25/12/2013
Groupe de policiers racketteurs ici ce mardi soir à Cocody (ph AK) -
Si dans l'ensemble le réveillon de Noël ivoirien s'est déroulé sans soucis majeur, seul la racket des forces de l'ordre est venu le ternir.
En effet, comme constaté sur place ce mardi soir à travers les communes d'Abidjan et selon les rapports de correspondants à l’intérieur du pays, alors que les habitants du pays fêtaient dans le calme, les hommes en treillis arrêtaient les véhicules et s'adonnaient à l'une de leur activité favorite, pour ne pas dire motivation première pour certains.
Au delà des "faut penser à nous pour la fête" ou des "on va fêter comment le bo" survenant lors des contrôles sans constat d'infraction, pour les autres, plutôt qu'une contravention en bon et du forme, on finissait toujours par recevoir un petit billet.
A Cocody, non loin de l'Ena, un groupe de quatre policiers effectuant des contrôles de véhicules, sera observé en pleine activité de racket. Interpellé à ce sujet alors qu'il venait de recevoir, sous nos yeux un billet bleu de 2000 fcfa (3 euros, ndlr) d'un taximètre, le policier se jouera de nous en nous demandant d'appeler le numéro vert et de nous plaindre à qui de droit.
En effet, depuis peu le gouvernement ivoirien s'est lancé dans une campagne anti-racket dans laquelle est proposé un numéro vert (100) à appeler pour dénoncer les cas de racket.
Un peu plus loin à Angré aux alentours de 23H30, un autre groupe mobile quant à lui, arrêtera arbitrairement des véhicules pour les mêmes finalités, la recherche de l'infraction pour un règlement illégal.
A Yopougon et à Marcory les constats seront les mêmes, à Yamoussoukro et Bouaké également.
Fort de ce constat nous tenterons à cinq reprises de joindre le fameux numéro vert, cinq tentatives pour cinq échecs d'appel entre 22H30 et 1H45. Sans nul doute fêtaient ils eux aussi.
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Akissi Kouamé
Groupe de policiers racketteurs ici ce mardi soir à Cocody (ph AK) -
Si dans l'ensemble le réveillon de Noël ivoirien s'est déroulé sans soucis majeur, seul la racket des forces de l'ordre est venu le ternir.
En effet, comme constaté sur place ce mardi soir à travers les communes d'Abidjan et selon les rapports de correspondants à l’intérieur du pays, alors que les habitants du pays fêtaient dans le calme, les hommes en treillis arrêtaient les véhicules et s'adonnaient à l'une de leur activité favorite, pour ne pas dire motivation première pour certains.
Au delà des "faut penser à nous pour la fête" ou des "on va fêter comment le bo" survenant lors des contrôles sans constat d'infraction, pour les autres, plutôt qu'une contravention en bon et du forme, on finissait toujours par recevoir un petit billet.
A Cocody, non loin de l'Ena, un groupe de quatre policiers effectuant des contrôles de véhicules, sera observé en pleine activité de racket. Interpellé à ce sujet alors qu'il venait de recevoir, sous nos yeux un billet bleu de 2000 fcfa (3 euros, ndlr) d'un taximètre, le policier se jouera de nous en nous demandant d'appeler le numéro vert et de nous plaindre à qui de droit.
En effet, depuis peu le gouvernement ivoirien s'est lancé dans une campagne anti-racket dans laquelle est proposé un numéro vert (100) à appeler pour dénoncer les cas de racket.
Un peu plus loin à Angré aux alentours de 23H30, un autre groupe mobile quant à lui, arrêtera arbitrairement des véhicules pour les mêmes finalités, la recherche de l'infraction pour un règlement illégal.
A Yopougon et à Marcory les constats seront les mêmes, à Yamoussoukro et Bouaké également.
Fort de ce constat nous tenterons à cinq reprises de joindre le fameux numéro vert, cinq tentatives pour cinq échecs d'appel entre 22H30 et 1H45. Sans nul doute fêtaient ils eux aussi.
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Akissi Kouamé
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