement de la RDC a demandé que les militaires du M23 soient mis à la disposition des autorités de Kinshasa. Cette déclaration constitue, à n’en point douter, un premier pas dans le processus d’intégration dans les FARDC des milliers d’officiers et militaires rwandais qui composent le M23.
C’est un remake de l’intégration du RCD/Goma en 2004 et du CNDP en 2010 dans les FARDC ainsi que dans les institutions de la République Démocratique du Congo. C’est un mécanisme officiel d’infiltration des institutions congolaises par des cadres civils et militaires d’origine rwandaise qui a déjà fait ses preuves dans le passé.
Au vu de tout ce qui précède :
l’APARECO salue la pression conjuguée des gouvernements américains et britanniques sur les pays agresseurs de la RDC que sont le Rwanda et l’Ouganda pour les forcer à retirer leurs troupes du territoire congolais et les contraindre à ne plus y entreprendre des actions de déstabilisation et de pillage.
L’APARECO met cependant en garde la communauté internationale contre tout marché secret visant à extorquer la souveraineté du peuple congolais et l’intégrité du territoire national contre une quelconque victoire factice des FARDC, en favorisant une nouvelle intégration massive et collective des responsables politiques et militaires rwandais au sein des institutions de la RDC, ou en hypothéquant une partie du territoire national au nom d’une paix hypothétique et factice.
L’APARECO exhorte le peuple congolais à la vigilance tous azimuts et l’invite à ne pas se laisser griser par une victoire factice d’une série de batailles militaires sans bilan. A vaincre sans péril dit-on, on triomphe sans gloire!
Par ailleurs, elle invite toutes les forces vives de la nation congolaise, tous les partis et organisations politiques, les syndicats et tous les organismes non gouvernementaux installés en RD Congo d'exiger au gouvernement en place à Kinshasa de rendre public le contenu de l'accord ou des accords qu'il entend, sous la contrainte de certaines puissances étrangères et la complicité de son chef, signer au nom du peuple congolais avec ces forces négatives et criminelles du M23.
L’APARECO salue le réveil des officiers, sous-officiers, caporaux et soldats congolais autochtones qui prennent de plus en plus conscience de l’imposture au sommet des institutions de notre pays. Elle les invite à ne pas se laisser berner par le repli tactique des troupes rwandaises du M23 dans leur pays d’origine.
Car le nœud du problème et la menace principale contre la RDC et son peuple viennent plutôt de la présence d’un imposteur au service du Rwanda au sommet des institutions politiques et de l’armée de notre pays. Car, tant que cette présence perdurera, l’œuvre d’occupation et de balkanisation de la RDC se poursuivra vers son accomplissement sans relâche.
Par conséquent, l’APARECO invite instamment les officiers et soldats congolais des FARDC à se prendre en charge en vue de se débarasser du système d’imposture et de prédation qui œuvre pour la destruction systématique des structures de notre armée nationale et des fondements mêmes de l’état congolais.
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Fait à Paris, le 6 novembre 2013
NDALA WA NDALA
Vice-Président et Secrétaire Général ai.
APARECO - BP 102 94601 Choisy le Roi cedex
Website: www.apareco-rdc.com ou www.info-apareco.com
Email: apareco.rp@gmail.com / Tél.: 00 33 6 29 54 55 29
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