Vendredi, 08 Novembre 2013
Il n’y aura pas de deuil pour le M23 de triste mémoire. Toutefois, malgré la mort politique du mouvement, ses leaders devront répondre de leurs actes ignobles commis pendant leur épopée.
Même si, pour les candidats éligibles à l’amnistie, les officines plénipotentiaires à travers le monde s’activent pour leur intégration dans les Institutions de la RDC, ceci n’est pas l’avis de Human Rights Watch.
Cette Ong de droit de l’homme prescrit au gouvernement trois défis à relever pour la pacification de la RDC, après la défaite criante de ce groupe rebelle.
Selon HRW, la justice doit faire son travail.
Tous les leaders du M23 responsables des crimes et autres violations graves des droits humains doivent être poursuivis en justice et, enfin, faire face aux FDLR, NDC, RAIA Mutomboki et les Maï-Maï Nyatura.
La plus grosse et la plus importante rébellion soutenue en armes, munitions et hommes de troupe par le Rwanda et l’Ouganda est défaite, aujourd’hui. Elle n’existe plus.
Les Fardc l’ont chassé du territoire congolais. Un acte de décès a été établi, mardi 5 novembre dernier, sanctionnant ainsi la fin de la rébellion sur la terre congolaise.
La population a accueilli cette nouvelle avec joie. Seulement, une sonnette d’alarme vient de retentir du coté de Human Rights Watch. Elle demande au gouvernement congolais de ne pas dormir sur ses lauriers, car il reste de nombreux défis à relever dans l’Est du pays en proie aux exactions commises par d’autres groupes armés, aussi bien, par les éléments des Fardc.
Parmi les priorités auxquelles devrait se concentrer le gouvernement congolais, figure l’arrestation des leaders du M23 responsables des crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et d’autres violations graves des droits humains et de les poursuivre en justice dans le cadre de procès équitable et crédible.
HRW exige, en deuxième lieu, au gouvernement congolais de donner des ordres claires à tous les membres des forces de sécurité de ne pas mener les attaques en guise des représailles ou d’autres types d’actions abusives contre les membres du groupe ethnique Tutsi ou des «collaborateurs présumés» du M23.
Cette Ong demande que toutes les personnes impliquées dans de tels actes doivent être, rapidement, traduites en justice.
Elle recommande au gouvernement de se joindre à la Monusco pour faire face aux menaces latentes des autres groupes armés responsables d’exactions, y compris les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), le groupe Nduma Defence of Congo (NDC), la milice de Raia Mutomboki et un certain nombre de milices Hutu congolais désignés sous le nom Nyatura.
A cet effet, tous les efforts, estime HRW, doivent être mis en œuvre en toute urgence, avec un nouveau programme de désarmement, démobilisation et réinsertion qui offre des opportunités d’emploi aux anciens combattants et faire en sorte que les leaders rebelles responsables d’atteintes graves aux droits humains soient arrêtés et traduits en justice.
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Peter Tshibangu
Il n’y aura pas de deuil pour le M23 de triste mémoire. Toutefois, malgré la mort politique du mouvement, ses leaders devront répondre de leurs actes ignobles commis pendant leur épopée.
Même si, pour les candidats éligibles à l’amnistie, les officines plénipotentiaires à travers le monde s’activent pour leur intégration dans les Institutions de la RDC, ceci n’est pas l’avis de Human Rights Watch.
Cette Ong de droit de l’homme prescrit au gouvernement trois défis à relever pour la pacification de la RDC, après la défaite criante de ce groupe rebelle.
Selon HRW, la justice doit faire son travail.
Tous les leaders du M23 responsables des crimes et autres violations graves des droits humains doivent être poursuivis en justice et, enfin, faire face aux FDLR, NDC, RAIA Mutomboki et les Maï-Maï Nyatura.
La plus grosse et la plus importante rébellion soutenue en armes, munitions et hommes de troupe par le Rwanda et l’Ouganda est défaite, aujourd’hui. Elle n’existe plus.
Les Fardc l’ont chassé du territoire congolais. Un acte de décès a été établi, mardi 5 novembre dernier, sanctionnant ainsi la fin de la rébellion sur la terre congolaise.
La population a accueilli cette nouvelle avec joie. Seulement, une sonnette d’alarme vient de retentir du coté de Human Rights Watch. Elle demande au gouvernement congolais de ne pas dormir sur ses lauriers, car il reste de nombreux défis à relever dans l’Est du pays en proie aux exactions commises par d’autres groupes armés, aussi bien, par les éléments des Fardc.
Parmi les priorités auxquelles devrait se concentrer le gouvernement congolais, figure l’arrestation des leaders du M23 responsables des crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et d’autres violations graves des droits humains et de les poursuivre en justice dans le cadre de procès équitable et crédible.
HRW exige, en deuxième lieu, au gouvernement congolais de donner des ordres claires à tous les membres des forces de sécurité de ne pas mener les attaques en guise des représailles ou d’autres types d’actions abusives contre les membres du groupe ethnique Tutsi ou des «collaborateurs présumés» du M23.
Cette Ong demande que toutes les personnes impliquées dans de tels actes doivent être, rapidement, traduites en justice.
Elle recommande au gouvernement de se joindre à la Monusco pour faire face aux menaces latentes des autres groupes armés responsables d’exactions, y compris les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), le groupe Nduma Defence of Congo (NDC), la milice de Raia Mutomboki et un certain nombre de milices Hutu congolais désignés sous le nom Nyatura.
A cet effet, tous les efforts, estime HRW, doivent être mis en œuvre en toute urgence, avec un nouveau programme de désarmement, démobilisation et réinsertion qui offre des opportunités d’emploi aux anciens combattants et faire en sorte que les leaders rebelles responsables d’atteintes graves aux droits humains soient arrêtés et traduits en justice.
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Peter Tshibangu
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