le jeudi 26 décembre 2013
Plus de la moitié de la ville de Kinshasa passe la nativité dans le noir. Un contraste d’avec le Christ Jésus qui symbolise la lumière du monde. Le corolaire à ce manque d’électricité est la carence d’eau qui s’en est suivie.
Plus de 7 millions de Kinois ont dû se déplacer pour s’approvisionner en eau en vue de la cuisson des aliments.
Dans les quartiers « bénis », les coupures intempestives ont toujours eu droit de cité. Mont-Ngafula, Selembao, Ngaliema, …, une partie de Lemba et la liste n’est pas exhaustive, plusieurs quartiers de Kinshasa sont dans le noir.
Le problème de la Société nationale de l’électricité, SNEL, est d’ordre managérial. Les mandataires-clients sont incapables d’apporter des vraies réponses aux défis de la SNEL.
Depuis plusieurs décennies, les gestionnaires de la SNEL sont habités par un esprit de prédation et du gain rapide et facile, avec leurs parrains. Anachronique, la gestion de la SNEL ne permet pas l’émergence d’une société moderne d’électricité.
La complexité des travaux dans les réhabilitations des turbines, le transport et la distribution sont des compartiments qui souffrent énormément. Il est même certain que le taux de desserte de 9% serait en deçà de la réalité.
Le gouvernement, qui peine à améliorer tant quantitativement que qualitativement les conditions de desserte en électricité, se perd souvent dans des choix hasardeux pour des raisons évidentes.
Pendant ce temps, les opérateurs économiques et la population se plaignent des conséquences du management politisé régulièrement imposé à la tête de la SNEL.
Les explications les plus farfelues ne manqueront pas de venir de la SNEL. Mais, en matière de service, aucune justification ne tient tant que la qualité ne serait pas au rendez-vous. Il revient que la station de la cité verte serait en panne.
Comment se fait-il que la SNEL n’a pu anticiper jusqu’à n’offrir aux Kinois que la sauce noire le jour de la nativité ? Qu’en sera-t-il de la saint sylvestre ?
Pour un observateur, « la SNEL est un panier à Crabbe. Comment voulez-vous qu’une société qui s’accommode des sous-traitants très peu performants puisse réussir dans sa mission.
Observez ce qui se passe à Inga et vous avez la réponse sur les malheurs qui s’abattent sur les Congolais ». En six jours, la SNEL renverserait-elle la tendance ? Sceptique !
_________
Le Potentiel
Plus de la moitié de la ville de Kinshasa passe la nativité dans le noir. Un contraste d’avec le Christ Jésus qui symbolise la lumière du monde. Le corolaire à ce manque d’électricité est la carence d’eau qui s’en est suivie.
Plus de 7 millions de Kinois ont dû se déplacer pour s’approvisionner en eau en vue de la cuisson des aliments.
Dans les quartiers « bénis », les coupures intempestives ont toujours eu droit de cité. Mont-Ngafula, Selembao, Ngaliema, …, une partie de Lemba et la liste n’est pas exhaustive, plusieurs quartiers de Kinshasa sont dans le noir.
Le problème de la Société nationale de l’électricité, SNEL, est d’ordre managérial. Les mandataires-clients sont incapables d’apporter des vraies réponses aux défis de la SNEL.
Depuis plusieurs décennies, les gestionnaires de la SNEL sont habités par un esprit de prédation et du gain rapide et facile, avec leurs parrains. Anachronique, la gestion de la SNEL ne permet pas l’émergence d’une société moderne d’électricité.
La complexité des travaux dans les réhabilitations des turbines, le transport et la distribution sont des compartiments qui souffrent énormément. Il est même certain que le taux de desserte de 9% serait en deçà de la réalité.
Le gouvernement, qui peine à améliorer tant quantitativement que qualitativement les conditions de desserte en électricité, se perd souvent dans des choix hasardeux pour des raisons évidentes.
Pendant ce temps, les opérateurs économiques et la population se plaignent des conséquences du management politisé régulièrement imposé à la tête de la SNEL.
Les explications les plus farfelues ne manqueront pas de venir de la SNEL. Mais, en matière de service, aucune justification ne tient tant que la qualité ne serait pas au rendez-vous. Il revient que la station de la cité verte serait en panne.
Comment se fait-il que la SNEL n’a pu anticiper jusqu’à n’offrir aux Kinois que la sauce noire le jour de la nativité ? Qu’en sera-t-il de la saint sylvestre ?
Pour un observateur, « la SNEL est un panier à Crabbe. Comment voulez-vous qu’une société qui s’accommode des sous-traitants très peu performants puisse réussir dans sa mission.
Observez ce qui se passe à Inga et vous avez la réponse sur les malheurs qui s’abattent sur les Congolais ». En six jours, la SNEL renverserait-elle la tendance ? Sceptique !
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Le Potentiel
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