le 3 décembre, 2013
Le premier aéronef non armé et sans pilotes de la Monusco
Les Nations unies ont lancé officiellement ce mardi 3 décembre à Goma le premier aéronef non armé et sans pilotes utilisé par une mission de l’ONU. L’appareil, de fabrication italienne, a décollé à 12h01 (heure de Goma) à l’aéroport de la capitale provinciale du Nord-Kivu.
Le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Hervé Ladsous, le ministre congolais de la Défense, Alexandre Luba, ainsi que plusieurs diplomates ont pris part à cette cérémonie.
La Monusco dispose pour l’heure de deux avions de ce type, indique l’AFP. Ces engins, non armés, et voués exclusivement à la reconnaissance, doivent permettre aux Casques bleus de surveiller la province du Nord-Kivu, où sévissent des dizaines de groupes armés.
Depuis le mois de mars dernier, la mission onusienne a le mandat de neutraliser tous ces mouvements armés.
En octobre dernier, le chef de la force de la Monusco avait annoncé qu’à partir des mois de mars et d’avril prochains, le dispositif des aéronefs non armés et sans pilotes allait avoir toute sa capacité opérationnelle pour diffuser à temps réel les images, les photos et les renseignements.
Ces aéronefs doivent aussi assurer un contrôle de la frontière entre la RDC et les deux pays limitrophes du Nord-Kivu, l’Ouganda et le Rwanda. Kinshasa accuse ces deux pays de soutenir certains groupes armés dans la partie Est du pays.
Avant de participer à la cérémonie du vol inaugural du premier aéronef non armé et sans pilotes utilisé de la Monusco, Hervé Ladsous a rencontré le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila à Goma.
Ils ont notamment discuté de la traque des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) et d’autres groupes armés ainsi que du processus Démobilisation, désarmement et réinsertion (DDR).
La Monusco va continuer à protéger les civils
Le secrétaire général adjoint des Nations-Unies en charge des opérations du maintien de la paix, Hervé Ladsous, a déclaré que la Monusco allait continuer à assumer son mandat de protection des civils en dépit des annonces de désarmement faites par certains groupes armés.
« Je crois que le rôle de la Monusco plus que jamais est d’assurer cette mission essentielle de protection des civils et de tout faire pour continuer à ramener la paix civile dans toute cette partie du Congo, d’aider l’Etat à rasseoir son autorité », a-t-il déclaré à son arrivée à Goma le lundi 2 décembre.
Hervé Ladsous a reconnu cependant que « ce l’on a vu ces derniers mois constituent un progrès très important qui permet d’augurer que le calme va s’instaurer dans toute la région ».
Il a dit espérer que les groupes armés vont renoncer à « leurs activités épouvantables » et que l’Etat va pouvoir jouer pleinement son rôle dans toute la partie Est du pays.
Appuyée par la brigade d’intervention de la Monusco, l’armée congolaise a défait le mois dernier la rébellion du M23 qui occupait depuis plus d’une année plusieurs territoires de la province du Nord-Kivu.
A la suite de la défaite de cette rébellion, les autorités congolaises et la Monusco ont appelé les autres groupes armés à déposer les armes au risque d’être combattu comme le M23. Certains groupes armés ont répondu à cet appel. D’autres sont encore réticents.
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radiookapi.net
Le premier aéronef non armé et sans pilotes de la Monusco
Les Nations unies ont lancé officiellement ce mardi 3 décembre à Goma le premier aéronef non armé et sans pilotes utilisé par une mission de l’ONU. L’appareil, de fabrication italienne, a décollé à 12h01 (heure de Goma) à l’aéroport de la capitale provinciale du Nord-Kivu.
Le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Hervé Ladsous, le ministre congolais de la Défense, Alexandre Luba, ainsi que plusieurs diplomates ont pris part à cette cérémonie.
La Monusco dispose pour l’heure de deux avions de ce type, indique l’AFP. Ces engins, non armés, et voués exclusivement à la reconnaissance, doivent permettre aux Casques bleus de surveiller la province du Nord-Kivu, où sévissent des dizaines de groupes armés.
Depuis le mois de mars dernier, la mission onusienne a le mandat de neutraliser tous ces mouvements armés.
En octobre dernier, le chef de la force de la Monusco avait annoncé qu’à partir des mois de mars et d’avril prochains, le dispositif des aéronefs non armés et sans pilotes allait avoir toute sa capacité opérationnelle pour diffuser à temps réel les images, les photos et les renseignements.
Ces aéronefs doivent aussi assurer un contrôle de la frontière entre la RDC et les deux pays limitrophes du Nord-Kivu, l’Ouganda et le Rwanda. Kinshasa accuse ces deux pays de soutenir certains groupes armés dans la partie Est du pays.
Avant de participer à la cérémonie du vol inaugural du premier aéronef non armé et sans pilotes utilisé de la Monusco, Hervé Ladsous a rencontré le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila à Goma.
Ils ont notamment discuté de la traque des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) et d’autres groupes armés ainsi que du processus Démobilisation, désarmement et réinsertion (DDR).
La Monusco va continuer à protéger les civils
Le secrétaire général adjoint des Nations-Unies en charge des opérations du maintien de la paix, Hervé Ladsous, a déclaré que la Monusco allait continuer à assumer son mandat de protection des civils en dépit des annonces de désarmement faites par certains groupes armés.
« Je crois que le rôle de la Monusco plus que jamais est d’assurer cette mission essentielle de protection des civils et de tout faire pour continuer à ramener la paix civile dans toute cette partie du Congo, d’aider l’Etat à rasseoir son autorité », a-t-il déclaré à son arrivée à Goma le lundi 2 décembre.
Hervé Ladsous a reconnu cependant que « ce l’on a vu ces derniers mois constituent un progrès très important qui permet d’augurer que le calme va s’instaurer dans toute la région ».
Il a dit espérer que les groupes armés vont renoncer à « leurs activités épouvantables » et que l’Etat va pouvoir jouer pleinement son rôle dans toute la partie Est du pays.
Appuyée par la brigade d’intervention de la Monusco, l’armée congolaise a défait le mois dernier la rébellion du M23 qui occupait depuis plus d’une année plusieurs territoires de la province du Nord-Kivu.
A la suite de la défaite de cette rébellion, les autorités congolaises et la Monusco ont appelé les autres groupes armés à déposer les armes au risque d’être combattu comme le M23. Certains groupes armés ont répondu à cet appel. D’autres sont encore réticents.
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